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sasapame

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41 ans. 3 enfants. Je refuse désormais toute étiquette, et je récuse quiconque entendrait se planquer derrière la mienne : c'est précisément en en faisant une icône qu'on détruit le message qu'un homme aura souhaiter transmettre - en somme : courage ! Quitte à m'étiquetter : scientifique  ; démocrate radical ; socialiste. A part le boulot qui paie mes factures (ingénieur en mécanique), j'ai travaillé, suivant mes voies et mes rythmes, sur des matières dont le nombre suffirait déjà, je le crains... à effrayer les impatients ! Disons, par ordre à peu près décroissant : Droit constitutionnel et dérivé, critique des institutions nationales actuelles / Critique des institutions européennes et stratégie de sortie de l'Euro / Réforme des institutions nationales / Monnaie / Systèmes spécifiquement impérialistes-totalitaires et moyens d'y faire face / Offensives idéologiques diverses et variées : - Arnaque du "changement climatique" (dossier que je suis le plus assidument depuis 10 ans - travaux scientifiques de fond, avec deux projets de publications ; réflexions politiques) et, plus largement écologisme scientiste contemporain ; - faux "antiracismes" forcenés, féminisme débile et autres conneries du genre, et plus largement toutes menées contre la cellule familliale, nationale et contre l'humanité, sionisme politque et idéologique, etc.) / Psychologie / Musique (composition et surtout arrangements, tous styles - guitare et chant à la marge) / Dessin (depuis toujours mon grand dada, certes toujours plus esseulé... - ici comme sur mon blog, en général les dessins et autres supports visuels sont de ma composition) / Éducation de mes enfants.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/06/2012
  • Modérateur depuis le 08/12/2018
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Derniers commentaires



  • sasapame sasapame 26 septembre 2016 19:49

    @foufouille,

    je ne sais pas si elle est libérale ; je sais en tout cas qu’elle est impérialiste ou pro-impérialiste, consciemment ou non selon les intéressés.

    Ce que je crois comprendre aussi, c’est que la plupart des gens que je qualifierais plutôt d’ultralibéraux pratiquent une double-pensée criante (quand ils ne sont pas idiots). En un mot, ils sont impitoyables - souvent à raison, je trouve, mais tout aussi souvent sans regard pour la réalité institutionnelle - quand il s’agit de dire qu’une économie administrée va entraîner la possibilité de gros conflits d’intérêts et la corruption en haut lieu, mais ils s’autorisent à croire au Père Noël quand il s’agit de laisser-faire intégral, comme s’il n’avait pas autant de chances que cela se produise (par des voies différentes).

    Il est également facile, considérant la pratique, de dire que le Venezuela est un pays relativement corrompu, moins d’avouer qu’il l’était encore un peu plus avant Chavez, ou de se figurer que les USA, la France, etc. sont peut être plus corrompus encore : au Venezuela, c’est plus visible, ça concerne le premier flic de base venu ; en « occident », c’est surtout du grand banditisme.

    Celle-là était pas mal non plus...

    Au passage, pour le lien indiqué en première partie de ma note (1), c’était un commentaire en trois volets - donc remonter à l’article concerné et dérouler les messages de la fin.



  • sasapame sasapame 26 septembre 2016 19:29

    @Jean-Pierre Llabrés,

    je n’ai pas encore lu votre texte, non (je comptais le faire à l’occasion), mais il ne me semble pas que cela empêche cette réponse.

    Vous pouvez toujours partir du principe que les volontés des gouvernements donneurs sont purement bienveillantes, et je ne doute pas que vous trouverez bien de l’incompétence ici et là, dans bien des cas, mais ce n’est pas mon propos.

    Ce que je notais simplement, c’est que, comme beaucoup l’ont compris notamment depuis le plan Marshall, il est très facile d’imposer une politique à un pays sous le couvert de lui donner de l’argent. Déjà qu’en lui prêtant... (voir par ex. la longue histoire de la Banque mondiale).

