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Pierre


Longtemps universitaire (spécialisé en logique et philosophie du langage) et résident de la ville de New York, je suis allé, il y a quelques années, m’installer dans un petit bled de l’état de New York. Là, je pratique la menuiserie et le dessin. Le onze septembre, que j’ai vécu de très près, a éveillé en moi un regain d’intérêt pour bien des choses que j’avais négligées pendant mes années à l’université. En bref, le onze septembre a été décisif pour moi.
Pierre Adler

 

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  • Pierre 28 octobre 2008 17:44
    Quel mal y a-t-il à apprendre la grammaire, à moins que je ne saisisse pas quelque chose dans cette polémique ? Durant l’excellente instruction secondaire que j’ai reçue, au cours des années soixante, nous avons systématiquement étudié tous les types de subordonnées et bien d’autres choses encore et je puis certifier que nous n’en sommes pas morts, que ça nous intéressait et que ce fut l’UNE des voies de notre apprentissage de la langue écrite et de la pratique de l’écriture. La pratique intelligente et cultivée de l’écrit ne peut que bénéficier d’un savoir explicite des structures grammaticales qui ordonnent notre langue.
     
    Quant aux concepts sémantiques d’expression déictique, de connecteur, etc., je suis d’accord qu’ils ne devraient pas entrer en jeu dans l’enseignement primaire ou secondaire du français (les notions de la grammaire traditionnelle sont tout à fait suffisants à ce niveau). Ce sont, cependant, des concepts fort utiles qui appartiennent à la théorie sémantique des langues naturelles et artificielles (par exemple, les idéographies utilisées en logique mathématique) et à la philosophie du langage développée par les travaux logico-sémantiques de Gottlob Frege, Ludwig Wittgenstein, John Austin, John Searle et bien d’autres (en France, par exemple, par des philosophes tels que Jacques Bouveresse et François Récanati). Ce ne sont nullement des préciosités. Là-dessus je me trouve en désaccord profond avec Paul.


  • Pierre 19 octobre 2008 01:32

    Cher maître,

    Je ne m’emporte aucunement et je ne suis point marri, mais j’ai décidé de manière tout à fait délibérée et concertée que le dialogue avec un partenaire de discussion qui ne respecte pas le principe de non-contradiction (pour ne mentionner que la condition la plus élémentaire du discours rationnel) devient trop pénible à partir d’un certain point. Or, à mes yeux, nous avons atteint cette limite.



  • Pierre 18 octobre 2008 16:48
    Un amalgame de plus de la part de notre maître Sisyphe : le mécénat de la fin du moyen âge, c’est la même chose que le marché du capitalisme industriel et financier. On ne peut effectivement pas discuter avec un tel rouleau compresseur.
     
    Autrement, il nous sert le même menu d’injures et de propos hargneux.

    Au revoir, Sisyphe, amusez-vous bien dans votre ghetto de l’art moderne.

     


  • Pierre 18 octobre 2008 06:46
    Toujours en réponse à l’intervention de 23H12, ci-dessus, de Sisyphe.
     
