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sasapame

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41 ans. 3 enfants. Je refuse désormais toute étiquette, et je récuse quiconque entendrait se planquer derrière la mienne : c'est précisément en en faisant une icône qu'on détruit le message qu'un homme aura souhaiter transmettre - en somme : courage ! Quitte à m'étiquetter : scientifique  ; démocrate radical ; socialiste. A part le boulot qui paie mes factures (ingénieur en mécanique), j'ai travaillé, suivant mes voies et mes rythmes, sur des matières dont le nombre suffirait déjà, je le crains... à effrayer les impatients ! Disons, par ordre à peu près décroissant : Droit constitutionnel et dérivé, critique des institutions nationales actuelles / Critique des institutions européennes et stratégie de sortie de l'Euro / Réforme des institutions nationales / Monnaie / Systèmes spécifiquement impérialistes-totalitaires et moyens d'y faire face / Offensives idéologiques diverses et variées : - Arnaque du "changement climatique" (dossier que je suis le plus assidument depuis 10 ans - travaux scientifiques de fond, avec deux projets de publications ; réflexions politiques) et, plus largement écologisme scientiste contemporain ; - faux "antiracismes" forcenés, féminisme débile et autres conneries du genre, et plus largement toutes menées contre la cellule familliale, nationale et contre l'humanité, sionisme politque et idéologique, etc.) / Psychologie / Musique (composition et surtout arrangements, tous styles - guitare et chant à la marge) / Dessin (depuis toujours mon grand dada, certes toujours plus esseulé... - ici comme sur mon blog, en général les dessins et autres supports visuels sont de ma composition) / Éducation de mes enfants.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/06/2012
  • Modérateur depuis le 08/12/2018
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Derniers commentaires



  • sasapame sasapame 28 septembre 2016 10:16

    Coquille (mauvais lien) : Bon, en fait, c’est vrai, mais pas du tout pour cette raison.



  • sasapame sasapame 28 septembre 2016 10:13

    Un soir, j’ai failli me faire vider d’une boîte de nuit : j’avais dit au DJ que sa musique était vraiment de la merde (véridique). Je vais donc raconter qu’on m’a effectivement vidé, puis je vais gueuler chez les gringos qu’en France il y a une loi qui interdit d’exprimer ses goûts musicaux et qui prévoit même de la prison ferme pour ça. Je leur glisserai que le régime, CQFD, n’est pas constitutionnel. Bon, en fait, c’est vrai mais pas du tout pour cette raison. PS : on est deux ans après les faits. Mais le journaliste du New-York Times n’a vraiment rien trouvé d’autre depuis tout ce temps. Je lui conseillerai à demi-mot de bombarder l’Élisée et de remplacer le tyran par Robert Ménard, un type qui dit et fait toujours ce qu’il faut quand il faut et qui n’est suspect d’aucune dépendance étrangère.

    Bon, on t’a débusqué, gantanamo : en plus d’être blanc, riche et français, tu n’a jamais foutu les pieds au Venezuela. C’est tout de même curieux, tous ces gens qui s’appliquent à porter de faux témoignages. Et pourtant, il n’y a qu’à se baisser...

    Et comme tant d’indices pas discrets (voir mon message ci-dessus) ne suffisent pas, on imagine très bien le gars du pays se donner pour pseudo Gantanamera... Putain, les mecs, faites un effort.



  • sasapame sasapame 28 septembre 2016 09:40

     @guantanamera,

    tout d’abord, pourriez-vous nous indiquer la référence exacte de l’article de la loi vénézuélienne qui interdit cela et qui prévoit une peine de prison ferme en pareil cas ? J’ai l’habitude de vérifier autant que possible les informations à la source. A ma connaissance, le Venezuela est un État constitutionnel (je connais d’ailleurs bien sa Constitution). Précision : si vous parliez de pratiques qui se font en marge de la loi, alors il faudrait : 1) modifier les termes de ce que vous écrivez et être plus exact ; 2) si possible, indiquer des cas précis.

