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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/04/2010
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Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 17 avril 2008 09:38

     

    @Mélanie

     

    OK Fée Mélanie ! On le fait ! D’habitude, c’est ma boulangère que je gratifie du nom de fée. Je lui assure qu’elle a  des baguettes magiques et qu’elle m’enchante. Il faut en voir « l’effet » : elle jubile. L’humour est un pied de nez au désespoir. Dans la conjoncture actuelle, c’est un engagement utile et salutaire. On nous rogne ; on nous grignote ; la politique se fait mesquine pour glaner çà et là, sur les plus démunis, ce qui leur reste et les confiner dans la survie. Le politique n’a pas d’autre issue que d’hurler avec les loups de la finance. Le réel pouvoir est à l’argent : courbettes obligatoires vers ceux qui ont accaparé la caisse collective. A plus ou moins long terme, cette histoire va mal finir. C’est sur un plan international que nous sommes en train de scier la branche (pas de lunettes) sur laquelle nous sommes assis. Pauvre Roselyne à qui l’on confie cette mesquinerie qui risque de plus de lui coûter son poste. Quand on en arrive à ces expédients pour gagner quelques ronds, c’est à se demander sur quelle galère nous naviguons. Bien voir, c’est d’abord voir ce qui se trame globalement : un capitalisme « émergeant » vers lequel il faut faire des ronds de jambes pour gagner des ronds et, chez nous, le social considéré comme handicap dans le contexte de l’économie dite « libérale ». Nous priver de lunettes est une exécution des basses œuvres confiée à madame Bachelot ; cette manœuvre « à la graisse de hérisson, dixit capitaine Haddock » cache l’impuissance du gouvernement à résoudre les problèmes budgétaires. Mais quand les petits ruisseaux sont à sec, quand le courant est à sens unique, ils ne font plus les grandes rivières. Et les sangsues niquent, nous troublent la vue. L’humour, ça peut expliquer les choses Mélanie. Vive la poésie !

    A.C



  • poetiste poetiste 15 avril 2008 22:00

     

    Question d’optique :

     

    Au gouvernement, on ne voit plus ce qu’on dit, on croit n’avoir plus besoin de lunettes. Voilà, c’est cité ! Est-ce une raison pour nous en faire voir de toutes les couleurs ? Si le peuple perd ses verres, il ne pourra persévérer dans d’autres revendications plus sévères. Roselyne regarde par le petit bout de la lorgnette, c’est une malveillance de malvoyante que de vouloir nous retirer un remboursement à vue. Elle aurait tort de croire au pas ras l’bol des aveugles. Nous allons voir ce que nous allons voir. Que cette bévue ne vienne pas perturber notre bonne vue. Enfourchons nos montures, myopes et presbytes et sus aux sangsues qui nous sucent le sang qui nous reste. Le synoptique de cette politique n’échappe pas à notre optique. Roselyne, sans lunettes, n’importe qui peut la voir venir : on tente une avancée, on recule et, ni vu ni connu, on finit par supprimer le remboursement. Et, sans lunettes, les pauvres n’y voient que du feu.

    A.C



  • poetiste poetiste 14 avril 2008 15:29

     

    Racisme culturel

     

    J’ai écrit sur ce site : racisme et laïcité. Bien sûr que le mot « racisme » appliqué aux hommes ne concerne pas un problème génétique puisqu’il n’y a pas incompatibilité pour la reproduction. Parlons d’inadaptation à admettre la différence culturelle ou de xénophobie. Il y a des légendes fondatrices de certains cultes et de certaines cultures, particulièrement violentes et expansionnistes. Le concept de race est avancé au sein de ces identifications religieuses et culturelles qui, considérant que la vérité leur appartient, ne sont pas ouvertes à l’universalité. Quand une religion ou une culture sont fermées sur elles-mêmes, il est essentiel de percevoir l’aspect instinctif primitif et grégaire qu’elles contiennent. Une population ne peut se détacher de la fiction de sa légende fondatrice, elle en perdrait son identité collective et se déliterait. Tout commence par des idées et une culture se base sur ces considérations aléatoires de l’imagination : on invente un dieu et on reçoit des paroles d’une pythie, de l’ange Gabriel ou je ne sais quelle autre fantaisie ; et voilà tout un peuple fédéré, relié dans la même croyance. Tout se joue sous la tyrannie des instincts de conservation et grégaires que l’on habille de légendes qui font le particularisme de la tribu, lui donnent une identité. C’est un peu comme les identifications IFF « friend and foes ». Donc amis ou ennemis suivant le pays qui nous a vus naître et nous a imprimé sa culture de manière indélébile. Le mot « racisme » n’a pas de sens pour le raison qu’il n’y a qu’une race d’hommes et le mot « religion » n’a pas plus de sens pour la raison qu’il y a plusieurs religions et qu’elles se sont inventé des dieux différents. Quelles aberrations poussent à galvauder ainsi ces deux termes ? Il conviendrait donc de dire aux racistes qu’ils sont d’une intelligence plus qu’indigente et que l’alibi du racisme est d’une tare inavouée qui les rend violents. Il faudrait dire aussi aux religieux extrémistes qu’ils n’ont jamais connu la liberté pour cause d’un endoctrinement qui est comme un tatouage de l’âme. Ils ne sont qu’esclaves et mercenaires du dogme. Avoir une identité culturelle, c’est très bien, mais renier pour elle son esprit critique, sa propre identité, c’est vraiment déléguer ses pouvoirs à une culture sans tenir compte de ses aberrations cultuelles et culturelles. L’homme libre ne dépend ni d’une légende ni d’un comportement mimétique qui le poussent à la phobie de la différence. L’homme libre, c’est Boris Vian quand il chante, dans « le déserteur » : « et qu’ils pourront tirer ». Autant dire qu’il y a très peu d’hommes libres et beaucoup qui hurlent avec les loups. Vous avez dit : « raciste » ? Quel mot absurde ! Il paraît que les instincts, ça se maîtrise. On peut essayer.

