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sasapame

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41 ans. 3 enfants. Je refuse désormais toute étiquette, et je récuse quiconque entendrait se planquer derrière la mienne : c'est précisément en en faisant une icône qu'on détruit le message qu'un homme aura souhaiter transmettre - en somme : courage ! Quitte à m'étiquetter : scientifique  ; démocrate radical ; socialiste. A part le boulot qui paie mes factures (ingénieur en mécanique), j'ai travaillé, suivant mes voies et mes rythmes, sur des matières dont le nombre suffirait déjà, je le crains... à effrayer les impatients ! Disons, par ordre à peu près décroissant : Droit constitutionnel et dérivé, critique des institutions nationales actuelles / Critique des institutions européennes et stratégie de sortie de l'Euro / Réforme des institutions nationales / Monnaie / Systèmes spécifiquement impérialistes-totalitaires et moyens d'y faire face / Offensives idéologiques diverses et variées : - Arnaque du "changement climatique" (dossier que je suis le plus assidument depuis 10 ans - travaux scientifiques de fond, avec deux projets de publications ; réflexions politiques) et, plus largement écologisme scientiste contemporain ; - faux "antiracismes" forcenés, féminisme débile et autres conneries du genre, et plus largement toutes menées contre la cellule familliale, nationale et contre l'humanité, sionisme politque et idéologique, etc.) / Psychologie / Musique (composition et surtout arrangements, tous styles - guitare et chant à la marge) / Dessin (depuis toujours mon grand dada, certes toujours plus esseulé... - ici comme sur mon blog, en général les dessins et autres supports visuels sont de ma composition) / Éducation de mes enfants.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/06/2012
  • Modérateur depuis le 08/12/2018
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Derniers commentaires



  • sasapame sasapame 25 septembre 2016 11:09

    @ L’auteur,

    Dans un article intitulé Qui a peur de la démondialisation ?, F. Lordon semblait mettre une (trop gentille) fessée à des membres du conseil scientifique d’Attac (Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé). Il y écrivait notamment ceci :

    "C’est qu’en effet il n’est pas d’autre prémisse possible au débat mondialisation/démondialisation que celle qui tient la souveraineté d’un peuple pour le concept-clé de l’époque moderne. La modernité, au sens conceptuel du terme, dont on verra sans peine qu’il s’oppose en tout aux bouillies des usages éditorialistes de ce mot, c’est que des communautés humaines se déclarent maîtresses de leur destin – souveraines. Voilà le fait constitutif de notre horizon historique et politique, la donnée cardinale dont l’ignorance condamne irrémédiablement à l’insignifiance. Or, à l’exact inverse de tous ses amis qui répètent en boucle qu’elle est la modernité même, la mondialisation est anti-moderne précisément au sens où elle organise la dépossession des souverainetés partout où elles existent, sans leur offrir la moindre solution de re-création. La substitution insistante du terme « gouvernance » à celui de « gouvernement » est bien là pour dire le projet général de la dégouvernementalisation du monde, c’est-à-dire de sa dépolitisation. Surtout pas d’Etat – quelle qu’en soit la circonscription –, donc pas de loi, à l’extrême rigueur des règles mais minimales et sans force, et surtout, bien sûr, de l’« éthique »… C’est dans cet univers libre de toute force politique souveraine, la seule qui serait capable de les contenir, que les forces du capital veulent être seules significatives à se mouvoir."

    Cela me semble très contradictoire avec ce que vous en percevez. Mais d’un autre côté, pour Frédéric Lordon, très clairement, l’union de la gauche, la gauche, passent avant la souveraineté nationale. Il a beau envoyer des calottes verbales à ceux de son clan (voir encore ici), en martelant que celui qui fait l’impasse sur la nécessaire souveraineté se condamne irrémédiablement à l’insignifiance, il continuera à s’acoquiner avec et à rejeter quiconque n’est pas du clan. Si je comprends bien, ce type tient un double discours ?



  • sasapame sasapame 25 septembre 2016 10:05

    Pour Frédéric Lordon, très clairement, l’union de la gauche, la gauche, passent avant la souveraineté. Il a beau envoyer des calottes verbales à ceux de son clan - voir notamment ici (voir encore ici) - en martelant que celui qui fait l’impasse sur la nécessaire souveraineté, se condamne irrémédiablement à l’insignifiance, il continuera à s’acoquiner avec et à rejeter quiconque n’est pas du clan.