    Qu’il y ait quelques cas relevant de la petite corruption ordinaire est une chose différente. Par exemple, j’ai personnellement pu constater que le seul flic qui m’a arrêté, là-bas (c’était dans un taxi, sur une route de campagne), était corrompu : il a prétexté que mon passeport n’était pas en règle pour essayer de récupérer un petit billet. Le taxi lui a dit de nous foutre la paix : manque de bol, ce dernier était payé via une agence touristique bien implantée à Merida, agence qui nous a organisé notre rando en montagne, et ça a suffit. Mais n’importe qui de bonne foi sait ou devrait savoir que la corruption endémique dans l’administration ne date pas de Chavez et n’a rien à voir, au demeurant, ni avec une couleur politique ni avec une crise conjoncturelle.

    Aussi est-il très important de bien préciser à quel niveau et dans quel cadre, légal ou illégale, telle pratique exacte s’opère. En France aussi, on pourra toujours trouver des dérives en tous genre ; ce n’est pas systématiquement une raison d’incriminer le gouvernement, à fortiori le caractère non constitutionnel du régime - nous avons, nous aussi, un certain nombre de loi anticonstitutionnelles. J’ajoute que de ne pas le faire témoigne d’une légèreté suspecte. Mais je vous donne justement l’occasion de vous rattraper.

    Ensuite, comme je vous l’écrivais plus bas dans ce fil, j’aurais espéré (et j’espère encore, bien sûr) qu’une personne vivant au pays nous apporte des témoignages nouveaux, et surtout de première main : s’il n’y a qu’à se baisser pour parler de problèmes, et si vous en êtes témoin ou victime vous-même, pourquoi ne pas prendre le temps de nous raconter ça ?

    Malheureusement, je ne parle qu’une centaine de mots d’espagnol, autant dire pas du tout. Alors j’utilise mon traducteur de temps à autres, mais je ne peux pas le faire de partout. Mais en regardant votre lien, je constate déjà pas mal de choses.

    La première photo en lien twitter (chez Carlos Vegas), à part que ça mélange du hors sujet / hors contexte, et au moins une photo truquée, montre un panneau d’un magasin qui interdit de photographier sur place. Quelle loi ? Quelle prison ? Quel soucis de l’exactitude, amigos ! Bien sûr, El Diario de Caracas a tout l’air d’un canard pas du tout militant anti-« chavisme », mais passons. La photo d’entête ? Fichtre, les rayons de bidoche ont été dévalisés, c’est le lendemain du réveillon ! Un carton est déjà là, à côté d’un chariot. Purée, pas même le droit de prendre deux jours de congés après s’être fait péter la panse. Mais pour les journalistes, si, manifestement : on se contente d’anonymes postant sur twitter, seulement trois types dont un cinq fois. Pas le temps d’aller voir, tant pis.

    Une file de gens qui attendent pour du savon... devant des rayons de bouffe pleins. Ouarf ! Une autre image, tellement floutée, déconstratée et saturée en couleur qu’il saute aux yeux qu’elle est suspecte. Une autre archi floue avec un bout de rayon vide, un truc qu’on trouve tous les jours à New-York. Un étalage de viande vide, ça arrive tous les soirs dans une boucherie digne de ce nom.

    L’article parle-t-il de lois et de prison ? Tu parles, rien de tout ça. Fichtre, un surveillant de magasin a menacé de le foutre dehors... Mais ça ne vous dérange pas non plus.Et d’après lui (qui pourra vérifier ?) il a même ajouté qu’il a dit qu’il allait le faire mettre en prison... Braves journalistes, qui irait croire qu’un videur de magasin a de tels pouvoirs... Pas étonnant que certains nagent en pleine confusion quant au caractère constitutionnel d’un régime. Et vous voudriez qu’on se fie à ce genre de branques pas discrets ?

