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sasapame

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41 ans. 3 enfants. Je refuse désormais toute étiquette, et je récuse quiconque entendrait se planquer derrière la mienne : c'est précisément en en faisant une icône qu'on détruit le message qu'un homme aura souhaiter transmettre - en somme : courage ! Quitte à m'étiquetter : scientifique  ; démocrate radical ; socialiste. A part le boulot qui paie mes factures (ingénieur en mécanique), j'ai travaillé, suivant mes voies et mes rythmes, sur des matières dont le nombre suffirait déjà, je le crains... à effrayer les impatients ! Disons, par ordre à peu près décroissant : Droit constitutionnel et dérivé, critique des institutions nationales actuelles / Critique des institutions européennes et stratégie de sortie de l'Euro / Réforme des institutions nationales / Monnaie / Systèmes spécifiquement impérialistes-totalitaires et moyens d'y faire face / Offensives idéologiques diverses et variées : - Arnaque du "changement climatique" (dossier que je suis le plus assidument depuis 10 ans - travaux scientifiques de fond, avec deux projets de publications ; réflexions politiques) et, plus largement écologisme scientiste contemporain ; - faux "antiracismes" forcenés, féminisme débile et autres conneries du genre, et plus largement toutes menées contre la cellule familliale, nationale et contre l'humanité, sionisme politque et idéologique, etc.) / Psychologie / Musique (composition et surtout arrangements, tous styles - guitare et chant à la marge) / Dessin (depuis toujours mon grand dada, certes toujours plus esseulé... - ici comme sur mon blog, en général les dessins et autres supports visuels sont de ma composition) / Éducation de mes enfants.

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  • Premier article le 21/06/2012
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Derniers commentaires



  • sasapame sasapame 25 septembre 2016 13:03
    @ l’auteur,

    il m’a semblé que cette citation pourrait s’avérer éclairante dans le contexte (s’agissant d’angoisse face à la Modernité) :

    « L’élite ne considérait pas que la destruction de la civilisation fut un prix trop élevé pour le plaisir de voir y accéder par la force ceux qui en avaient été injustement exclus dans le

    passé. Elle ne s’indignait pas particulièrement des monstrueux trucages historiographiques dont tous les régimes totalitaires se rendent coupables, et que leur type de propagande proclame avec suffisamment de clarté. Elle s’était convaincue que l’historiographie traditionnelle était un trucage de toutes manières, puisque elle avait exclu les déshérités et les opprimés de la mémoire de l’humanité. [...] cette injustice doublée d’une insulte troublait toutes les consciences sensibles depuis qu’avait disparu la foi en un au-delà où les derniers seraient les premiers. […] »

    « […] dans une atmosphère où se sont évaporées toutes les valeurs et les propositions traditionnelles […] il était en un sens plus facile d’accepter, plutôt que de vieilles vérités devenues de pieuses banalités, des propositions manifestement absurdes, précisément parce que nul n’était censé prendre ces absurdités au sérieux. La vulgarité et son refus cynique des critères reçus et des théories admises s’accompagnaient d’une tranquille acceptation du pire et d’un mépris de tous les faux-semblants qu’il était facile de prendre pour un style de vie courageux et neuf. Comme prévalaient de plus en plus les attitudes et les convictions de la populace – qui n’étaient autres que les attitudes et les convictions de la bourgeoisie, lavées de leur hypocrisie – ceux qui traditionnellement haïssaient la bourgeoisie et qui avaient volontairement quitté la société respectable ne virent que l’absence d’hypocrisie et de respectabilité, non le contenu lui-même. […] »

    […] l’élite intellectuelle des années 20 était persuadée qu’on pouvait jouer à la perfection le jeu ancien qui consiste à épater le bourgeois si l’on commençait à choquer la société avec une caricature ironique de son propre comportement. […] l’avant-garde ignorait qu’elle enfonçait non des murs mais des portes ouvertes, et qu’un succès unanime démentirait sa prétention à être une minorité révolutionnaire, en prouvant au contraire qu’elle était sur le point d’exprimer un nouvel état d’esprit de masse, l’état d’esprit de l’époque. […] La moralité double, telle que la pratiquait la bourgeoisie, devint le signe essentiel de l’esprit de sérieux, toujours pompeux, jamais sincère. »

    Hannah Arendt, Le système totalitaire (in Les origines du totalitarisme), édition du Seuil (nouvelle édition Gallimard, 2002), p 79-85.

