Question : quel Français aimerait vivre dans une Europe qui décrèterait l’allemand « langue européenne unique et obligatoire » pour tous les ressortissants Européens, et qui au nom de « l’unité et l’indivisibilité » de la Communauté Européenne, interdirait aux Français de co-officialiser leur propre langue ’régionale’ chez eux, en France ? Quelle horreur ce serait, si l’Europe imitait le despotisme panfrancophone jacobin de la France ! N’est-il pas honteux qu’un pays qui prétend être celui de « la Liberté » et « des Droits de l’Homme », défende le pluralisme linguistique chez les autres (Canada, Belgique, Suisse, Italie) au nom du « droit inaliénable » des minorités régionales francophones à l’étranger à je cite « une société distincte » basée sur le particularisme régional de « l’exception culturelle francophone », tout en récusant ce même « droit inaliénable » à ses propres minorités régionales allophones niées jusque dans leur existence et dont les langues et les cultures sont impitoyablement poussées vers l’éradication pure et simple par le despotisme panfrancophone d’Etat ! Voila tout l’archaïsme impérialiste et antidémocratique d’un pays dont le nom commence par « F » et se termine par « rance »...
Ultra-nationalisme et chauvinisme jacobin (pléonasmes) !
« Le même Macron souhaite d’ailleurs valider la Charte européenne des langues régionales, qui briserait la citoyenneté française et l’unité linguistique de la République, en instituant de prétendues (...sic !!!) minorités linguistiques dotées de privilèges et dispensées de parler la langue commune ».
Je parie que l’auteur de cette phrase totalitaire, fondée sur l’impérialisme et sur le colonialisme panfrancophone, est lui-même un très fervent défenseur du ’privilège’ des minorités régionales francophones à l’étranger (dialectophones Québécois, patoisants ’Acadiens’, Wallons, Romands, Valdotains) à bénéficier d’une « société distincte » du reste du Canada, de la Suisse, de la Belgique, de l’Italie, basée sur « l’exception culturelle francophone » et sur « la coofficialité de la langues régionale française ». La France est un pays pluriethnique et donc pluri-lingue. Mais alors que tous les pays civilisés (démocraties occidentales et orientales, Inde etc) ont fondé leur identité sur le respect scrupuleux des Droits de l’Homme et donc de leurs minorités linguistiques régionales, la France rétrograde a fondé la sienne sur le mensonge d’état de l’uniformité linguistique de ses citoyens et donc sur le négationnisme, allant jusqu’à nier l’existence sur son sol de ses propres minorités linguistiques régionales bretonne, corse, basque, catalane, occitane, flamande et alsacienne-Mosellane. Tous les crimes ont donc été commis pour que la réalité corresponde enfin au mensonge d’Etat, à l’idéologie ultra-nationaliste jacobine fondée sur le despotisme pan-francophone. Les enfants des régions allophones ont été persécutés jusque dans les cours de récréation des écoles maternelles, à l’aide de toutes sortes de brimades et de punitions infamantes sorties tout droit de l’imagination perverse et retorse des odieux « hussards noirs de la République », pour leur extirper l’usage de leurs langues maternelles et pour leur imposer l’hégémonie et la dictature du français dans toutes les circonstances de la vie. Imaginez la réaction d’indignation française si les canadiens anglophones, les suisses germanophones, les flamands belges, les Italiens, eux aussi largement majoritaires dans leurs pays respectifs, se comportaient de la même manière à l’encontre de leurs minorités régionales francophones pour leur extirper l’usage de la langue régionale française et pour leur imposer le despotisme de la langue de l’ethnie dominante et dominatrice, au nom de « l’unité nationale » et de « l’uniformité linguistique nationale » !!!
Enfin l’auteur, comme tous les jacobins, confond causes et conséquences. Si la France est de loin le pays qui a le plus de mouvements séparatistes sur son sol, ce n’est certes pas à cause de son trop grand respect de ses minorités linguistiques régionales, mais au contraire à cause de son mépris et de son arrogance pan-francophone. Il n’y a aucun mouvement séparatiste en Suisse car ce pays est quadrilingue et ce depuis toujours. Les peuples respectés pour ce qu’ils sont et donc heureux ne se rebellent pas.