    A.C



  • poetiste poetiste 10 avril 2008 12:57

     

    L’humour les uns sur les autres

     

    Faire l’amour, quelle expression exagérée pour un coït ordinaire. Mais faire l’amour quand on aime et non pas à des seules fins thérapeutiques, quel pied ! Ah ! Ces paroles d’encouragement du style ; « prends-moi ! », « Ah ! Je te sens bien », Oh ! Amour ! J’en passe et des meilleures. Et ces griffes sur les reins qui disent le moment de faire le voyage ensemble ! Penser à une thérapie dans ces moments là, c’est un manque de « lâcher-prise » digne d’un « cérébral ». Il ne faut pas « faire l’amour » ; il faut aimer pour sublimer l’acte. Vive les amoureux tendres et caressants et tant pis pour les consommateurs qui veulent faire des économies de valium et voient leur libido devenir bide au lit. Faire l’amour sans amour et sans humour, quelle erreur funeste ! C’est se débarrasser d’une démangeaison, rien de plus. Mais plus ça chatouille, plus l’on se gratte et plus l’on se gratte, plus ça chatouille. Où est la plénitude du devoir partagé et accompli dans ce cas ?  Si mon épouse me demandait de faire l’amour pour avoir une plus belle peau, je crois que nous en ririons ensemble et que je lui proposerais de suite de faire des économies de crème hydratante. 

    A.C 

    P.S : Bravo Lilith pour l’humour !

     



  • poetiste poetiste 10 avril 2008 10:05

     

    Eruptions :

     

    Des « démocrates » français vont à la rue pour protester contre la tyrannie chinoise. Le pays inventeur des « droits de l’homme » se donne le droit de donner des leçons. Ah ! Les braves gens ! Ils ont des convictions et des valeurs dites « humaines ». La France a des prisons surpeuplées mais personne ne descend dans la rue pour que ça change. La France a des mendiants à la rue mais personne ne descend dans la rue pour que ça change. On ne défend pas des valeurs humaines dans la rue ; la plupart du temps, ce sont des protestations corporatistes qui font fi de l’intérêt général. La France du non-partage et des disparités de fortune grandissantes donne des leçons. La France, non débarrassée de son syndrome colonial donne des leçons. Nous sommes les champions de l’endettement, du chômage, de la consommation d’alcool et de tranquillisants et nous banalisons cela depuis longtemps. La neutralité du sport est bafouée par des manifestations non réfléchies. La France a le tropisme de la manifestation intempestive. Les jeux olympiques, c’est la fête de nos sportifs et on leur gâche le plaisir et le sens de leurs efforts. Le CIO avait pris la décision de donner les JO à Pékin ; c’est à ce moment là qu’il fallait intervenir, mais maintenant, il faut jouer le jeu. De toutes manières, c’est au contact d’autres cultures que des changements peuvent intervenir mais sommes nous un exemple si enviable que cela ? A titre indicatif, j’ai reçu des invitations pour un hommage à 250 morts, l’année dernière dans la région parisienne, hommage rendu aussi par la mairie de Paris à une association qui se charge de donner une sépulture décente aux « morts de la rue ». Ca ne donne pas un peu d’humilité à vouloir hisser le pavillon des droits de l’homme cette situation ? Il y en aurait des manifs à faire pour des valeurs humaines en France ! Nous sommes nombrilistes sauf pour ce qui nous dérange. Nous avons du chemin à faire pour être vraiment fiers, en toute honnêteté, d’être du pays des droits de l’homme. Voilà ! Balayons devant notre porte et la Chine pourra nous entendre, je le dis tout net. Les Français ont voté sur la base de leur sécurité et donc de leurs peurs, pour un gouvernement qui reconduit des enfants à la frontière. Des hommes de gauche qui ne savent même plus ce qu’ils défendent virent à droite ; notre modèle social est en danger. Est-ce vraiment le temps de donner des leçons à la Chine ? Doit-on pleurer ou rire de cette absurdité ?

    A.C

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