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poetiste

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Retraité de 69 ans. Devenu à la retraite : écrivain : (un livre : Poéthique) et musicien : (guitare classique). Intérêt : philosophie.

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  • Premier article le 26/04/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • poetiste poetiste 16 février 2008 20:23

    Pour Xaparo :

    Il existe un livre excellent dont le titre est : "pour une politique de l’avenir humain" ou essai sur la socialisation. C’est de René Macaire, fondateur des réseaux espérance. Editions l’Harmattan.

    Il parle de passion de l’homme pour l’homme, de non violence. René Macaire est mort en 1993. Il y a des inconnus qui gagnent à être connus hors des gesticulations médiatiques. Voilà ! A+ et vive la poésie !



  • poetiste poetiste 14 février 2008 16:57

     

    Gêne.

     

    Si le maïs transgénique n’est pas bon pour les chenilles, c’est qu’il n’est pas bon pour nous. Il ne faut pas sous-estimer le goût et le discernement des chenilles, elles sont des gastronomes avisées et infaillibles. En ignorant ainsi l’intelligence de la nature qui élabore le plus judicieusement et le plus savamment possible une harmonie entre les animaux et les plantes, on se fait apprenti sorcier fou. Le tropisme du profit a encore frappé. Tout le monde se prosterne devant le dieu « argent » qui porte aussi le nom de « nerf de la guerre ». La religion du fric fait perdre le bon sens dont chacun croit être pourvu mais comme il a disparu, comment voudrions-nous qu’il soit partagé ? Tout le monde s’agenouille devant les lobbies pharmaceutiques ; chantons tous cela ensemble ! Il ne s’agit même pas de parler d’un « principe de précaution » devant une expérimentation qui hypothèque l’avenir de la santé de nos enfants, c’est quasiment parier sur la vie sans vergogne pour cause d’âpreté au gain. C’est le jeu de la roulette russe. Est-ce que les labos pharmaceutiques peuvent se projeter une vingtaine d’années dans le futur pour constater les dégâts ? Certainement pas ! Le sacro-saint profit porte des œillères et forcément, va au plus pressé, au plus court terme, « time is money ». Le rouleau compresseur a raison de vous ; écartez-vous ! Je le dis tout de go, dame nature sait très bien ce qu’elle fait et sait se défendre de ses dysfonctionnements. Elle élimine ceux qui transgressent ses lois ; elle a toujours le dernier mot. Elle n’agit pas selon une morale mais selon une programmation intelligente qu’elle réinvente toujours. Si une morale doit intervenir, c’est celle des scientifiques qui savent mieux que personne tout ce qu’ils ne savent pas , comme l’observation peut tromper l’expérimentateur et comme des effets secondaires peuvent échapper à l’analyse. Einstein s’est demandé s’il n’aurait pas mieux valu qu’il fût plombier. La science va toujours trop vite, est trop vite récupérée pour le profit et pour la guerre. L’introduction de gènes étrangers dans une plante vivante est une espèce de viol. Le bon sens des chenilles est de manger que ce qui peut les maintenir en vie. Si elles n’ont rien à manger, elles attendent leur heure et des circonstances plus favorables. Elles peuvent aussi se mithridatiser et gagner la guerre contre les expérimentations transgéniques. Je n’ai aucune crainte pour les chenilles. Ce serait plutôt les abeilles qui forceraient ma compassion car elles élaborent le meilleur produit du monde : le miel. Dire qu’elles vont butiner sur des fleurs transgéniques sans qu’elles s’en aperçoivent et sans qu’elles en soient affectées, ce serait aussi sous-estimer ces petites bêtes si courageuses qui ne réclament jamais de salaire pour leur travail acharné. La manipulation transgénique, ne nous leurrons pas, n’est qu’une histoire de marchés et de gros sous. Qui serait assez naïf de croire que des lobbies pharmaceutiques puissent devenir subitement humanitaires. C’est pourtant un argument qui a été avancé sans rire, par les dites sociétés multinationales. Tout est possible dans la jungle de la mondialisation. La ruée vers l’or converge vers les pays dits « émergeants » : technologie plus main d’œuvre à bas prix, c’est l’Eldorado de l’entreprise sans états d’âme. Bon ! Il est vrai que la finance n’a jamais eu de scrupules pour arriver à ses fins mais quand la planète est en danger, les petites gens ont quelques raisons de se mobiliser, de redonner du bon sens à la folle machine. La manipulation transgénique est sans doute la brèche qui va s’ouvrir et laisser libre cours à des expériences plus aventureuses encore. La vache folle, le sang contaminé, les hormones de croissance, toutes ces calamités ne semblent pas être des signes bien perçus pour nous suggérer ce qui nous attend dans l’avenir. La stratégie de l’argent est sans trop de failles. Ah ! Si la mobilisation pour la vie avait la même organisation, quel miracle ce serait ! Il existe des chercheurs qui vont dans le sens de la nature et de la vie, qui n’ont pas de certitudes infatuées de leur science. Ceux-là vont-ils sauver les abeilles ? Petits enfants, ne croyez pas les PDG qui vous disent que les OGM sont issus de leur compassion pour les pays pauvres. Si vous croyez ça, vous êtes déjà transgéniques. On ne butine pas avec ça !