    On notera d’abord les assertions suivantes du maître :
    « Ensuite, vous entretenez une confusion (volontaire, sans doute) entre art moderne, art contemporain, et art conceptuel. Qu’un tas de charlatans et de faiseurs, comme Damien Hirst, Jeff Koons, Flanaghan, et bien d’autres, se soient précipités sur "l’art conceptuel" pour l’utiliser à fourguer leurs daubes sans talent, n’y change rien. Les suiveurs et profiteurs ont toujours existé, de tout temps.« 
    Remarquez que le maître a enfin été obligé de se démarquer de l’art contemporain, de concéder que quelque chose ne tournait pas rond, mais qu’il trouve néanmoins encore moyen de se rassurer, de fuir en avant dans la mauvaise foi en se disant qu’au fond tout va bien dans son petit univers car les charlatans, les profiteurs, les fumistes ont naturellement toujours existé en art (c’est une calamité quasi-naturelle) : mais, oui, même au temps de Giotto il y avait des Jeff Koons qui se faisaient des millions sur le marché de l’art en vendant de la camelote. Qu’à l’époque de Giotto il n’y eût pas de marché de l’art est un détail sans importance aux yeux de notre homme pour qui l’art s’est développé en ligne droite par le moyen de la transgression de Giotto à Christo et que la beauté n’a jamais normé le travail des artistes que de manière adventice.
    Deuxièmement, on prendra acte des phrases suivantes :
    « L’art n’a pas forcément à voir, faut-il encore le répéter, en 2008, avec l’esthétique ou la "beauté" !!  Et, d’ailleurs, de quelle esthétique et de quelle beauté s’agit-il ? Qui est qualifié pour en juger ??”
    Oui, il a bien mis deux points d’exclamation et deux points d’interrogation : vous pouvez le vérifier ci-dessus ; je recommande d’ailleurs de lire son post (il réagit à mes remarques de 21H56), vous y trouverez tous les talents pédagogiques du maître. Sisyphe commence donc par réitérer un de ses leitmotive préférés, à savoir que la beauté, ben, ce n’est pas nécessaire à l’art, que l’art peut fort bien s’en passer. Puis,ô surprise, surviennent deux grandes questions : de quelle beauté est-il question et qui est habilité à en juger ? Là aussi, il a enfin été forcé à confronter le problème axiologique et normatif, mais là encore il prend immédiatement la fuite devant la question par le moyen des deux points d’interrogation qui sont censés nous laisser entendre que personne n’est habilité à juger, que le beau est une affaire privée, subjective, une histoire de goût, et qu’à la limite le beau est une pure convention (comme l’étaient, d’ailleurs, les valeurs morales selon les positivistes du Cercle de Vienne, qui rejoignaient par là le nihilisme éthique de leurs ennemis, les nazis).
     
    Le fait que notre Sisyphe se juge cependant autorisé à accuser des transgresseurs (reconnus par les organes de presse les plus respectables et les musées les plus grands sur la scène internationale de l’art) tels que « Damien Hirst, Jeff Koons, Flanaghan, et bien d’autres » d’être des faiseurs et des charlatans et d’être prives de talent ne semble pas le gêner le moins du monde : il ne remarque même pas qu’il vient de se contredire massivement en l’espace de cinq phrases (mais notre savant homme n’en est apparemment pas à une contradiction près : voyez mon billet de 21H05). En effet, qu’est-ce qui empêcherait un critique de se précipiter à la défense de Hirst en nous rassurant que Hirst transgresse le dépeçage des requins et des animaux en général dans un contexte artistique (un musée ou une galerie d’art) et que Koons transgresse tel interdit sur la représentation graphique des actes sexuels dans des lieux publiques tels que les musées, et cetera ? On retournera donc la question : de quelle transgression s’agit-il et qui est qualifié pour en juger ? Qui départagera les transgresseurs authentiques des imposteurs, les bonnes et les belles transgressions des mauvaises et des laides ?
     
     


  • Pierre 18 octobre 2008 02:36

    On remarquera tout de suite l’amalgame opéré par Sisyphe : il prend les catégories développées au vingtième siècle par la critique d’art officielle (transgression, abolition de toute normativité, génie, etc.) et les projette rétrospectivement sur toute l’histoire de l’art, de Lascaux jusqu’à l’impressionisme. Autant nous dire que l’histoire n’existe pas.  Familier, non, cette manœuvre ? C’est justement une des figures de la pensée totalitaire : on récrit l’histoire pour qu’elle justifie l’état présent, que ce soit un régime politique haïssable ou l’état corrompu de l’art moderne et contemporain.

    Je n’ai nullement dit, Sisyphe, que l’art moderne avait causé le changement climatique et la destruction des espèces : j’ai bien dit qu’il était en collusion avec les forces qui sont responsables de cet état de choses. Mais bon, vous aimez provoquer des disputes sur rien.

     

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