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sasapame

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41 ans. 3 enfants. Je refuse désormais toute étiquette, et je récuse quiconque entendrait se planquer derrière la mienne : c'est précisément en en faisant une icône qu'on détruit le message qu'un homme aura souhaiter transmettre - en somme : courage ! Quitte à m'étiquetter : scientifique  ; démocrate radical ; socialiste. A part le boulot qui paie mes factures (ingénieur en mécanique), j'ai travaillé, suivant mes voies et mes rythmes, sur des matières dont le nombre suffirait déjà, je le crains... à effrayer les impatients ! Disons, par ordre à peu près décroissant : Droit constitutionnel et dérivé, critique des institutions nationales actuelles / Critique des institutions européennes et stratégie de sortie de l'Euro / Réforme des institutions nationales / Monnaie / Systèmes spécifiquement impérialistes-totalitaires et moyens d'y faire face / Offensives idéologiques diverses et variées : - Arnaque du "changement climatique" (dossier que je suis le plus assidument depuis 10 ans - travaux scientifiques de fond, avec deux projets de publications ; réflexions politiques) et, plus largement écologisme scientiste contemporain ; - faux "antiracismes" forcenés, féminisme débile et autres conneries du genre, et plus largement toutes menées contre la cellule familliale, nationale et contre l'humanité, sionisme politque et idéologique, etc.) / Psychologie / Musique (composition et surtout arrangements, tous styles - guitare et chant à la marge) / Dessin (depuis toujours mon grand dada, certes toujours plus esseulé... - ici comme sur mon blog, en général les dessins et autres supports visuels sont de ma composition) / Éducation de mes enfants.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/06/2012
  • Modérateur depuis le 08/12/2018
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Derniers commentaires



  • sasapame sasapame 27 septembre 2016 20:12

    @Jean-Pierre Llabrés,

    Cependant, nous pouvons partager le souhait que se constitue un véritable État fédéral européen.

    Décidément, pas non plus... Enfin, plus. Je considère cette aventure, au bilan, comme une erreur de jeunesse. En pratique, cependant qu’une telle utopie n’a aucune chance de se réaliser, même en plusieurs décennies (nous n’en aurions d’ailleurs plus du tout le temps), un tel travail avait toutes les chances d’être récupéré par des gens qui serviront le statu quo (et le quiproquo) confédéral, cette catastrophe ambulante.

    L’un de mes apports à ce travail a été de mettre ceci au clair : une Europe fédérale supposerait que les gouvernements (et les parlements) nationaux rentrent purement et simplement chez eux ; hors le cas de la simple coopération internationale, c’est la seule forme constitutionnellement tenable (possiblement « démocratique »), autrement dit c’est tout ou rien. Ceux qui vous baratinent sur de possibles formes nouvelles nous égarent (et n’y travaillent jamais sérieusement). Autrement dit encore, effectivement, je préfèrerais assurément un véritable État fédéral européen que cette horreur que nous avons là. Mais quand bien même cela serait faisable, je n’y tiens pas non plus. Bref.

    Quelques remarques relatives au Manifeste du Parti Capitaliste Français

    Tout d’abord, le socialisme, du moins à l’origine et tel que je le conçois (un peu) et le défends (un peu comme le fait un Michéa, par exemple), est loin de se réduire à un système qui vise à parvenir à répartir équitablement ces richesses que le capitalisme produit mais ne parvient pas à répartir équitablement. Il est d’abord et surtout, sinon le refus général du salariat, l’exigence d’un travail qui respect le besoin fondamental d’enracinement de l’homme, et permet des relations sociales largement fondées sur la dynamique du donner-recevoir. Ce qui n’exclut évidemment pas la possibilité de marchés.

    Or vous remarquerez que cela est tout à fait compatible avec votre slogan : « Se libérer de l’obligation de travailler et, pour y parvenir, consentir à produire tous les efforts nécessaires ! », que vous qualifiez de Paradoxe Fondateur du Progrès, pour cet être humain [qui] demeure avant tout créatif, inventif, dynamique et continuera d’innover. Mais, librement cette fois !... Je vous ferais également remarquer que la voie du socialisme des origines n’allait guère dans le sens du Progrès libéral - et qu’il reste d’ailleurs à démontrer que celui-ci corresponde (encore) à la voie consensuelle au présent. Le salariat est toujours une forme d’esclavage, mais il devient vraiment inhumain que dans la mesure où l’intéressé est dévoré par la machine, l’usine, l’asservissement au logiciel, etc.

