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  • Premier article le 14/11/2008
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Derniers commentaires



  • RougeNoir 29 mai 2009 20:57

    Je ne souhaite rien imposer à personne, Olivier from Madinina, mais les faits parlent d’eux-même (« Res ipsa loquitor » comme le disait une série télévisée bien connue).

    Vous comparez le système de sanction de l’HADOPI a un simple PV pour voiture mal garée. Dois-je vous rappeler que les sanction de l’HADOPI sont multiples et extrêmement lourdes. L’une d’entre elles est la double-peine : suppression d’Internet + poursuite du paiement pour un service non perçu (l’abonnement Internet). Et cela, seul un juge est habilité à le faire, et ce, dans un procès équitable. L’HADOPI innove sur ce point, et son innovation est tout sauf progressiste. Elle remet en cause le droit à un jugement équitable. La piste avait déjà été lancée par un certain Dominique Perben et son « plaider coupable ». On évite ainsi un procès équitable (au nom du désengorgement des tribunaux), on évite la défense, etc. Sarkozy poursuit sur la lancée de Perben en étendant cela aux téléchargements. Mais c’est un faux problème car ce qui est en cause, la raison pour laquelle on risque une suspension de l’accès à Internet est bien de refuser de mettre le « filtre », le fameux spyware. Question alors : pourquoi ? A quoi sert ce spyware ? Ce logiciel propriétaire en closed source ? Quels sites sont blacklistés et par qui ? Inutile de répondre à cette dernière question, elle a été souvent posée et la réponse est par le gouvernement. Mais selon quels critères ? Est-on sûr que celaz ne concernera que les sites de P2P ? Non. Et la fonction véritable de ce spyware qui communique en direct continuellement les informations qu’il recueille sur notre navigation est tenue secret car le spyware n’est pas open source.

    Et d’ailleurs, l’idée de ce spyware leur a tellement plu au gouvernement qu’ils la renouvellent avec la LOPPSI 2 ! D’ailleurs vous prétendez que Sarkozy ne supprimera pas le juge d’instruction car « s’il devait faire tout ce qu’il dit, il lui faudrait 50 mandats »... Mais savez-vous que ce point-ci est intéressant... Très intéressant... 50 mandats... et pourquoi pas ?

    Mais sinon, détrompez-vous : voyez tout ce que Sarkozy a réussit à détruire en 2 ans seulement. Supprimer le juge d’instruction lui prendra une heure, pas plus.

    Il faut être bien aveugle ou être terrorisé pour ne pas le voir ce qui se trame. Mais moi aussi, j’ai peur. Et je préfererais que ce qui se dessine ne soit qu’un mauvais rêve. Cependant, et à la différence de vous, je ne nie pas l’existence d’éléments concrets. Je ne nie pas les questions qu’ils soulèvent. Face à cela, faire la politique de l’autruche ne promet que des lendemains bien douloureux. Mieux vaut donc faire face à ce qui nous effraye et le combattre, plutôt que d’opter pour cette perpétuelle fuite en avant qui ne profite qu’à ceux qui veulent cybersurveiller et même surveiller tout court et contrôler la population.




  • RougeNoir 29 mai 2009 20:29

    Je ne souhaite rien imposer à qui que ce soit, mais les faits parlent d’eux-mêmes (res ipsa loquitor", comme on dit). Vous comparez les sanctions de l’HADOPI à un simple PV pour voiture mal garée. Dois-je vous rappeler que les peines sont très lourdes et multiples dans le cas de l’HADOPI. L’une d’entre elles est une double-peine : la suspension de la connexion Internet et la poursuite de la facturation pour un service que l’on n’utilise plus (l’abonnement Internet). Cela, oui, seul un juge, et dans un cadre de procès équitable, est censé être habilité à le faire.

    De deux choses l’une : ou vous êtes loin d’être un farouche opposant à l’HADOPI ou vous avez peur. Moi aussi, ce type de mesures qui saccage le droit à une justice juste me fait peur, et moi aussi, je préfererais que ce qui se dessine soit un mauvais rêve, mais à la différence de vous, lorsque des éléments concrets existent, je ne les nie pas, et faire la politique de l’autruche ne résoud rien à notre problème. Mieux vaut affronter ce qui nous fait peur pour le combattre, sinon on verra le sale réveil que nous aurons après, mais il sera trop tard.

    Tous les éléments sont là, il faut être bien aveugle ou être terrorisé pour le nier comme vous le faites. A moins de ne pas être du tout ce que vous prétendez être et alors là, ça peut aller très loin. Vous pouvez n’être qu’un pro-HADOPI ou pire, être envoyé sur la toile et rémunéré pour cela, afin d’adoucir l’image de l’HADOPI et endormir les gens sur les mesures que cette loi comprend. Vous accordant le bénéfice du doute, je couperai donc la poire en deux et supposerai que vous êtes un internaute terrorisé ou peut-être un peu naïf, ou un farouche défenseur de l’HADOPI.