    Pour une critique élargie de cette gauche égarée et sectaire, ne pas rater : Jean Bricmont : pour une critique de la nouvelle gauche. La « nouvelle gauche », en un mot, ce sont les droits de l’homme sans la citoyenneté. Projet funeste. Cette grille de lecture est très éclairante pour comprendre notamment pourquoi une énorme portion des classes populaires ne soutient plus la gauche. Cela étant, sauf exception accidentelle dans l’histoire, même l’ancienne gauche ne saurait être assimilée avec le socialisme. La gauche, c’est ni plus ni moins la gauche du parlement, un machin électoralo-électoraliste qui vous assurera toujours, sans se soucier de faire se trémousser Marx dans sa tombe, qu’un millionnaire élu peut, pourvu qu’il le veuille, œuvrer au bien des ouvriers et à leur émancipation. Mais la nouvelle gauche, c’est la même arnaque doublée de la mort de la nation.



  • sasapame sasapame 25 septembre 2016 09:26

    « Les ravages sociaux de l’euro, une stratégie délibérée »

    Stratégie qui a aussi été (et reste) celle de la gauche. Voyez plutôt :

    « Ce premier bilan très sommaire du traité de Maastricht peut induire l’idée que les marges de manœuvre des États-nations s’en trouvent plutôt réduites. Mais, si tel est le cas, c’est bien le fait d’un choix politique délibéré, et non d’une injonction des marchés. Et pour les néolibéraux, le traité de Maastricht rend bien le service qu’ils en attendent : il transfère une part essentielle des instruments de la politique économique vers une BCE dont les décisions ne sont soumises à aucun débat public, à aucun contrôle parlementaire, et qui de surcroît ne peut elle-même mener d’autre politique que celle conforme à la doctrine néolibérale et aux intérêts des détenteurs de capitaux. En outre, les néolibéraux espèrent bien que la monnaie unique favorisera une harmonisation sociale et fiscale par le bas : un pays qui veut soutenir sa compétitivité ou son économie ne peut plus agir sur son taux de change ou sur les taux d’intérêt, il lui reste en revanche la possibilité de baisser les impôts, d’alléger le coût du travail et c’est précisément là ce qu’attendent les néolibéraux. Ce pari néolibéral n’est pas gagné d’avance et la gauche fait alors le pari inverse : les populations n’accepteront pas la régression sociale ; la pression exercée par la monnaie unique fera monter la revendication d’un nouvel approfondissement de l’UE, pour consolider son « pilier démocratique » et son « pilier social ». Ainsi l’euro n’a pas été imposé par une force obscure ; il est le fruit d’un double calcul politique, à droite et à gauche, calcul trop peu souvent soumis à la ratification populaire.  »

    Jacques Généreux, Nous on peut ! (Seuil, 2011), p 58.

    Le grand mérite de ce monsieur aura été de dévoiler, dans ce passage, à qui sait lire, la macabre dialectique des bâtisseurs d’empire de son clan.

    Comment ne pas éprouver ici un sentiment semblable à celui que m’avait inspiré la lecture du livre Qu’il s’en aillent tous ! de J.-L. Mélenchon ? La position de ce dernier y tient également de la très haute-voltige, pour ne pas dire de la double-pensée… : il évoque ce même « pari européen » des responsables socialistes – quoique sans paraître assumer, lui non plus, sa part de responsabilité pour l’époque, mais la persistance de ses orientations européennes suffit pour en juger – ce qui ne l’empêche pas d’exhorter le peuple à fiche dehors tous ceux qui se sont rendus complices de l’édification de cette machine européenne ! Pour quelqu’un qui appellerait à sortir de l’UE, on pardonnerait assez volontiers. Mais là, non, je ne vois pas…

