En un temps où le socialisme s’est montré de plus en plus friand de caviar, on a vu plusieurs attitudes différentes au sein de ses dirigeants. Certains d’entres eux n’avaient plus aucune raison de se poser des questions en glissant à droite car le mimétisme était évident depuis longtemps. Le peuple ne voyait plus bien la différence entre la droite et la gauche, il avait un sentiment d’abandon. D’autres, les perdants restés au parti socialiste, sont partis puis ont essayé de revenir, sans succès : cas Jospin. D’autres s’accrochent au parti comme à une bouée de sauvetage, avec des arguments enroue libre des erreurs passées : cas Hollande. Ne parlons pas du cas : Besson pas plus que du caméléon. Voilà que l’éternel plaignant de service au parti socialiste, Monsieur Hollande, nous propose sa candidature en tant que Président de la République pour 2012. Là, c’est le coup de grâce, le suicide et l’enterrement définitif du concept même de socialisme. Les exclus dont je suis, ne réclament pas la résurrection des éléphants qui ont eu des scrupules de sauter à droite. L’incompréhension du peuple par ces personnes qui se disent de gauche, est désespérante. Le « socialiste partageur » est une image qui ne trompe plus personne depuis longtemps. Le bulldozer des réformes passe et les dirigeants socialistes trépassent. L’argument économique est à droite, le socialisme est devenu un luxe impossible dans la conjoncture mondiale. La belle illusion au bois dormant a vu le prince charmant refuser de donner le baiser du réveil ; il s’est enfui. Qui en France pourrait s’imaginer que Monsieur Hollande puisse être un jour président de la République ? Peut-être veut-il en remontrer à son ex compagne devenue rivale. Il nous soumet à un feuilleton bien médiocre au vu des enjeux du moment. Si les militants socialistes ont mis Ségolène Royal sur le devant de la scène, c’est qu’ils espéraient qu’elle serait soutenue par les siens mais c’est exactement le contraire qui s’est passé. La politique politicienne a gangréné le parti socialiste et celui-ci n’est jamais retourné à sa place, c’est-à-dire : au charbon, près du peuple des pauvres, des exclus ? C’est sans doute trop courageux de tenir compte des plus démunis. Les feuilles mortes des grands principes du socialisme se ramassent à la pelle. Il n’y a pas à plastronner pour un virement à gauche des municipales alors qu’il ne s’agit que d’un phénomène de yoyo. Question vote sanction, le sieur Jospin a eu sa dose, déboulonné par Le Pen. A quand un parti socialiste agissant et ne prenant pas ses électeurs pour des demeurés ? On sait que c’est une tentation courante : depuis De Gaulle, le Français moyen est un veau. Il y a deux mots clés pour restaurer un parti socialiste digne de ce nom en France : partage et participation, mais le temps n’est pas venu pour de telles valeurs généreuses et constructives. En 2012, les dissensions seront encore au parti socialiste. Ségolène Royal ne sera pas plus en terrain favorable pour établir cette réelle bonne idée de la participation. La maladie du pouvoir est une fatalité et c’est à droite que l’on évoque Jean Jaurès ou Guy Moquet. Et Monsieur Hollande nous propose sa candidature ! Je parie mes 853 euros de retraite par mois qu’il ne sera jamais président parce qu’il est vu comme trop terne, trop fonctionnaire politicien, pas révolutionnaire pour deux ronds. De grâce, Messieurs les socialistes, unissez-vous derrière Ségolène Royal, donnez-nous une chance de voir émerger un projet de courageuses réformes sociales et sa réalisation. Pour revenir à des idées simples, il faut cesser de tenter de se disculper de ses erreurs ; il faut les reconnaître, ainsi seront-elles des jalons sur le chemin pour rappeler que l’on ne doit pas les refaire. La France est ingouvernable, un pays où tout pouvoir s’use très vite à vouloir réformer, surtout quand l’énergie est à la hausse : cas Sarkosy. Il y a une large frange de la population qui est réduite à l’impuissance politique pour cause de préoccupation de survie et, à gauche comme à droite, on fait ceux qui ne veulent pas voir. Les disparités de fortunes s’accroissent, ainsi va la jungle ! Redonner sens au mot : « socialisme » ; allez ! Au boulot ! C’est une ruine à restaurer ; commençons par la base car c’est de là que viennent les vraies réformes et les vraies révolutions.