    Bref, nous parlons de deux choses différentes. Je ne nie pas votre argument a priori. A vous de ne pas nier ce qui sort de votre analyse - mais je vais lire votre texte.

    Au passage, il y avait une incohérence interne dans le passage : il peut bien y avoir financement, en partie, d’emplois locaux ; je voulais dire ici que l’argent donné repart dans le pays donneur quand il fait appel, souvent contraint, à des services produits dans le pays donneur.



  • sasapame sasapame 26 septembre 2016 19:06

    @Jean-Pierre Llabrés,

    La démographie croît à proportion du degré de pauvreté des populations. Le problème démographique, ainsi que celui de l’émigration économique, se résoudra à mesure que les pays sous-développés accéderont au statut de pays développés.

    Tout à fait d’accord avec vous. Je crois même pouvoir dire que c’est l’évidence, mainte fois démontrée par la pratique.

    Dommage, cependant, que vous ne poursuiviez pas le raisonnement :

    - or, pour se développer sérieusement, il est évident que les pays ont un impérieux besoin de brûler des énergies fossiles.

    - Ce qui, au passage, nourrit les plantes, base de la chaîne alimentaire.

    Mais pour ce faire, il faut déjà prendre conscience que cette affaire de CO2 bouleversant le climat est une arnaque. Je me suis assez longuement exprimé à ce sujet plus bas, sur cette page, sur le volet politique ; côté scientifique, je ne le ferai pas sauf si la discussion s’installait, je ne peux malheureusement pas résumer ma bibliothèque et tant d’autres lectures à chaque fois que de tels débats sont lancés ici et là.

    S’agissant de la pollution réelle (notamment celle de l’air et celle des rivières), il a pu être observé par ailleurs, dans l’immense majorité des pays développés, qu’elle avait fini par baisser après avoir atteint un seuil (autour des années 1960-70). Autrement dit, qu’à population stable et même légèrement croissante, le développement n’engendre une pollution croissante que dans un premier temps, avant que soient dégagés les ressources et les volontés pour en finir avec telle et telle nuisance.

    C’est pourquoi, depuis les Indépendances, dans les années 1960, a été créée l’Aide Publique au Développement (APD) [Économique ?] que les pays développés financent depuis 60 ans à raison d’environ 140 milliards d’Euros annuellement, aujourd’hui, avec l’immense succès que l’on sait... notamment dans le domaine des produits vivriers qui constituent l’essentiel de la nourriture de ces populations. Si l’APD n’est pas rendue plus efficace, l’immigration économique illégale n’est pas prête de tarir ! ! !

    Certes, mais l’aide au développement, à l’instar du plan Marshall et tout autre avatar, n’a globalement jamais aidé les pays visés : à part quelques relais et hommes de paille sur place, cela finance essentiellement des emplois dans le pays « donneur » ; ce dernier préfère logiquement financer par ce biais des productions (mono-vivrières massives, dans le cas de l’agriculture) destinées à l’exportation ; idem, il impose couramment ses autres conditionnalités comme, souvent, des la création de routes et autres infrastructures permettant de faire circuler les biens et les sources d’énergie pillées.

    Notez au passage que, vu la note ahurissante présentée à chaque COP pour supposément sauver la Terre (d’après les délirants calcul du GIEC lui-même, ce serait quelques centièmes de degrés en 2100, autant dire quelques semaines de répit...), les États appelés à payer risque fort (ils le font déjà) d’amputer d’autant l’ « aide » en question. Faut-il s’en plaindre ? Si vous croyez à ce cinoche, je vous laisse voir.