    « La stratégie de sortie du traité de Lisbonne sans sortie de l’euro est une stratégie d’action immédiate pour se libérer du carcan néolibéral et pour changer le rapport de force au sein de l’UE. A moyen et long terme, cette stratégie, en elle-même, ne résout aucune des insuffisances actuelles pour assurer une union monétaire soutenable [...] La stratégie proposée ne fait sens qu’en tant qu’étape susceptible de provoquer le choc nécessaire pour briser la domination du bloc néolibéral au sein de l’Union et de forcer à la renégociation d’un traité instaurant les conditions d’une union monétaire soutenable.  » (p 130)

    Comme je l’avais redémontré dans ce texte publié en juin 2012 sur Agoravox, les conditions d’une union monétaire soutenable, c’est rien moins que l’État fédéral. Ce que Généreux s’abstient toujours soigneusement de reconnaître...

    ... tandis qu’il écarte la « promesse illusoire d’une prochaine démocratie européenne » (p 32). Jean-Luc Mélenchon venait de prendre publiquement la même résolution dans son petit manifeste pour Qu’ils s’en aillent tous ! en se référant, lui, explicitement au « fédéralisme ».

    « [...] la monnaie commune n’est pas un système conçu pour le développement d’une intégration économique et politique entre les pays membres ; il s’agit d’un système conçu pour une coopération internationale visant à équilibrer et stabiliser les échanges entre des pays strictement indépendants qui ne cherchent pas à constituer un espace politique et économique intégré. [...] Si - comme je le pense avec la plupart des pro-Européens de gauche, qui mènent la bataille contre le traité constitutionnel européen et son clone de Lisbonne -, [...], on est fondés à attendre de l’Europe mieux qu’une simple coopération inter-États, fondés à soutenir un certain degré d’intégration politique. Un grand marché intégré avec des politiques communes peut évidemment constituer un atout considérable pour mener des politiques écologiques efficaces, pour nous protéger contre les politiques commerciales agressives d’autres puissances, pour développer l’activité et l’emploi, entreprendre des grands travaux et des programmes de recherche ambitieux, etc [...]. Si tel est le projet européen, alors une monnaie unique est un pas supplémentaire vers l’intégration souhaitée, d’autant qu’elle rapproche symboliquement les peuples. [...]  Il faut donc assurément se battre pour une refondation démocratique de ces institutions [de l’UE]. Mais, en attendant le succès de ce combat, c’est seulement au niveau national qu les électeurs peuvent encore peser sur les choix politiques, et c’est la confrontation des gouvernements nationaux qui détermine le rapport de force politique au niveau de l’UE.  » (p 133-135)

    Bref : votez pour nous, on va changer l’Europe...

    Jacques Généreux a été le secrétaire national aux affaires économiques du Parti de gauche, et fut et reste le concepteur de la doctrine de ce parti (« Plan B », ou « quatrième voie » dans le jargon personnel de Jacques Généreux), s’agissant de sa position (hautement foireuse et trompeuse) sur l’euro, qui est peu ou prou celle qu’a tenue Tsipras avec les résultats que l’on sait. Ces orientations, présentant la même position paradoxale, étaient déjà annoncées, également, dans la résolution du Congrès constitutif du Parti de Gauche et dans le petit manifeste de Jean-Luc Mélenchon pour Qu’ils s’en aillent tous ! (Jean-Luc Mélenchon signe ici la préface).

    J’ai tenu à citer amplement ce livre pour que les choses soient bien claires pour ceux qui continuent à se faire enfumer par la version trotskarde de la soi-disant opposition (c’est notamment le cas d’un Jacques Sapir, mais je pense surtout au commun des mortels et aux militants).

    PS : @ Fifi, la prochaine fois que j’écris un texte appelant sans détour à sortir de l’euro et de l’UE (c’est le cas des deux seuls textes que j’ai publiés sur Agoravox), lis-le avant de prôner la même chose en commentaire tout en ajoutant que j’enfume mes lecteurs...