    Il me semble toutefois (et sans trop préjuger de ce qui peut arriver, peut-être rapidement, par exemple à coup d’exploitation du terrorisme), qu’il faille tenir compte, pour le présent et pour les sociétés « occidentales », du fond idéologique « bisounours » et du fait que la population y est devenue sacrément allergique à la souffrance. Je ne peux m’empêcher de penser que, loin de témoigner d’un éloignement du fascisme, il s’agirait de son retour sous une forme inversée mais peut-être plus terrible encore.

    A ce fond délirant qui invite à la « révolution festive » quand ce n’est pas seulement à la branlette festive, s’ajoute notamment l’idée ô-combien absurde de « sauver la planète ». Je pense en particulier à l’idéologie « le changement climatique » (un oxymore et un pléonasme en trois mots) - derrière laquelle, accessoirement, on peut retrouver Rockefeller à tous les étages.

    « La propagande totalitaire a élevé la scientificité idéologique et sa technique prédictive à un degré inconnu d’efficacité dans la méthode et d’absurdité dans le contenu. […]
    En effet, d’un point de vue démagogique,il n’est pas de meilleur moyen d’éviter la discussion que de déconnecter un argument du contrôle du présent et de dire que seul l’avenir peut en révéler les mérites. »

    Hannah Arendt, Le système totalitaire (in Les origines du totalitarisme), édition du Seuil (nouvelle édition Gallimard, 2002), p 99.


  • sasapame sasapame 25 septembre 2016 12:21

    Citations en appui de l’accusation faite en introduction (cf. note 4).



  • sasapame sasapame 25 septembre 2016 12:11

    @Ar zen,

    Est-ce que les militants du FDG l’ont compris ?

    Bien sûr que non. D’une manière très générale, le FdG, Attac post-2006 et toute une myriade d’associations de gauche, ce sont quelques trostkards bien formés dans les étages et/ou dans la coulisse et une armée de gens qui n’ont pas pigé ça du tout (pour ne pas dire d’idiots utiles) pour le reste.

    De temps à autres, on aura besoin de leur mentir plus vertement. Par exemple, quand le FdG maintenait à l’écart le M’PEP (avant que ce dernier n’aille jusqu’au bout de sa logique et les envoie bouler tout court), ses dirigeants disaient aux militants que c’était lui qui ne voulait pas intégrer le FdG, ou encore (pour les questionneurs plus ardus) que c’était ses statuts qui le lui interdisait, et bien sûr il se servait quand-même de lui en lui donnant quelques rares places inéligibles sur des listes (j’ai assisté à cela aux premières loges, avec mensonges éhontés à la clef, côté PG essentiellement au plan national, côté PCF magouille et mensonges aussi bien au niveau local, et bien sûr aucune discussion du programme possible).

    PS.



  • sasapame sasapame 25 septembre 2016 11:57

    @Ar zen,

    merci d’appuyer le message.

    Pour les passants, en clair : non seulement ils savaient que l’euro était intenable, mais c’est précisément pour cela qu’ils l’ont accepté : justement parce que les peuples allait en chier à cause de la monnaie unique, ils allaient bien devoir se rebeller pour reprendre contrôle sur l’UE [en sortir serait rendu impensable]... ce qui leur imposerait de s’unir entre eux (on ne sait comment, malgré tant d’obstacles)..., condition de la formation de ce peuple européen sans lequel on ne peut avoir d’État fédéral.

    Voilà comment s’explique la position apparemment toujours ambivalente du FdG sur l’UE. C’est la bonne vieille stratégie trotskiste de la cocotte minute, l’indispensable seconde jambe pour le projet de destruction des nations et de mondialisation à marche forcée. Comme plus de gens l’ont compris, tandis que la première jambe s’attaque à la tête (les gouvernements), la seconde vise la base : agitation pseudo-révolutionnaire, pleurniche obscurantiste « écolo », défense hystérique des minorités, libération des femmes par le travail à la caisse, subversion de plus en plus pornographique, etc. Mais je tenais à vous faire connaître cette stratégie-là, sans quoi on ne peut rien comprendre de la manœuvre et on tend au mieux à croire que ce sont juste des idiots innocents.



  • sasapame sasapame 25 septembre 2016 11:46


    Une citation éclairante sur la macabre dialectique des bâtisseurs d’empire du clan FdG.

    En clair : ils ont voulu l’euro car, justement parce que les peuples allait en chier à cause de la monnaie unique, ils allaient devoir se rebeller pour reprendre contrôle sur l’UE... ce qui leur imposerait de s’unir entre eux (on ne sait comment, malgré tant d’obstacles)... condition de la formation de ce peuple européen sans lequel on ne peut avoir d’État fédéral.

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