  • poetiste poetiste 13 février 2008 10:54

     

    Racisme et Laïcité

     

    L’homme est un mammifère primate omnivore ; c’est son identité première parmi les autres animaux. Il ne peut se reproduire qu’avec ses semblables, d’une même branche de l’évolution, d’une même race. N’importe quel sujet mâle de quelque endroit du globe qu’il soit peut procréer avec n’importe quel sujet femelle ; il n’y a pas incompatibilité. Il y a donc une seule race d’homme, une seule identité. Le cochon et la truie sont aussi des mammifères omnivores qui ont les mêmes fonctions digestives, le même mode de reproduction que l’animal homme mais il leur manque d’avoir la faculté de réflexivité et d’en prendre conscience de façon méthodique. Physiologiquement parlant, il n’y a qu’une seule race d’hommes ; que penser alors de l’aberration d’esprit qui consiste à oublier cette évidence et à devenir raciste ? Le terme de race ne concerne donc l’homme que par rapport aux autres animaux. Si l’on considère que l’homme domine tous les autres animaux et peut les soumettre à son service, le raciste, lui, voudrait se mettre au dessus de la mêlée et dominer ses semblables. C’est qu’il n’a pas bien conscience de la similitude des fonctions, qu’il n’accepte pas son identité physiologique, seul trait d’union incontestable entre tous les hommes. L’origine du racisme est donc à rechercher dans une identité qui est venue se superposer à cette réalité physiologique, une identité venue de l’imagination, de la légende fondatrice d’un culte et d’une culture. Si donc une religion considère que ses adeptes femelles ont l’interdiction de copuler avec des mâles d’une autre religion, cette religion est ipso facto raciste. Il faut voir dans cette interdiction la résurgence de comportements primitifs d’un temps où la femme était un garant de viabilité de la tribu et aussi le tribut d’une guerre. La tribu expansionniste ne permet donc pas aux femmes de venir grossir la population en dehors de ses frontières, celle –ci étant toujours supposée présenter un danger. On retrouve donc ce comportement dans les religions qui sont, soit fermées sur elles-mêmes soit expansionnistes. La domination de l’homme sur la femme est le contraire de la civilisation, qui est l’abandon de ces réflexes tribaux, primitifs et obscurantistes. L’identité tribale est tellement forte chez certains « croyants » qu’ils se sentent en danger personnellement quand c’est simplement leur légende fondatrice qui est contestée, c’est dire à quel point leur identité se confond à elle et non pas au fait universel d’être homme comme les autres sur la terre. Par ce caractère mimétique, les religions n’évoluent pas vers l’universalité. La tribu religieuse défend aussi ses particularismes par des tabous et sacralisations arbitraires de toutes sortes propres à plomber définitivement toute ouverture à d’autres cultures. La religion, en ce cas, est une procédure de guerre. La laïcité a remis la religion à la foi personnelle, dans le but de faire obstacle au syndrome religieux tribal voulant imposer ses valeurs sur le terrain politique. La politique appartenant à tous, on peut concevoir qu’il ne convienne pas de la laisser aux seuls religieux. La neutralité en ce domaine est l’avenir de l’homme. En matière d’éducation, la laïcité doit être défendue sans concessions pour un vecteur positif de civilisation. Le signe extérieur de religion ne doit pas s’afficher dans les écoles de l’égalité liberté fraternité. L’universalité des droits de l’homme ne peut tolérer un tel retour vers des pratiques religieuses tribales. A rappeler que ces droits de l’homme arrachés à grand prix, sont issus de notre libération de l’emprise religieuse catholique et que nous les considérons comme une avancée de civilisation unique en son genre ; on en fait référence dans le monde entier. S’il y a un espoir de voir un jour les tribus, les religions ; les nationalismes, libérer l’homme, c’est bien qu’elles auront fait fi de leurs particularismes, leurs rites et sacralisations arbitraires, pour adopter en première instance ces droits de l’homme. Le racisme est le rejet de la différence, il est brutal et primitif, ne faisant pas appel à l’intelligence car il ne voit pas dans la différence ce qu’il a à gagner pour sa culture. L’humanité est un tout et la civilisation le devoir de chacun. Si la laïcité perd du terrain, attention au ras de marée obscurantiste. A-t-on peur à ce point de ce reste de tribalisme ? Peut-être parce qu’il n’est pas éradiqué en nous-mêmes. Qui sait ?