  • sasapame sasapame 9 juillet 2016 21:35

    (suite)

    - Ensuite, on parle ici de gens qui ont quasiment rayé des pays de la carte, encore récemment et tandis que nous manquons chacun à notre devoir de faire rendre compte aux agents de la force publique. Par ailleurs, vous pensez bien que les juristes de cour vont essayer de vous rouler dans la farine avec sa « sémantique », avec la bénédiction de tous les collabos. Or ces gens nous menaçent gravement et dangereusement. Le crime est donc épouvantable, particulièrement répréhensible au regard du Préambule de 1789. Ce sont donc des monstres, et, pour la dernière fois, cet appel n’est évidemment pas conçu comme personnalisé. Je ne suis pas de ces Sénéchal nous-voilà qui vous vendent des constitutions conçues pour n’être adoptées que par la gauche. Sénéchal, nous voilà ! Vois, ton maître l’agent Santerre a fini un tour de circuit : il devrait sauter aux yeux que son propos devient carrément raciste.

    - Ah, mais il y a surtout la référence aux nazis a également pu être très très mal interprétée, me dit-on dans l’oreillette. Merde, quand même. Ah, chouette, une bonne gamelle à lui mettre au cul. Or ce serait tout bonnement confondre le niveau d’atrocité et l’étendue de crimes, d’une part, et, d’autre part, le degré de perfectionnement de l’écran de fumée institutionnel. Ce qui n’a rien à voir - ratée la gamelle, paix. Est-il difficile de voir que, dans le cadre d’une critique des institutions, quand je parle ici de « rêver de », je songeais au moyen, pas du tout à sa finalité, laquelle n’a justement aucune raison d’être proportionnelle au moyen, pour la simple raison que nous nous situons là dans deux régimes tyranniques - plus exactement, totalitaires ? Autrement dit, n’en déplaise aux confusionnistes sans foi ni loi, ni les émotions ni l’ampleur du crime n’ont ici de place : ici, le crime se mesure en fonction de "l’amplitude de vide institutionnel totale" (pardon, je n’ai guère mieux comme formule) ainsi que du niveau de raffinement manipulatoire du régime. C’est ainsi, là encore, jouer sur des comparaisons insensées.  C’est donc de la pure désinformation. Dans le cas de l’UE, je visais logiquement, à la fois l’étendue et la complexité de la bureaucratie, la largeur des passerelles vers des pouvoirs supranationaux, privés, etc. et, par ailleurs, je pensais effectivement, tout particulièrement, "au degré de raffinement, de systématisme, d’emploi - désormais de plus en plus fou et comme se reproduisant mécaniquement - de la torture spirituelle appliquée délibérément, scientifiquement et massivement sur son propre peuple", une notion non étrangère au propos en ce sens qu’elle implique « aussi » un sorte de « chiffrage des moyens ». Faudrait-il en plus me faire le coup de me dire que je lance des concours de notation des souffrances entre deux séances de torture de chats ? Les outrances du terrorisme intellectuel à la sauce oui-oui commencent à me courir... J’invoquais donc ici, en particulier, l’idée que, sur de nombreux plans sujets à la manipulation méthodique (lesquels ne le sont pas ?) et de l’avis de maints experts critiques, on a probablement surpassé tout ce qu’on a jamais vu d’horreurs. On comprend que les non encore décillés vont avoir de mauvaises surprises en se réveillant, pardon. C’est une attaque globale contre l’humain. Au passage, certains auront appris à reconnaître que l’impérialisme écologiste - ne parlons pas du délire climatique, conçu en remplacement de la menace nucléaire (la menace de guerre traditionnelle ne procurait plus le moteur nécessaire pour garder les troupeaux de bêtes humaines) - repose sur un obscurantisme fanatique dévoué à un racisme contres les humains. Mais je m’égare. Enfin, l’affaire devient un peu ridicule si l’on considère qu’on ne peut exclure, par exemple, les implications d’une complicité objective avec un Walter Hallstein.


    - La Couronne britannique, on le sait, a décidé de sortir de l’UE. Autrement dit, il est concevable qu’une certaine élite plus ou moins mondialisée orchestre ce qui est parti pour être un écroulement « contrôlé » de l’UE. En spéculant à mort au passage, comme d’habitude, pratique qui permet accessoirement de convaincre les foules que les marchés ne sont pas contents (et que les "marchés financiers" seraient des marchés, quand bien même la demande, en l’espèce, la fabrication du pognon et autres dérivés, ne coûte à peu près rien) - l’UE ne pouvait évidemment devenir qu’un régime du délit d’initié permanent.