  • sasapame sasapame 26 septembre 2016 17:23

    En 2010, une association nommée 10:10 a sorti un petit film intitulé No Pressure. Je déconseille fortement aux âmes sensibles de le visionner : il est d’une violence épouvantable. Pour eux, disons, je résume le tableau. On se trouve d’abord dans une salle de classe. C’est la fin de la journée, les mômes s’apprêtent à s’en aller. Lumière glauque. L’institutrice, d’une voix aussi flippante que doucereuse : au fait, les enfants, il y a une superbe idée qui court. Il s’agirait que chacun d’entre nous réduise ses émissions de CO2 de 10%. J’adorerais que vous et vos familles, etc. Pas de pression, bien sûr. Mais, oh, j’aimerais juste savoir qui d’entre vous pourrait le faire. La plupart des élèves lèvent la main. Quelques autres manifestent un certain désintérêt. Sonnerie de fin de classe. Oh, juste avant que vous partiez, il faut que j’appuie… sur ce petit bouton, là. Les quelques élèves qui n’avaient pas montré d’entrain pour la proposition de la sorcière explosent, leur sang, leurs tripes et boyaux éclaboussant de partout, sur les tables, sur les vêtements et sur le visage de leurs voisins. La suite du film reproduit le même genre de scénario : dans une assemblée d’entreprise, dans une équipe de foot à l’entraînement, dans un studio de musique.

    Cela s’achève sur une musique de Radiohead (gracieusement donnée pour le film, comme d’ailleurs tout le boulot des figurants et autres), musique qui figure d’ailleurs dans l’album (In Rainbows) que je préférais… Depuis, je n’arrive plus à écouter ce groupe. Thom Yorke, grand ambassadeur de la psychose climatique (il était encore à la COP21 pour y jouer le DJ…), n’a jamais rien dit, ni avant ni depuis, pour marquer son désaccord avec cette horreur. Une musique de Radiohead (une autre, d’un autre album) conclut également le film The Age of Stupid que je voudrais surtout vous signaler ici (faute de pouvoir le commenter…) tant c’est une perle de « confusionnisme vert ». No pressure a été co-écrit par Richard Curtis et par Franny Armstrong, qui est l’auteure de The Age of Stupid.

    L’association 10:10 a retiré ce film immédiatement après sa diffusion – en précisant toutefois qu’elle ne ferait rien pour demander le retrait de la vidéo des divers sites qui l’ont fait suivre. Car ce film a évidemment suscité bon nombre de réactions atterrées. Y compris de la part de certains sponsors de l’association, qui s’en sont retirés. Je ne sais pas, au passage, si c’est le cas de l’entreprise qui produit le missile Exocet…, entre autres partenaires de 10:10 – il avait déjà été reproché à cette association de n’être pas très regardante sur ses sponsors, à quoi elle a répondu que la seule chose qu’elle exige est qu’ils soient engagés dans la lutte contre le CO2 (je n’ai malheureusement pas retrouvé cette info dans ma dernière recherche… fait ch…).

    Évidemment, j’invite les curieux, s’ils ne sont pas trop sensibles, à regarder cet horrible spot, ainsi qu’à se renseigner sur les critiques qui ont été faites et sur les explications que l’association a données s’agissant de ce qu’elle voulait faire passer comme message et sur le choix de la « forme ». Quelques notes seulement. D’abord, No pressure ne saurait être considéré comme étant une production de commande qui aurait surpris son commanditaire. C’est d’ailleurs une chose qui a été admise par 10:10. Du reste, le précédent film de Fanny Armstrong, The Age of Stupid a justement été à l’origine de la fondation de l’association 10:10, et Fanny Armstrong a co-écrit No pressure. Je n’ai certes pas retrouvé son nom dans la présentation du directoire – présentation ô combien corporate d’une équipe âchement étoffée pour une pauvre petite assoce qui aurait du mal à boucler ses fins de mois (il faut noter au passage, ce qui n’est pas un détail, que cette nana a « probablement inventé le crowdfunding »).