  • RougeNoir 29 mai 2009 19:04

    Non, je ne fais aucun amalgame. Une infraction doit être constatée par une auitorité judiciaire et sanctionnée par un tribunal après enquêtes et vérification et en présence d’un avocat de la défense. Je vous renvoie vos conseils : révisez votre droit.

    Non, je ne fais pas erreur : j’ai bien dit que l’on prétendait que la pose de troyens de la LOPPSI 2 était supposée être faite sous contrôle d’un juge d’instruction. CE MEME JUGE que Sarkozy veut supprimer. Révisez vos actualités !

    Vous avez la chance « de ne pas avoir étalé des faits erronés » ??? Mais attendez, il me vient une question à l’esprit... Est-ce que vous n’êtes pas en train de vous moquer du monde, des fois ? Non parce que justement vos approximations et vos théories abstraites sont carrément flagrantes ! Alors je me demande de qui vous vous moquez !

    Vous pouvez être « un farouche opposant à l’HADOPI », cela ne veut pas dire que vous ne vous trompez pas et que vous ne fassiez pas fausse route en prétendant que l’HADOPI n’est dangereuse pour personne puisque le seul objectif de cette loi est commercial. Il est évident que dans ce cas, plusieurs questions
     restent sans réponse. Des questions fondamentales qui baffouent le droit et concernent directement les internautes. Il est possible que vous ayez oublié certains points essentiels de cette affaire. Je ne saurais trop vous conseiller de la potasser de nouveau.



  • RougeNoir 29 mai 2009 18:19

    Erratum : je ne voulais pas dire « les photos et les sites pornos », mais « les photos et les vidéos porno »



  • RougeNoir 29 mai 2009 18:12

    J’ai voté Non. Même si l’auteur aborde un sujet encore largement tabou dans notre soiciété, il n’en a aucun mérite car il semble ignorer le fait même qu’il y ait un tabou sur le sujet. Il a toutefois le mérite de faire un petit flashback sur la mythologie grècque (mais beaucoup trop court et superficiel). L’article se perd dans des considérations extérieures au sujet de départ et fait des amalgames qui n’ont pas lieu d’être. La loi ne punit pas la zoophilie mais la maltraitance animale. Il reste à définir si la zoophilie est de la maltraitance. Et cela, on ne peut le savoir si on n’écoute que ceux qui ne pratiquent pas et mènent une guerre contre la zoophilie pour de prétendues raisons morales (c’est le cas de l’auteur qui fait d’uinnombrables raccourcis, qui est bourré de préjugés, et qui nous balance son mélange improbable des genres : zoophilie + pédophilie + zoophilie, comme certains coincés le faisaient il y a peu (et le font encore) à l’encontre des homosexuels.

    Pour savoir de quoi il retourne, il faudrait s’intéresser à ce que disent les zoophiles eux-mêmes, mais à cause de ces attaques puritaines et réactionnaires, irréflêchies et intolérantes, le tabou est encore fort dans cette société et les véritables zoophiles ont toutes les difficultés du monde à s’exprimer sur des forums sans se faire lyncher.

    La seule façon de traiter d’un sujet est d’en parler librement et calmement. Ce sujet peut difficilement être abordé sans essuyer une bordée d’injures et parfois même des bannissements.

    Les gens restent alors avec leurs idées reçues et les tiennent pour unique vérité.

    Pourtant quand on parle à des zoophiles, on se rend compte que ce ne sont pas des gens qui méprisent les animaux et rêvent de les torturer, mais des gens qui ont beaucoup d’affection pour eux (c’est là que certains diront « un peu trop peut-être », mais ce n’est pas à eux de juger surtout sans rien connaître de cette cible perpétuelle que sont les zoophiles).

    Les photos et les sites pornos ont un avantage certain. Ils mettent en lumière différentes sexualités, et parfois aussi les moins connues (zoophilie, urophilie, scatophilie, BDSM, chronophilie, etc). Certes, ce n’est pas toujours fait de manière très adroite, et cela entretient parfois certains stéréotypes, certains clichés, mais le porno banalise les différentes pratiques sexuelles. Pas dans le sens qu’ils les rend inintéressantes, mais dans le sens qu’il les fait connaître au grand public et les intègre dans le quotidien et dans la société. Tous les pornos ne se ressemblent pas, et j’en trouve certains vulgaires et laids, mais tous ne le sont pas.

    Mais pour comprendre le raisonnement et l’attachement d’un zoophile à son animal, ce n’est pas non plus par le porno qu’on peut le faire, mais en détabouisant la zoophilie et en permettant ainsi aux personnes qui la pratiquent de s’exprimer librement sur le sujet avec des personnes ne la pratiquant pas. C’est élémentaire. Le porno peut maintenant jouer un rôle dans l’intégration de l’idée de l’existence de la zoophilie, mais cela ne suffit pas. Il faut que les gens cessent de condamner ce qu’ils ne connaissent pas et accèptent de comprendre qu’il ne leur est pas demandé de pratiquer eux-mêmes mais de calmer leurs réactions pour vérifier leurs certitudes.

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