    Je ferais aussi remarquer que l’idéal socialiste en question s’accommode donc mal, a priori, avec la formation de gros capital, industriel et autres, autrement dit de grosses entreprises, qui déshumanisent, mais qui impliquent aussi la division plus stricte du travail, donc le travail aliénant. Enfin, un peu plus accessoirement (?), avec une grosse machine d’entreprise, on conçoit plus difficilement que les travailleurs aient un contrôle sur la bestiole ; en tout cas, division et planification des taches obligent, on se voit mal aller dans le sens de la liberté du travail.

    La lutte de classes n’est pas tant une lutte pour le pognon et le confort ; la lutte de classe, c’est aussi la « courte vue du technicien » qui, plutôt libre dans son travail, ne peut se mettre à la place de celui qui est essentiellement asservi par un travail qu’il ne contrôle ni ne définit lui-même. Voilà aussi et surtout l’enjeu de
    « l’appropriation des moyens de production par le Prolétariat » - je ne suis pas communiste, et ma vision du socialisme n’est certainement pas celle d’un capitalisme d’État - ça, se serait d’ailleurs plutôt votre programme...

    Ainsi, si l’on tient compte des besoins humains, qui ne se réduisent pas, loin de là, à la répartition de richesses, le problème est loin de se résoudre par la redistribution équitable des dividendes. Je n’ai évidemment rien, a priori, contre l’idée d’une large redistribution des richesses et une grosse diminution des écarts de revenus, mais le problème que je soulève ici est que le dividende universel en question me paraît difficilement compatible avec la liberté du travail.

    La centralisation des moyens de production pose bien plus que le problème (sans doute contournable, oui, du moins dans une vision statique) des revenus. En parlant simplement d’ « acquisition » des moyens de production par le Prolétariat, vous gardez le prolétariat et vous oubliez ou ne comprenez pas que le plus important est la propriété d’usage. Besoin fondamental sans le respect duquel il n’y a pas de système économique intrinsèquement Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.

    En pratique, pour ma part, voici en quelques mots la solution générale que je propose (outre une organisation démocratique des pouvoirs politiques au sens restreint). Toutes les formes d’entreprises sont tolérées, de la coopérative à la grande entreprise avec forte concentration de capital, mais toute forme d’impôt et de taxe sur les entreprise est doublement pondéré, d’une part, par un facteur proportionnel à l’écart type des salaires dans l’entreprise, d’autre part, par un facteur qui traduit l’inégalité de répartition des bénéfices entre dividendes et salaires (pour un donneur d’ordre ayant des fournisseurs à l’étranger, obligation légale de produire les grilles concernées pour toute la chaîne de sous-traitants étrangers). Je vois là un système vertueux et robuste ; je n’ai pas le temps de rentrer dans les explications / illustrations. Du reste, interdiction des « marchés » financiers (qui ne sont pas des marchés, abondance illimitée de l’offre oblige) : pas d’obligations (sauf publiques, mais non cessibles, matérialisées sur les comptes bancaires) ; prêt aux entreprises seulement par le crédit bancaire (socialisé) ; détention d’actions uniquement permise aux salariés de l’entreprise (à céder quand ils la quittent).

    Mais très bien, restons-en là avec nos différences d’appréciations (sur le CO2 aussi, je suppose).



  • sasapame sasapame 27 septembre 2016 17:45

    @sls0,

    au fait, merci pour le témoignage

    Vous n’auriez pas un lien ? Des fois que j’en trouve d’autres en passant par là.

    C’est vivant, oui. Je repense toujours à ce car tout bariolé de couleurs qui nous amené de Maracay à la côte (en passant par un col à 2 000 m), roulant comme un tombeau ouvert avec la musique latinos à fond. Le jour où l’on verra cela en France...



  • sasapame sasapame 27 septembre 2016 17:36

    @Coriosolite,

    comme je l’avais précisé en fin de texte, il peut y avoir méprise quant à la notion d’impérialisme. En quelques mots (je dirais au sens de Arendt comme de Lénine ou Luxemburg), l’impérialisme, ce n’est pas un système national bien centralisé qui sous-traiterait délibérément à de petites mains privées de viles besognes à l’étranger, c’est « au contraire » un ensemble d’entreprises s’emparant de marchés à l’étranger au moyen de la corruption de dirigeants locaux, et qui sollicitent « ensuite » la protection de l’État dans lequel elles sont basées. Un processus qui, dans l’ensemble, corrompt ce dernier - ainsi, en somme, comme cela a d’ailleurs été théorisé depuis le siècle des Lumières, une nation ne peut se construire en détruisant les autres. La nation étasunienne, qui ne fait pas exception à la règle, ses institutions, sa « démocratie », en crèvent. Autrement dit encore, l’impérialisme moderne est une dynamique essentiellement capitaliste. Je pense donc pouvoir dire que le cas cité, l’affaire Derwick, correspond parfaitement à la dynamique impérialiste. Et bien sûr, il y a de quoi douter qu’au sens du prolo américain "les USA se frottent les mains de cette situation". Bref, possiblement simple question de terminologie ?

