@BITCOIN Le point commun des cryptomonnaies avec les chaînes de Ponzi, c’est qu’elles ne fonctionnent (en dernière analyse) que par appel d’argent frais. « Vendre » de la cryptomonnaie est donc limité par le rythme des entrée, et des décisions des acheteurs institutionnels (ex : Ohio). Ceux qui gagnent le plus sont ceux qui, en début de chaîne, n’ont pas trop divisé leur monnaie en monnaie splittée. Ainsi le système finit par s’appuyer sur des petits, en grand nombre, qui ne peuvent que souhaiter que le plus rand nombre rejoigne leur « jeu », mais leur espoir de gain n’a rien à voir avec les premiers arrivés et créateurs du système. Il est donc toujours difficile de « vendre » sa cryptomonnaie, surtout rapidement et en grande quantité. Elle a la volatilité... mais pas la liquidité. On ne peut pas exactement parler, d’ailleurs, de chaîne de Ponzi : c’est autre chose, appuyé sur du « flou » savamment entretenu. Tout cela est aussi séduisant qu’une chaîne de Ponzi, et c’est bien tout le problème. Il est déplorable qu’Emmanuel Macron s’y intéresse. Mais avec lui, on sait que l’on peut s’attendre à tout. Vivement le 26.
@Prudence Bêtise d’aujourd’hui. Le niveau scolaire tellement baissé depuis 1975, que les jeunes d’aujourd’hui se laisseraient berner par n’importe quel boniment. Pour avoir de l’esprit critique, il faut avoir un minimum de culture, sinon on ne comprend pas les arguments, on n’en trouve pas de bons, et cela se termine en invectives. L’analyse économique de type classique que j’ai faite ci-dessus, sur l’offre et la demande de bitcoin, mais surtout sur sa vente, un élève de seconde économique en était capable dès le premier trimestre en 1970. En voilà qui ne risquaient pas de se faire avoir. La vente : là est tout le problème. Cette jeunesse sous-instruite (ce n’est pas de sa faute, mais celle des ministres et des syndicats), croyant tout savoir (car plus on est ignorant, moins on s’en aperçoit), égocentrée et stressée car élevée dans la pire concurrence, est aujourd’hui dans les banques, dans les cryptomonnaies et au pouvoir. Avec Emmanuel Macron, on voit ce que ça donne. Merci. J’ai hâte que l’on passe à autre chose, car j’aimerais pouvoir imaginer un monde meilleur pour mes enfants et petits-enfants. ,
@BITCOIN Désolé, je crois connaître tout ce qui est essentiel de connaître sur le bitcoin. Mon âge ne me permets pas de perdre davantage de temps à discuter d’un sujet qui d’ailleurs me déplaît. L’immersion dans l’irréel, non merci. A mon âge où l’on commence à se dire que les jours sont comptés, je préfère me détendre et passer un après-midi tranquille, notamment au jardin. Il faut que j’enlève les pucerons qui ont envahi deux jeunes pommiers que j’ai greffés. Je vais essayer cette fois une décoction de tabac, car le produit chimique que j’ai acheté n’a pas bien fonctionné. Mais continuez de vous amuser avec les cryptomonnaies. Profitez-en bien, allez-y, c’est moi qui vous le demande, faites-le jusqu’au moment où la régulation leur tombera dessus. D’ailleurs il vaut mieux arrêter cette conversation, car plus on fait connaître les cryptomonnaies, plus on les « démonte » clairement, moins elles se cachent derrière le rideau de fumée des « blockchains », et plus la nécessaire régulation approche, non ?
@BITCOIN Mon Dieu, protégez-nous contre les Elon Musk : les actionnaires ne savent plus quoi faire pour qu’il se taise. Il se moque du monde et le dit : une de ses sociétés s’appellent la Boring company (la compagnie emmerdante, la compagie où l’on s’emmerde, dont le « O » dans le logo est un trou noir). Il a fabriqué des lance-flammes dont l’utilité est douteuse (faits pour être vendus, pas pour servir : principe de ce qu’on appelle la camelotte). Pour le jour où il coulera, il a prévu semble-t-il , en testament, de diffuser « Non, rien de rien, je ne regrette rien » d’Edith Piaf. https://www.boringcompany.com/hat, sur la page où la Boring company, de façon dérisoire... vend des chapeaux ! Ses travaux de trains en tube semblent en concurrence désespérée avec les expérimentations chinoises sur le même thème. Oui je suis vieux, et cela me permet d’avoir vu tous les ratés des nouvelles technologies, mais aussi la montée de la puissance de la Chine, de 1965 à nos jours. Oui, je connais le passé et cela m’aide bien pour le présent et l’avenir.
Tout le monde a oublié, à l’époque de windows 3.1, ces sortes d’assistants qu’on nous présentait comme l’avenir, tenant dans la main, de forme quasi-carrée. Il n’y en a même pas d’occasion, car ils ne servent vraiment à rien de rien.
Le Segway avait été présenté comme devant transformer les villes et même le monde. Flop total, on le trouve dans les parcs d’attraction et au bord des places, à louer pour quelques minutes.
Les Google glasses devaient elles aussi transformer notre vie et le rapport au réel. Flop total : il y a des gens qui cassent la figure des autres qui les filment sans autorisation.
Le téléphone portable : très encadré maintenant en voiture, perte de points de permis assurée, ce qui a déterminé une nouvelle technologie de remplacement (très intéressante) par bluetooth, mais que les plus modestes ne peuvent pas s’offrir.
La trotinette électrique ne se porte pas très bien et on ne sait plus trop bien où l’utiliser. Hé oui, les gens sont faits de chair et d’os, pas de réalité virtuelle, et se prendre une trotinette, c’est parfois l’hôpital.
Et j’en passe... Dans tous les cas, ce qui a été perdu de vue, c’est le réel et les besoins réels. Or il y a un besoin profond de stabilité, de prudence, de sûreté, d’honnêteté et pour tout dire de moralité, qui me fait dire que les cryptomonnaies ne pourront pas survivre longtemps et appartiendront à un passé où le respect de l’autre (de sa sécurité aussi) et de toute la nature était insuffisant.