    - Pour diverses raisons, je gage que cet appel pourrait se voir largement soutenu dans la population mais que ce ne sera vraisemblablement pas le cas pour aucun parti ou presque, et pour peu de médias - ne parlons pas du gouvernement ni de la « Justice » de ce régime despotique. Une portion du peuple a beau voir le roi nu, en attendant le peuple est poil.

    - Bref, vous comprendrez sans doute par vous-mêmes que ce texte serait l’objet de déni et d’enfumage complet de la part du « Juge », d’une part, et de ces sempiternelles attaques terroristes contre la pensée, d’autre part. Gageons donc qu’il fera même, par ailleurs l’objet d’un total ostracisme de la quasi-totalité des organisations politiques. Il est déjà manifeste, en tous cas (voir mon message précédent, ci-dessus), que ce texte fait déjà l’objet d’une censure politique.

    - On l’aura compris, ils diront que c’est le fait d’un hurluberlu ayant viré de bord, un parfait amateur n’ayant jamais pris un cour de droit (c’est parfaitement vrai). Les citoyens jugeront. Encore faut-il qu’ils puissent le lire.

    - Ils diront encore que ce texte appelle à on ne sait quelle visée nationaliste, composée ou vaguement ressuscitée pour l’occasion sur l’écran. Il s’arrangeront du reste - pourquoi s’en priver ? - pour installer l’idée que je serais en grave excès de testostérone et un brin sadique surtout, emballant le tout dans un slogan évoquant un appel à la violence - tandis qu’un Mélenchon, après avoir dupé les gens depuis des années au sujet de son réel projet européen, multiplie désormais les approches racistes. Ils diront aussi « naturellement » que cet appel est un clair encouragement à la guerre civile. Voire à la guerre. Tandis qu’il mettront vraisemblablement au pouvoir madame Le Pen en 2017 - non pas bien sûr du fait d’on ne sait quelle vilénie spécifique et incurable mais parce que ce sera évidemment le prétexte à lancer la guerre des nouvelles couronnes de l’Europe contre la République renaissante.

    Que dis-je, bien « mieux »  : cet appel, ils n’en parleront tout simplement pas.


    - Ainsi vous commettriez sans doute un acte de courage en le faisant suivre.

    - Il est très important aussi d’en faire des copies : sans faire aucune insulte à personne, étant donné son objet, la pérennité du texte - et de ses annexes en commentaire - ou ailleurs ne me paraît pas assurée. Sur Agoravox, ils les forceront probablement d’une inexactitude formelle sur un point de détail et sans grande portée. Mais surtout ils tairont l’affaire.

    - Enfin, si vous trouviez certains désaccords importants, merci de me préciser notamment, ce qui, selon vous, pourrait être rédhibitoire, en vous efforçant de ne pas me prêter d’intentions particulières que je tacherais soi-disant de masquer. D’une manière générale, je vous invite à garder votre sang-froid.


  • sasapame sasapame 9 juillet 2016 21:32

     
    Il m’a semblé qu’il me faillait repasser pour clarifier quelques points sur lesquels, moyennant du moins une mauvaise foi certaine, on pourrait m’avoir parfois mal compris.

    - Cet appel - ainsi que ses annexes établies en commentaires - sont personnels et n’engagent évidemment personne d’autre. Ce n’est pas parce que j’ai travaillé avec quelqu’un, surtout dans le cadre d’un parti, qu’il est mon associé. Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant. Tous les coups sont permis, aujourd’hui (pour rappel, la tyrannie c’est la jungle).

    - L’idée d’un quelconque appel à la violence n’a pas de sens : dès lors que le coup d’État serait reconnu par une assemblée souverainement constituée, tout agent de la force publique serait tenu d’obéir sur le champ à son devoir, et donc de désobéir au despote et contribuer à sa démission et à son arrestation. Il s’agit donc, tout simplement et en toute légalité : 1. d’appeler librement la Nation à constituer souverainement un corps de Salut public, qui établirait la réalité du coup d’État qu’a connu la France en 1992 ; 2. le cas échéant, de rappeler à l’ordre souverainement les serviteurs publics. Il n’y a évidemment là que de purement républicain. Quand on voit des réactions pareilles, en particulier, on comprend bien ce que signifie avoir perdu sa constitution depuis longtemps. Invoquer ici l’appel à la violence revient ni plus ni moins à déféquer sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Merde, quoi.