Tiens ! Je vais m’immiscer dans une conversation oiseuse ; une fois n’est pas coutume et à petites doses, ça peut être ludique. Momo nous parle de Belle Baderne qui serait un personnage de fiction à la solde des Américains ; c’est du sous second life. Je préfère Tolkien, le Seigneur des Anneaux ou la prophétie des grenouilles. Quel forum ! On baigne dans l’art du « n’importe quoi pour noyer le poisson », une histoire de « flou » où le « parler pour ne rien dire » est roi. Le symbole Belle Baderne se fait balle de ping-pong entre l’Orient et l’Occident. On se renvoie la balle et satanas conduit le bal des fantômes et fantasmes religieux qui sévissent de part et d’autre. Il y a déjà eu une fiction comme çà qui a très mal fini dans la réalité, celle d’un peintre raté qui nous avait fait un tableau au nom de « seconde guerre mondiale ». Attention ! Il ne faut pas jouer avec ces allumettes là, petits enfants ; vous allez mettre le feu partout. Il faut manier le flou avec des gants devant les fous sanglants. L’ectoplasme Belle Baderne sert deux causes antagonistes et dire qu’il ne sert qu’aux Américains ; ce que tu te goures, Momo, ce que tu te goures de vouloir nous faire avaler et avaliser ça. Voilà ! J’aime bien les « flous » de temps en temps qui jouent à cache-cache et nous devons deviner de quel bord ils sont. La pensée inavouée qui se barde d’arguments fallacieux. Ah ! C’est « flou » ce que j’aime ce jeu ! Coucou ! Je t’ai reconnu !
Ok Paradisial, l’imam guide la prière et plusieurs personnes peuvent intervenir dans une prière. A certains moments, j’ai connu ça ; lors de l’enterrement d’un voisin musulman Marocain, par exemple. Et cela, avec des rites particuliers ; les femmes d’un côté, les hommes de l’autre, l’eau à la fleur d’oranger versée sur le front, on ne laisse rien de consommable dans la maison et au moment d’enterrer, on verse de l’eau dans la tombe. Tout cela est très respectable et très pacifique. Ces voisins musulmans m’invitaient chez eux et même, après un certains temps, autorisaient leur femme à participer à la conversation dans le salon, preuve d’une relation amicale. C’est là une convivialité possible car ce qui prédominait, c’était cette amitié.
Toute convivialité est possible quand on n’applique pas les préceptes du Coran à la lettre.
L’argument du musulman pour justifier sa croyance est toujours de dire qu’il faut étudier, faire des études et même apprendre l’arabe pour bien saisir le sens des préceptes de ce livre.
Alors, je te pose une question précise : Une religion universelle peut-elle être basée sur un autre principe de d’aimer l’autre comme soi-même (Tables de Moïse) et pourquoi tant d’études pour une chose si simple ?
Si tu aimes une femme, est-ce que tu fais de longues études avant de lui dire : « je t’aime » ?
Pourquoi j’étais ami avec ces charmants et serviables voisins ? Parce qu’ils n’observaient pas le Coran à la lettre ; ils n’étaient ni érudits ni fondamentalistes. Leur religion restait intime, ni politique, ni expansionniste.
Ces gens ne voulaient pas justifier leurs certitudes mais je pense qu’ils n’avaient qu’à justifier leur foi devant le Dieu de leur choix. Mes voisins ne faisaient pas de prosélytisme.
Voilà comment j’aime les religions Paradisial , bien que je n’adhère à aucune d’entre elles.
La foi est certainement une grande chose mais la certitude est un danger et le prosélytisme, une tentative de manipulation. Religion, ça veut dire : « relier », ça ne veut pas dire convaincre et au pire, par la guerre. Donne une bonne image de ton ouverture d’esprit et une image sympathique du Dieu en qui tu crois. Là, tu feras le paradis sur terre, Paradisial et tu auras de ce fait, sans doute, du mérite au ciel en lequel tu crois, celui de ta religion.
Quand les religieux cesseront de faire la guerre, qu’ils ne parleront plus que d’amour, je me convertirai à l’islam, à la religion chrétienne, à la religion juive et à d’autres encore. Mais quand cela arrivera, comme dans la chanson, nous serons morts, mon frère.