    La corruption en question touche manifestement des gens de tous bords, dans la classe dirigeante au Venezuela (comme aux USA). J’ai d’autant moins l’intention de m’encombrer d’œillères idéologiques, ici, que je ne saurais pas du tout mettre une étiquette sur le cas vénézuélien (et tant d’autres). Déjà, je doute qu’il y ait beaucoup de cogestion dans les grandes entreprises ni dans les petites ; peut-être peut-on y voir un peu de socialisme, au sens rigoureux, dans le fait que l’on y essaie de s’appuyer sur une quirielle d’associations de terrain ? Bref. Vous savez, pour moi le socialisme est avant tout une politique fondée sur le respect du besoin d’enracinement, à peu près rien à voir avec ce que les gens d’ici et maintenant, de tous bords, entendent par là. Au passage, je suppose que le marché noir, manifestement très répandu, était tout aussi développé avant Chavez, mais je ne vois pas bien le problème ; en tous cas la petite entreprise familiale qui vit du marché noir dans une société largement basée sur l’entraide et enracinée quelque part me semble bien plus proche de l’idéal socialiste que n’importe quel mammouth...

    Bref, je n’ai probablement pas tant de désaccord avec vous, et justement je m’en suis à peu près tenu à du factuel. Y compris dans les cas d’images truquées ou au sens détourné - j’ai écrit plusieurs dois qu’il me parait douter qu’il y ait besoin d’inventer quand il n’y a qu’à se baisser, mais je n’entends pas dire que ce n’est pas le bordel sur bien des aspects. Je reste quand-même méfiant, aussi, quant aux chiffres publiés par ici. Je vais tacher d’avoir un témoignage local détaillé. La dernière fois (quand j’y étais allé deux petites semaines), j’avais été surpris de voir le gouffre avec ce qu’on imagine d’ici. Et la dernière fois que je me suis penché sur certains chiffres avancés, j’en ai eu d’autres (suite du message en question ici et ).



  • sasapame sasapame 27 septembre 2016 12:22

    PS : malheureusement aussi, J. Sapir continue de se faire berner par Mélenchon, n’ayant pas compris la dialectique macabre de son projet européen.



  • sasapame sasapame 27 septembre 2016 12:12

    @Jean-Pierre Llabrés,

    Croyez-vous que nos politicards français soient meilleurs que ceux de l’Union Européenne ?

    Certes non, mais ce n’est pas du tout la question.

    Tout d’abord, je note que, quand vous écrivez « meilleurs », le choix des termes entretient une confusion entre compétence, d’une part, et sens politique voire moralité d’autre part. Mais dans tous les cas ce n’est pas la bonne question. Cela me rappelle, par contre, l’impression que m’ont déjà donnés votre texte et notre échange à plusieurs reprises : celle d’une trop courte vue du technicien qui ne tient guère compte d’aspects relevant plutôt de la philosophie politique.

    Une approche qui vous fait prendre la couverture d’un projet cynique par une structure institutionnelle tyrannique pour de l’incompétence. Au premier degré, la question n’est évidemment pas de savoir si votre analyse était juste - je dois même dire qu’elle me semble évidente, et ils ont même reconnu que le problème est bien connu - mais pourquoi le système ne donne jamais suite à de tels constats et propositions, tandis qu’il reprend opportunément des analyses erronées (on en trouvera toujours, le plus souvent involontaires mais, pour le coup, fruit de l’incompétence) pour persister dans l’ineptie. Sous Staline, par exemple, c’est bien connu, les techniciens compétents et honnêtes risquaient le goulag tandis qu’étaient promus et maintenus en place les analystes qui disaient au système ce qu’il voulait entendre, en soutenant ses orientations intenables.

    Soyons donc bien clairs, le problème n’est pas l’incompétence mais le caractère tyrannique de la structure, lequel repose in fine sur l’absence de souveraineté. Vous savez d’ailleurs que Jacques Sapir y insiste de plus en plus. Mais je note en passant qu’il a été lui-même bien trop long à la détente. Je considère qu’il continue à l’être, notamment parce qu’il n’a pas suivi le raisonnement institutionnel jusqu’au bout : seul un véritable État fédéral pourrait permettre les vastes transferts entre pays membres de l’UE, ce qui signifie évidemment que c’est niet. Je me permets à mon tour de vous renvoyer à mon article Agoravox (de 2012).

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