René Pichon-Costantini

Si j'étais une date, ce serait demain. Si je faisais de la politique, ce serait à gauche et en serrant les dents.
Plus sérieusement,
Mezu corsu, mezu pinzutu, c'est dans un village corse que j'ai appris le corse à la maison et le français à l'école de la République. Ce qu'on apprend en premier est aussi ce qu'on retient le plus longtemps...
J'essaie de justifier mes points de vue par des arguments recevables.
Je suis aussi co-fondateur du groupe de réflexion « Index Orion », animé par Pauline GAVRILOV et inspiré par la profession de foi d'Arnaud MONTEBOURG en octobre... 2011. Les thèmes qui nous intéressent sont essentiellement :

La recherche, les technologies innovantes,
La réforme fiscale,
le réarmement industriel,
Une Europe redéfinie qui soit plus favorable aux intérêts des citoyens français,
Les moyens d’un protectionnisme européen intelligent, comme le font la Chine ou les États-Unis,
Les combats pour le remplacement des filières élitistes dédiées au pouvoir,
Le combat politique contre le racisme,
La Corse,
la lutte contre le terrorisme,
La défense des libertés individuelles,
Le féminisme ;

Le collectif, bien que limité en nombre pour des raisons d’ordre pratique, est ouvert à tous les publics sans aucune distinction d’appartenance.
Le succès collectif escompté serait la co-production d’un "manifeste pour oser" et la publication de tribunes libres.

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Premier article le 19/05/2014
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Derniers commentaires

La France et son Europe ou « Sortir de l’Europe, c’est sortir de l’Histoire » ( F. Hollande)

René PICHON-COSTANTINI 19 mai 2014 20:05

La rédaction d’un article d’opinion n’est pas un genre simple. L’essentiel est de respecter le lecteur. L’ouverture du débat d’idées est un acte démocratique.

J’ai donc lu chacune des réactions. Elles sont parfois contradictoires mais argumentées. L’espace réservé à l’auteur étant bien plus important que celui réservé aux réactions, cela renforce la pertinence des contre-argumentations puisqu’ exprimées en quelques lignes.

Pour répondre globalement, je précise que sur le fond, je n’ai surtout pas voulu exprimer une consigne de vote, ni même contester la ratification du traité européen. En revanche, j’ai tenté de démontrer que cette Europe en panne contribuait à déstabiliser nos institutions et que l’abstentionnisme n’était pas incivique…

Les vertus affranchissantes de la liberté de penser et d’écrire, parfois naïvement, restent une chance, voire un privilège. Je remercie donc tous les lecteurs y compris celui qui dans mon propos inquiet, y a vu des « mensonges » et de l’ignorance. L’intolérance et le mépris grossier confirment que la pensée des extremes est parfois confinée entre le tapis de sol et le plancher, là où l’élévation de l’esprit est un exercice difficile. Il reste des libertés à défendre dont celles de penser et d’écrire.. Ce lecteur- là a bien compris mon propos et ma détermination en trempant sa plume dans l’encrier de l’intolérance et de l’invective. Et comme à la lecture des réactions il semblerait que nous soyons nombreux à ne pas penser comme lui, cela le met de mauvaise humeur…

Si la démocratie a une patrie, ce n’est donc pas dans son cerveau,

En effet, c’est à la portée de tout individu civilisé et c’est plus propice au débat que de parler d’erreur ou de propos discutable et non de « mensonges » !

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