    Ensuite, il est important de noter que les auteurs, bon nombre de membres de l’association, mais aussi des journalistes de grands médias et bien des acteurs d’associations de « sauvetage de la planète » ont sincèrement perçu de l’humour (« à la Monty Python ») dans le propos. Sur le fond, enfin, je souligne que les victimes des explosions sont frappés précisément non pas à cause de leur incrédulité mais à cause de ce qui est perçu (par les croyants) comme de l’apathie vis à vis d’un danger supposé avéré et entendu, donc forcément reconnu par tous en principe. C’est en effet la problématique principale telle qu’elle apparaît aux auteurs et autres commanditaires : sachant qu’on va à la catastrophe, sachant que c’est indéniable et sachant que tous les gens le savent, comment tant de gens peuvent rester apathiques, et comment peut-on encore s’y prendre pour les faire réagir ? Autrement dit, il ne s’agit pas à proprement parler de menacer de les zigouiller, mais il s’agit précisément de dire qu’il est absolument inacceptable de rester apathique sachant que la société va au devant d’une terrible menace. Au second degré, leur sacrifice mis en scène vise évidemment à dire que ce vis-à-vis de quoi certains restent apathique est une chose qui va coûter la vie à des humains. Problème : ces nuances n’enlèvent rien au caractère proprement fasciste de la démarche.

    Autre curiosité, Franny Armstrong est la fille de Peter William Armstrong, un personnage qui s’est illustré par son implication dans plusieurs campagnes à forte odeur mondialiste :

    – Peter William Armstrong est l’un des deux fondateurs de l’ONG OneWorld – avec ses filiales OneWorldTV et OneClimate -, nième avatar de l’ingérence droit de l’hommiste « à la Soros », orienté plus spécifiquement dans l’utilisation des nouvelles technologies pour application aux méthodes de « lobbying citoyen ». Parmi les principaux donateurs de OneWorld en 2015 (2) on peut noter la fondation Ford, la fondation McArthur, des programmes de l’UE pour le suivi d’élections en Guinée Bissau et en Birmanie… ainsi qu’ Oxfam Novib (en particulier pour des interventions relatives à des élections au Sénégal et au Mali). Oxfam Novib est la filiale hollandaise d’Oxfam. A l’origine, il s’agissait d’une organisation nommée Novib. Le sigle Novib correspond à Organisation Néerlandaise pour l’Aide Internationale. Depuis sa fondation en 1956 jusqu’à 1971, Novib a été présidée par… le Prince Bernhard. OneClimate fut notamment impliqué dans la conférence des « peuples » sur le changement climatique, en particulier à Poznan (Cop14). A sa conférence, les deux principaux intervenants furent Franny Armstrong et Yves de Boer. Ce dernier fut le directeur (entre 2006 et 2010) de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique – il est précédemment passé par une autre des multiples officines du cru de Maurice Strong : le Programme des Nations unies pour les établissements humains », dit « UN-Habitat », après avoir dirigé ce genre d’activités dans le cadre de la politique étrangère hollandaise (officines gouvernementales, ONG, ONU, business, les cloisons sont bien minces…). « Surveillance », « lobbying citoyen » et autres soutiens partisans dans le cadre d’élections en Birmanie, au Sénégal, en Guinée Bissau, au Mali (gageons que ça a aussi bien bossé au Nigéria) ; probable ingérence aussi en Iran (1) ; Prince Bernhard… Difficile de ne pas songer aux petites affaires d’un géant du pétrole dont l’histoire – tiens – commence par un partenariat anglo-hollandais. Cette Royal Dutch Shell… qu’on retrouve en si belle place dans le « reportage » de sa fille. La chose, précisément à cause de son incongruité apparente, devrait donner à réfléchir à ce qu’est la dialectique mondialiste.

    – Repéré par le directeur des programmes religieux de la BBC John Lang, Peter William Armstrong écrira et produira en particulier l’émission The Sea of Faith, qui inspirera le réseau du même nom. Un réseau dont la vocation est ouvertement de laïciser le christianisme (et de l’affranchir de sa tutelle institutionnelle que sont les églises) sous couvert de refonder une religion universelle – mille contre un qu’un Pierre Hilard aurait tôt fait d’inclure l’offensive dans son analyse du « noachisme » (ce n’est pas ma tasse de thé mais m’a semblé utile de le noter).

