Eghza, tout comme sleeping-zombie un peu plus bas vous mettez le doigt sur une erreur majeure de raisonnement.
Trop souvent, les reflexions d’un individu ne prennent pas en compte le facteur temporelle. Chercher à expliquer (avec un certain degré de vérité) quelque chose revient à chercher les diverses relations de causalité qui ont amenés à cette chose.
L’individu moyen a du mal à prendre ce facteur là en compte. De ce fait sa reflexion, bien que « vraie » à l’échelle « aujourd’hui-maintenant », devient inconsistante dès que ce facteur temps/causalité est pris en compte.
« La Nature fait mal les choses, la condition humaine est une horreur. »
La Nature fait bien les choses. Si elle les faisait mal, elle n’aurait aucun interêt à être.
La condition humaine telle qu’elle est aujourd’hui n’est pas le résultat de la seule nature humaine « originelle ». C’est une déviance.
Le développement technologique a du bon et du moins bon. Je ne suis pas sûr qu’on puisse parler de progrès social quand les gens préfèrent communiquer à travers des circuits électroniques plutôt qu’en face-à-face.
La science telle que connue du grand public est davantage un aveuglement qu’un outil de libération de l’individu : l’homme moyen se réfugie derrière les théories scientifiques communément admises pour éviter de se confronter à la réalité.
Et il est en plus incapable de les prouver ! Et donc de comprendre le processus par lequel on parvient à des théories scientifiques, ce qui est l’essence même de la science... Les gens refusent d’admettre des théories non-reconnu par le standard actuel ; mais c’est exactement en les acceptant comme étant possible que le standard peut changer, et que le processus de progrès scientifique existe.
Exemple simple quant-à l’incapacité à fournir des preuves : demandez autour de vous aux gens de vous apportez une preuve que la terre est ronde.
(je ne prétends pas que la terre n’est pas ronde, mais l’exemple me paraît bien dans le style « évidence »)