    Au moins ça en jette un peu plus dans le registre barbouze... L’article que vous nous indiquez date du début janvier 2015. Qui plus est, j’ai déjà évoqué, ici même, le buzz qui semblerait avoir lancé la mode de ce genre de photos de files d’attente et de rayons vides. Je viens de retrouver l’article. Il se trouve que ce buzz a été lancé lors des fêtes de la fin d’année 2014. Mieux encore, on trouve le même - cinq fois - ce cher Oliver Laufer, pilote d’avion, dont j’ai aussi déjà parlé un peu ici... J’avais seulement oublié qu’il était à l’origine de ce mouvement...

    Pas franchement un indien de la montagne, et follower de gens qui n’en sont pas non plus et qui ont la curieuse manie, tout comme lui, d’être abonnés à des profils qui ne sentent pas du tout, ni les grands journaux étasuniens, ni le sionisme hyperactif... L’entête de sa page twitter est déjà un peu éloquente. Son patronyme sent vachement le gars du pays, ce qui ne l’empêche pas d’y exercer un métier qui sent vachement le socialisme et dont on n’irait pas imaginer qu’il peut du tout servir à quelques basses œuvres impérialistes. Le premier abonnement que j’ai trouvé sur sa page tape carrément la page du 1er ministre israélien, et la seconde mène à un gars directement connecté avec tous ces « journalistes ». En repassant, je clique sur le premier contact : un patron de cars Caracas-Miranda, qui n’a pas non plus l’air candidat à rien.

    Caramba. C’est quand même con, on aurait peut-être bien aimé avoir un témoignage d’un gars ou d’une nana un brin moins suspects d’activisme gringo déboutonné. Un peu moins blancos, et surtout moins riche - c’est pas franchement dur à trouver. Encore une fois, puisqu’il n’y a qu’à se baisser... Et vous qui êtes si bien placé pour nous raconter les choses, vous n’avez pas trouvé mieux que cette vieille rengaine issue de la même clique ? C’est si dur que ça ? Allez, faites donc péter un scoop !

    Bon, on t’a débusqué, gantanamo : en plus d’être blanc, riche et français, tu n’a jamais foutu les pieds au Venezuela. C’est tout de même curieux, tous ces gens qui s’appliquent à porter de faux témoignages. Et pourtant, il n’y a qu’à se baisser...



  • sasapame sasapame 28 septembre 2016 07:54

    @guantanamera,

    bonjour. Tout d’abord, bravo pour votre français ! Peu de gens font aussi peu de fautes que vous aujourd’hui, même ici dans la mère patrie... Je dois dire que mon ami vénézuélien a beau avoir fait sa thèse à Grenoble et parler très très bien le français, il commet encore pas mal de petites fautes à l’écrit et a des expressions d’argot qui ressemblent souvent plus à de la traduction de l’espagnol. ;) Ou peut-être êtes vous un Français qui vit là-bas ?

    sls0 s’est peut-être un peu mal exprimé, enfin il n’a pas donné de précisions, mais le témoignage en question est intitulé « vu d’Amérique latine » ; il semble également clair, dans le texte, que la personne ne prétend pas vivre au Venezuela.

    En tous cas, c’est génial, nous allons enfin pouvoir avoir le témoignage direct de quelqu’un qui vit au Venezuela ! C’est rarissime par ici. Mais s’il vous plait, pourriez-vous nous en raconter plus, avec des détails, etc. ? On entend à peu près toujours les mêmes histoires. Je suis sûr qu’il doit y avoir plein de choses à raconter sur le bordel actuel. Un grand merci par avance.



  • sasapame sasapame 27 septembre 2016 20:22

    Quelques remarques relatives au Manifeste du Parti Capitaliste Français

    Tout d’abord, le socialisme, du moins à l’origine et tel que je le conçois (un peu) et le défends (un peu comme le fait un Michéa, par exemple), est loin de se réduire à un système qui vise à parvenir à répartir équitablement ces richesses que le capitalisme produit mais ne parvient pas à répartir équitablement. Il est d’abord et surtout, sinon le refus général du salariat, l’exigence d’un travail qui respect le besoin fondamental d’enracinement de l’homme, et permet des relations sociales largement fondées sur la dynamique du donner-recevoir. Ce qui n’exclut évidemment pas la possibilité de marchés.