    – L’une de ses réalisations les plus célèbres, dite « Domesday Project », a consisté en une forme de reprise en mode 2.0 (avec financement UE) d’une entreprise, remontant à l’Angleterre du XIe siècle, qui fut curieusement intitulée « Le livre du jugement dernier »… et qui visait à opérer un recensement intégral de tout ce qui pouvait rapporter du pognon à un gouvernement absolutiste entreprenant de se faire prêter allégeance par tous les souverains féodaux du pays…

    (1) Voir le profil de la présidente actuelle d’Oxfam Novib, Farah Karimi.



  • sasapame sasapame 26 septembre 2016 17:19

    Le Club de Rome a craché le morceau il y a déjà 25 ans, au lendemain de la chute du mur de Berlin, mais les grandes lignes du projet remontent à l’apogée de la guerre froide : l’instrumentalisation d’une menace de pollution généralisée de l’air a été retenue comme candidat de premier choix comme substitut à la guerre, permettant de remplir toutes ses fonctions économiques, de politique intérieur et impérialistes. Le top du top, en la matière, a finalement été une menace climatique. Réelle ou avérée (le rapport de 1991 du Club de Rome, intitulé « La première révolution mondiale », note qu’il suffirait déjà simplement d’instrumentaliser les données des observatoires en place – en l’espèce, climatique, n’importe quel amateur un peu assidu peu comprendre que quels tris judicieux, toujours dans le sens qui convient, suffisent). Il souligne aussi, bien sûr, comme le faisait le Rapport de la Montagne de Fer dans les années 1960, que ledit problème (inventé) doit avoir, et a effectivement, le don de nécessiter une mobilisation active de la force publique. Avant comme après cette sortie, il n’est pas difficile, pourvu qu’on cherche un peu, de retrouver le nom de la famille Rockefeller aux premières loges, dans cette affaire.

    Ainsi, le Rockefeller Brother Fund se vante lui-même (dans son rapport d’activités 2005-2010, en ligne sur son site) d’avoir beaucoup misé et sans cesse (contrairement à d’autres) depuis 1984, cherchant 1) à établir l’existence d’un consensus et 2) à transférer le dossier dans le bain politique (en clair : d’avoir dévoyé et instrumentalisé la science), d’avoir poussé à la création du GIEC, d’avoir joué un rôle majeur dans le coup d’éclat d’Al Gore à Kyoto (parlant textuellement d’une campagne médiatique bien orchestré) avec en vue un traité contraignant. Ainsi la liaison entre les Rockefeller et Maurice Strong, grand architecte officiel du sommet de la Terre et de tant d’autres « avancées » onusiennes sur le mode « vert », par ailleurs baron du pétrole notoire et grand promoteur de délires new-age sous tampon d’ONG reconnues et financées par l’ONU, est clairement établie, et d’ailleurs revendiquée (lire notamment le long chapitre que consacre Jean-Michel Bélouve, dans son livre La servitude climatique, à ce sombre personnage), et ce par et ce bien avant la fondation du Club de Rome (en 1968).

    L’économiste John Galbraith, dans son compte rendu du rapport dit « de la Montagne de Fer », rapport qu’il tient à authentifier en certifiant qu’il avait été invité à être de la partie, note : « je connaissais bien l’endroit, Iron Moutain étant le siège principal du comité de sélection créé par la Chase Manhattan Bank. [de Rockefeller] » – cité dans Pascal Bernardin, L’empire écologique, (édition Notre Dame des Grâces, 1998), une enquête remarquable sur la construction générale de l’offensive mondialiste « verte » et « participative », sur ses mécanismes et son idéologie. En tout état de cause, la filiation avec le rapport du club de Rome de 1991 est évidente, et une analyse d’ensemble indique clairement que c’était déjà le cas pour le fameux rapport de 1972 (« Halte à la croissance »). Inutile de rappeler qui a donné le terrain sur lequel on a bâti les locaux de l’ONU à New-York, puis paya 1 milliard de dollars pour s’offrir le droit de posséder une « fondation ONU » à l’intitulé aussi trompeur que celui de « banque nationale » s’agissant d’une banque centrale privée. Encore Rockefeller.