    A.C



  • poetiste poetiste 16 janvier 2008 13:47

     

    Un peu de philo.

     

    Le tardigrade serait-il susceptible de nous donner la clé du mystère de la vie ? Le créationniste est certainement le sot qui regarde le doigt quand celui-ci montre la lune, mais le scientifique qui regarde la lune voit-il beaucoup plus loin ? Là est la grande question ! Nous sommes condamnés à une humilité éternelle. Entre ceux qui croient savoir et ceux qui émettent des théories plus ou moins farfelues, mon cœur balance. C’est amusant mais le mystère subsiste. L’utile et l’inutile doivent avoir leur raison d’être en l’écosystème si l’on considère que l’utilité et l’inutilité ne sont que des jugements dus aux perceptions restreintes de ce qui nous entoure. On ne comprend bien que ce qui est limité par des bornes et nous serions bornés de vouloir appréhender ce qui ne l’est pas. Cependant, ce qui est anti-scientifique, c’est d’inventer de toutes pièces une raison à un phénomène qui échappe justement à notre raison. Si la partie visible d’un iceberg en constitue le dixième, que dire de la partie invisible de la vie ? Le tardigrade fait réfléchir ; si je devais énoncer une théorie, je dirais que c’est sa fonction, un signe pour faire évoluer la pensée. Si j’étais encore plus imaginatif et imprudent, je dirai qu’un dieu l’a mis sur notre chemin dans ce but. Voyez comme la théorie inconsidérée peut amener à la religion et comme cette dernière peut être dangereuse si elle est imposée. A partir d’un apriori religieux, une civilisation peut s’étendre à toute la terre. L’aléatoire et l’inutile appartiendraient-ils plus à l’homme qu’aux autres êtres qui prolifèrent sur la planète bleue ? Un cerveau qui augmente de volume est-il le signe d’une évolution pour tous ? Le scientifique péremptoire et le théoricien hasardeux n’ont pas à se vouer la moindre haine ; ils se ressemblent. Devrons-nous découvrir la spiritualité par le truchement d’un acarien ? Mais que dire des théoriciens déistes péremptoires et hasardeux qui veulent imposer leurs croyances aléatoires sur terre ? Ce sont de loin les plus inutiles et les plus dangereux. Comme les tardigrades, ils résistent à tous les éléments et reviennent à toutes les époques. Tout cela pour dire que le sujet est fort intéressant, merci de l’avoir mis sur la table. Mais disons que si le tardigrade peut être comparé à la coccinelle, on ne peut vraiment pas dire que l’homme, lui, soit une très bonne « bête à bon dieu ». Le tardigrade sera peut-être le dernier être vivant sur terre quand nous aurons tout détruit. Les tardigrades déshydratés se réhydrateront et survivront à cette apocalypse. Mais qui donc a inventé la résurrection ? Allez ! Je cours me déshydrater.