    Or vous remarquerez que cela est tout à fait compatible avec votre slogan : « Se libérer de l’obligation de travailler et, pour y parvenir, consentir à produire tous les efforts nécessaires ! », que vous qualifiez de Paradoxe Fondateur du Progrès, pour cet être humain [qui] demeure avant tout créatif, inventif, dynamique et continuera d’innover. Mais, librement cette fois !... Je vous ferais également remarquer que la voie du socialisme des origines n’allait guère dans le sens du Progrès libéral - et qu’il reste d’ailleurs à démontrer que celui-ci corresponde (encore) à la voie consensuelle au présent. Le salariat est toujours une forme d’esclavage, mais il devient vraiment inhumain que dans la mesure où l’intéressé est dévoré par la machine, l’usine, l’asservissement au logiciel, etc.

    Je ferais aussi remarquer que l’idéal socialiste en question s’accommode donc mal, a priori, avec la formation de gros capital, industriel et autres, autrement dit de grosses entreprises, qui déshumanisent, mais qui impliquent aussi la division plus stricte du travail, donc le travail aliénant. Enfin, un peu plus accessoirement (?), avec une grosse machine d’entreprise, on conçoit plus difficilement que les travailleurs aient un contrôle sur la bestiole ; en tout cas, division et planification des taches obligent, on se voit mal aller dans le sens de la liberté du travail.

    La lutte de classes n’est pas tant une lutte pour le pognon et le confort ; la lutte de classe, c’est aussi la « courte vue du technicien » qui, plutôt libre dans son travail, ne peut se mettre à la place de celui qui est essentiellement asservi par un travail qu’il ne contrôle ni ne définit lui-même. Voilà aussi et surtout l’enjeu de
    « l’appropriation des moyens de production par le Prolétariat »
    - je ne suis pas communiste, et ma vision du socialisme n’est certainement pas celle d’un capitalisme d’État - ça, se serait d’ailleurs plutôt votre programme...

    Ainsi, si l’on tient compte des besoins humains, qui ne se réduisent pas, loin de là, à la répartition de richesses, le problème est loin de se résoudre par la redistribution équitable des dividendes. Je n’ai évidemment rien, a priori, contre l’idée d’une large redistribution des richesses et une grosse diminution des écarts de revenus, mais le problème que je soulève ici est que le dividende universel en question me paraît difficilement compatible avec la liberté du travail.

    La centralisation des moyens de production pose bien plus que le problème (sans doute contournable, oui, du moins dans une vision statique) des revenus. En parlant simplement d’ « acquisition » des moyens de production par le Prolétariat, vous gardez le prolétariat et vous oubliez ou ne comprenez pas que le plus important est la propriété d’usage. Besoin fondamental sans le respect duquel il n’y a pas de système économique intrinsèquement Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.

    En pratique, pour ma part, voici en quelques mots la solution générale que je propose (outre une organisation démocratique des pouvoirs politiques au sens restreint). Toutes les formes d’entreprises sont tolérées, de la coopérative à la grande entreprise avec forte concentration de capital, mais toute forme d’impôt et de taxe sur les entreprise est doublement pondérée, d’une part, par un facteur proportionnel à l’écart type des salaires dans l’entreprise, d’autre part, par un facteur qui traduit l’inégalité de répartition des bénéfices entre dividendes et salaires (pour un donneur d’ordre ayant des fournisseurs à l’étranger, obligation légale de produire les grilles concernées pour toute la chaîne de sous-traitants étrangers). Je vois là un système vertueux et robuste ; je n’ai pas le temps de rentrer dans les explications / illustrations.

    Du reste, interdiction des « marchés » financiers (qui ne sont pas des marchés, abondance illimitée de l’offre oblige) : pas d’obligations (sauf publiques, mais non cessibles, matérialisées sur les comptes bancaires) ; prêt aux entreprises seulement par le crédit bancaire (socialisé) ; détention d’actions uniquement permise aux salariés de l’entreprise (à céder quand ils la quittent).

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