    - Pas la Déclaration des droits de l’homme (homme sujet de l’ONU), bien sûr... mais là encore, ça va beaucoup mieux en le disant . L’erreur est si fréquente (je l’ai même entendue, au moins une fois, de la bouche de F. Asselineau). Il faut dire que c’était peut-être voulu, tiens... Au passage, qu’est-ce que la « nouvelle gauche » au sens de J. Bricmont, sinon les droits de l’homme sans les droits du citoyen (voir aussi le dernier chapitre) ?

    - Dans la perspective stratégique proposée, je le répète : il est grand temps de rappeler clairement qui est supposé détenir le Pouvoir, et non plus seulement de s’épuiser à ressasser à toutes les sauces le fait que l’on cherche en vain où est le vrai pouvoir. Cela pourra effectivement paraître révolutionnaire. Pas très étonnant : c’est le paradigme de 1789...

    Arrêtez-donc, tous, de vous faire mener par le spectacle des dessous des crapuleries de personnes privées ou de politiciens étrangers. C’est le leurre fatal.
    Exigez tout simplement, au nom du peuple français, le rétablissement immédiat et sans condition de la République, en prévoyant qu’un refus de se rendre aggraverait la peine.
    Il suffisait juste rappeler cela, simplement en langage clair : cette même Déclaration qui fait la Nation française souveraine leur indique aussi la voie dans son Préambule...

    - J’attends volontiers la réaction de tout juriste honnête. Que les juristes me contredisent donc sur le fond, en remballant, cela va sans dire, leurs manipulations par l’emballage à l’attention des masses.

    - Le ton parfois glaçant a pu choquer certains. Je le comprends très bien, mais je crois pouvoir dire qu’ils se méprennent. En un mot d’abord, quand ma voisine conçois son idée de ce qu’est un monstre, je n’ai pas à préjuger de ce qu’elle a dans la tête, si on entend par là les détails, les couleurs. Pardon, il faut donc ici se placer dans une sorte de perspective kantienne de la proposition, ce qui consiste à essayer de se placer du point de vue de la volonté générale, ce qui suppose de veiller à ne pas faire de projection arbitraire. Or là où le ton est concerné, est-ce à ma personne de fixer sa couleur ? Ce n’est pas à moi de postuler ici, par exemple, que la majorité de mes concitoyens est contre le rétablissement de la peine de mort - ou plutôt, pour l’abolition de l’abolition de la peine de mort pour tous (toute ressemblance...) - et ce n’est évidemment pas non plus la vocation de ce premier appel à moi de fixer, par exemple, la limite haute de la peine proposée. Il faut ensuite considérer (qu’on l’aime ou pas) le ton pamphlétaire qui soude les parties cet appel aux Français, et se rappeler là encore que je tache de me mettre à la place de tous. Quoi, ils voudraient nous infantiliser sans fin ? Nous l’avons compris. Pas de larmes de crocodile, désarmeurs de peuples tititainisés en masse. Or ce n’est pas parce que j’ai passé ma courte carrière à gauche et que ne communie pas des masses avec l’équipe de France de football que je peux me permettre, dans un texte de cette nature, d’ignorer le sentiment de mes autres concitoyens plus ceci ou plus cela. Ceci d’autant moins à cause de l’importance de la symbolique. Il me navre de me sentir presque forcé de faire de tels aveux, d’autant plus que, comme je viens de le dire, je ne vois pas le rapport avec la question, reste que je ne suis pas, personnellement, pour que l’on ré-applique la peine de mort dans le cas concerné ici (ni dans celui de Louis XVI). Je pense qu’il faudrait trouver un châtiment moins barbare et sanglant : la perpétuité assortie de 100 fessées déculottées appliquées en prime time me suffiraient déjà amplement. Ce n’est pas parce qu’on fait l’histoire qu’on la refait dans le même sens et en bloc. Reste que ce ne sont pas des fessées qui font peur aux prévenus.

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