    A.C



  • poetiste poetiste 14 janvier 2008 14:08

     

    Le fond et la forme.

     

    La machinerie médiatique n’a jamais été aussi friande de nourritures inconsistantes. Jamais autant de personnes n’ont été rémunérées pour ne rien dire. Le système d’informations unilatéral s’évapore dans le futile, le virtuel, l’anecdotique. Les paparazzis sont lâchés pour la curée, après la chasse à l’image, la chasse au mirage. La drogue du rêve se vend d’autant mieux que le pouvoir d’achat baisse. La liberté médiatique ne s’emploie pas à une politique de civilisation, la dite civilisation souffrant d’un évanouissement des valeurs, celle-ci en rajoute. On amuse la galerie jusqu’à l’écœurement mais qui se retire de la « rêve-partie » pour légiférer et se préparer un avenir malin ? Un roi nous amuse et des ministres inconditionnels, des « introuvables », travaillent dans l’ombre. Le cheval de Troie est de droite. La stratégie est de droite et a pompé tout ce qui pouvait être de droite autant dans l’esprit des électeurs du peuple que dans l’esprit de certains dirigeants socialistes. Où est donc l’utopie d’une politique participative ? Les « croyants » socialistes ont été trahis dans leur foi et le train est manqué pour redonner une crédibilité à un parti aux valeurs solidaires et généreuses. La solidarité, ce n’est pas « travailler plus pour gagner plus » mais redonner un sens au travail quand la technologie est devenue l’outil qui ne profite qu’à une minorité et qu’il peut se délocaliser sans causer d’états d’âme aux actionnaires anonymes. Réveille-toi Français moyen ou tu risques de perdre tous tes moyens ! Tu subis une espèce de colonisation intérieure en ton propre pays. Hé ! On ne se refait pas. « Toi vouloir du travail ; toi aller à l’ANPE » : C’est ainsi que l’on faisait parler les colonisés dans les bandes dessinées d’après guerre. Faire baisser le degré de responsabilité de chacun, est-ce vraiment ce que l’on peut appeler un procédé démocratique ? Infantiliser et égarer le peuple dans le « non-essentiel » n’est pas une politique de civilisation mais plutôt un retour à l’obscurantisme. La tête et les mains dans un carcan, on peut tenter par le rêve d’échapper à la souffrance (ou à la sous France), mais pas pour longtemps. La Chine est un pays qui ne subit pas l’engourdissement pathologique des régimes démocratiques essoufflés. En une dictature aux mains libres on n’hésite pas à exproprier de pauvres gens pour bâtir des mégapoles. Si dans ce pays la fin justifie les moyens, ce n’est pas une raison de suivre cet exemple. En démocratie, en principe, chacun devrait avoir un degré de responsabilité suffisant pour mener une politique participative constructive dans l’intérêt général. Si nous faisons faiblesse d’une richesse telle que la république, autant nous saborder tout de suite. Comment pouvons-nous exporter une démocratie qui ne croit plus en elle-même ? Et ce n’est pas à la manière des Américains en Irak que nous pourrions et voudrions le faire. Est-ce que le tsunami de la mondialisation va élargir l’esprit du Français moyen ? La dichotomie n’est plus « gauche-droite » mais d’un côté des actionnaires et de l’autre des travailleurs consommateurs qui ignorent qui spécule sur le fruit de leur travail. Ah ! Comme le beau conte de fées arrive à point pour endormir les pauvres et profiter aux nantis ! Dans les médias, on attise ce feu, on en tire profit, on est riche et complice de cela. Qui n’a jamais péché jette la première pierre au roi que nous avons élu.

    A.C

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