Vu de mes yeux ce qui s’est déroulé hier à Vienne, déploiement de flics énorme, en civil et en uniforme, peu de public, et celui qui restait a plûtot sifflé notre petit Kaiser.
Les télévisions s’arrangent pour montrer ce qui lui était le plus flatteur, mais le voile se déchire peu à peu, ca s’appelle maintenant un "acceuil mitigé" pour les médias aux ordres.
Je n’arrive pas, à vous lire, à savoir ce qui a motivé l’écriture de ce papier ; Peut être que je ressens ici plus particulièrement, cette mélancolie, ce ton désabusé qui fait la teneur de vos articles publiés sur AV.
Deux éléments ont pourtant retenu mon attention, en dehors du fait de cette lamentation sur « c’était mieux avant » qui constitue la trame de votre texte.
Otium, oui aujourd’hui dans une civilisation plus tournée vers le loisir, la pratique d’une activité artistique est souvent assimilée a un simple divertissement, quelques codes techniques à apprendre, et le nivellement que cela produit dans les esprits, la musique peut se multiplier sur l’ordinateur, la peinture abstraite c’est facile, ect....
Vous situez ce qui ressemblerait à un age d’or les décennies 1850 -1950 : production de chefs-d’oeuvres, grande période de l’art. Ne croyez vous pas que cette vision n’est pas celle de quelqu’un qui n’a tout simplement pas le recul necessaire pour juger de la production d’oeuvres dignes d’intêret ? Une cinquantaine d’année c’est peu, (Vermeer est redécouvert au début du vingtième siècle, De la Tour aussi ..) la pérénité d’une oeuvre est une aventure fragile, les goûts changent, les intérêts aussi.
Les artistes le sont parce qu’ils ne sont jamais là où on les espère, la vie reste une surprise.
Sinon, continuez à nous écrire, c’est malgré le ton sarcastique et fatigué, les contributions les plus intérréssantes sur AV.
La mort d’un proche, même si elle survient d’une manière prévisible, vous laisse toujours désemparé.Une aide, même uniquement matérielle est toujours la bienvenue et ,comme cet événement est le seul vraiment inéluctable, cela ne me choque pas que l’on puisse y réfléchir à l’avance.
Mais bon, comme vous, je suis surtout éffaré par cette prise en charge effrénée du moindre risque, du balisage de la seule aventure qu’il nous soit donnée : vivre.
Manifestation de "badauds", (des passants sans doute encore au chomage ? ), lycéens manipulés, salauds de jeunes, maintenant en vacances, donc plus dans la rue !!.
Comme d’habitude, vos réflexions nous stupéfient par leur objectivité !
La question que je me pose est donc la suivante : si ce n’est pas par pure idéologie qu’il faut dépouiller l’école, c’est au non de quel principe ?
Moi qui travaille et qui paye des impôts, dès que j’ai un moment de libre, j’irai gueuler avec eux !