    Ainsi encore, au hasard (info de votre serviteur), de cette convocation (reproduite en annexe 1 du texte de Richard Lindzen (prof au MIT, l’un des plus grands « climatologues » renommés comme poils à gratter du GIEC) « Science du Climat : Est-elle, de nos jours, apte à répondre aux questions ? » – article extrêmement intéressant par ailleurs) : « 11 Juillet 2008 — Au nom du comité organisateur, et des co-sponsors du groupe de travail, le GIEC, WCRP, IGBP, US National Science Foundation, et Climate Central, nous avons le grand plaisir de vous inviter à assister à un « Groupe de travail commun IPCC-WCRP-IGBP : Nouvelles Directions Scientifiques et Activités intéressant le GIEC AR5 » qui se tiendra les 3 au 6 mars 2009 [à Honolulu]. » Curieux intrus dans la liste des sponsors : Climat central n’est pas une agence intergouvernementale, ni une académie, mais un think tank (carbocatastrophiste), parmi les financiers duquel on trouve deux fonds (fondations) de la famille, ce qui se vérifie aisément en ligne, à la source. On retrouve encore Climat central, du moins une chercheuse échangeant avec son email domicilié dans cette boutique, dans l’organisation du meeting du 21-23 janvier 2009, également en phase de préparation — et de défibition des orientations » de l’AR5 (climate gate email n°1224035484, où voit passer quelques commentaires suggestifs d’étonnement vis-à-vis du rôle que jouent diverses agences US dans l’organisation, y compris l’USAID). Idem, s’agissant d’une personne qui, manifestement, chapeaute à la fois le financement et la forme et le fonds du programme pour la 13e du groupe de travail sur la modélisation climatique, dans le cadre de l’IDAG (c.à.d. l’autorité scientifique internationale pour l’ «  attribution » (des causes), centre névralgique de la pseudo science en question) — email n°1252672219.

    Qu’importe le sérieux de la documentation, le chien de garde imbécile heureux qui se croit libertaire ne veut tout simplement pas entendre prononcer le nom. Même un jeune lecteur d’Harry Potter aura compris que le pouvoir risque d’être particulièrement puissant quand il a celui d’empêcher qu’on parle de lui… Mais cette demi-vérité et autres blagues mises à part, le gros du problème n’est pas là, il est que les encartés quelque part ne lisent rien à la source. Dans le cas du dossier climatique et, plus largement environnemental, c’est bien simple, ils sont complètement illettrés, et d’ailleurs plus ils le sont plus ils en causent, alimentant le délire avant que les zélotes illettrés de la génération suivante s’y collent à leur tour.

    Qui prend seulement la peine d’aller lire, sur le site même de Greenpeace, du WWF, qui paie et qui a les jetons de présence ? Combien de bonnes volontés aussi ignorantes que bavardes sont allé lire quels sont les grands fondateurs du Club de Rome ? C’est à pleurer. Pour ne prendre malheureusement qu’un seul exemple : le WWF a été fondé puis dirigé durant près de 15 ans par le Prince Bernhard… Nazi au moins dans sa jeunesse, Bilderberger de haut rang (probablement co-fondateur), amoureux fanatique des bêtes (fondateur du WWF dont il fut le président de 1962 à 1976) et des virus qui puissent détruire l’humanité… et surtout roi du pétrole : Royal Dutch Shell (aucun lien non plus avec la famille Rotschild, sauf grossière erreur de ma part).

    Au fait, et parlant de grands maîtres praticiens de la dialectique : 1) marginalement émis par les humains et presque sans effet
    sur le climat(il est déjà quasi-saturé, et par ailleurs recouvert par les effets de l’eau), le CO2 est l’aliment de base de la chaîne alimentaire - qualifier cette molécule aussi vitale de polluante est morbide au possible, marque totalitaire typique (idem, que cela mène les bons élèves incultes à plaider pour une réduction de la population) ; 2) l’idéologie, grand classique aussi, pose les humains comme à la fois surpuissants et impuissants ; 3) tandis que les seuls vrais problèmes écologiques trouvent généralement une réponse locale et démocratique, on a là un problème supposément global et urgent, nécessitant évidemment une réponse par un gouvernement mondial.

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