La France est un pays pluriethnique et donc plurilingue. Mais alors que toutes les autres démocraties analogues (Canada, Belgique, Suisse, Espagne, Italie, Inde etc) ont fondé leur identité nationale sur le multilinguisme, c’est à dire sur le respect scrupuleux des Droits linguistiques, culturels et politiques les plus fondamentaux de leurs minorités régionales allophones, la France elle a fondé son identité nationale sur le mensonge officiel de l’uniformité linguistique de ses ressortissants. Tous les crimes ont donc été commis pour que la réalité colle enfin à ce mensonge d’Etat. Les enfants des régions allophones (Bretons, Corses, Basques, Occitans, Catalans, Flamands, Alsaciens-Mosellans) furent pourchassés et persécutés jusque dans les cours de récréation des Maternelles, à l’aide de toutes sortes de brimades et d’humiliations sorties tout droit de l’imagination fertile et sadique des odieux « Hussards Noirs de la République », ces talibans de la panfrancophonie. Il s’agissait alors de leur extirper l’usage de leurs propres langues maternelles pour leur imposer l’hégémonie et l’impérialisme de la seule langue française. C’est ainsi qu’en France jacobine, les « valeurs de la République » ont été vilement dévoyés par l’ethnie dominante et dominatrice qui abuse scandaleusement de sa supériorité numérique pour imposer son despotisme linguistique. Mais le français est une langue ethnique comme toutes les autres langues, et non un volapuk surgit de nulle part et qui incarnerait à lui seul toutes les vertus ’républicaines’. Quel jacobin français oserait affirmer qu’imposer l’usage de l’anglais comme langue nationale unique et obligatoire à l’ensemble de la population canadienne, y compris aux dialectophones Québécois et aux patoisants Acadiens, serait de nature à promouvoir « l’égalité républicaine » entre tous les ressortissants canadiens ? Quelle imposture ! C’est pourtant ce que nos fieffés jacobins veulent faire croire en France pour s’opposer aux Droits de l’Homme des minorités linguistiques régionales dont ils nie jusqu’à l’existence dans l’Hexagone. Pourquoi ne s’en prennent-ils jamais aux Volksgruppen francophones du Canada (dialectophones Québécois, patoisants acadiens), de Belgique (Wallons), de Suisse (Romands), d’Italie (Val d’Aoste) qui s’imaginent avoir des Droits linguistiques et culturels, voire politiques, spécifiques et inaliénables ? N’est-ce pas contraire à l’uniformité linguistique et à l’indivisibilité des Nations Canadienne, Belge, Suisse et Italienne ?
Au contraire, ceux qui nient les droits linguistiques des minorités régionales de France, au nom de la suprématie du français, sont toujours les tout premiers à défendre les droits linguistiques spécifiques et inaliénables des minorités régionales francophones à l’étranger. Quelle duplicité, quelle tartuferie panfrancophone. Deux poids, deux mesures !
Mme Bollmann feint d’ignorer que la France est un pays pluriethnique et donc plurilingue. Mais alors que toutes les autres démocraties analogues (Canada, Belgique, Suisse, Espagne, Italie, Inde etc) ont fondé leur identité nationale sur le multilinguisme c’est à dire sur le respect scrupuleux des Droits linguistiques les plus fondamentaux de leurs minorités régionales allophones, la France elle a fondé son identité nationale sur le mensonge officiel de l’uniformité linguistique. Tous les crimes ont donc été commis pour que la réalité colle enfin à ce mensonge d’Etat. Les enfants des régions allophones (Bretons, Corses, Basques, Occitans, Catalans, Flamands, Alsaciens-Mosellans) furent pourchassés et persécutés jusque dans les cours de récréation des Maternelles, à l’aide de toutes sortes de brimades et d’humiliations sorties tout droit de l’imagination fertile et sadique des odieux « Hussards Noirs de la République », ces talibans de la panfrancophonie. Il s’agissait alors de leur extirper l’usage de leurs propres langues maternelles pour leur imposer l’hégémonie et l’impérialisme de la seule langue française. C’est ainsi qu’en France jacobine, les « valeurs de la République » ont été vilement dévoyés par l’ethnie dominante et dominatrice qui abuse de sa supériorité numérique pour imposer son despotisme linguistique, car le français est une langue ethnique comme toutes les autres langues, et non un volapuk surgit de nulle part et qui incarnerait à lui seul toutes les vertus ’républicaines’. Quel jacobin français oserait affirmer qu’imposer l’usage de l’anglais comme langue nationale unique et obligatoire à l’ensemble de la population canadienne, y compris aux dialectophones Québécois et aux patoisants Acadiens, serait de nature à promouvoir « l’égalité républicaine » entre tous les ressortissants canadiens ? Quelle imposture ! C’est pourtant ce que veut faire croire Mme Bollmann en France pour s’opposer aux Droits de l’Homme les plus fondamentaux des minorités linguistiques régionales de France dont elle nie jusqu’à l’existence. Pourquoi Mme Bollmann ne s’en prend-elle jamais aux Volksgruppen francophones du Canada (dialectophones Québécois, patoisants acadiens), de Belgique (Wallons), de Suisse (Romands), d’Italie (Val d’Aoste) qui s’imagine avoir des Droits linguistiques et culturels, voire politiques, spécifiques et inaliénables ? N’Est-ce pas contraire à l’uniformité linguistique et à l’indivisibilité des Nations Canadienne, Belge, Suisse et Italienne ? Deux poids, deux mesures !
on attend toujours encore une réaction de Mme Bollmann contre les Volksgruppen francophones à l’étranger (dialectophones Québécois, patoisants Acadiens, Wallons, Romands, Valdotains) qui s’imaginent qu’ils doivent bénéficier de droits linguistiques, culturels et politiques spécifiques et collectifs, au nom du « droit inaliénable » des minorités régionales francophones à l’étranger à, je cite « une société distincte » du reste de leurs pays respectifs (Canada, Belgique, Suisse, Italie) fondée sur le particularisme régional de « l’exception culturelle francophone ».
Quelle détestable démonstration de « communautarisme ethno-linguistique » et de « repli identitaire passéiste », selon les critères jacobins de Mme Bollmann !!!
On pardonnera à Mme Bollmann de ne pas être de l’avis des défenseurs des Droits de l’Homme les plus primordiaux des minorités linguistiques régionales opprimées de France, dont elle nie hypocritement jusqu’à l’existence, mais on ne pardonnera pas à Mme Bollmann de ne pas être de son propre avis lorsqu’il s’agit des minorités régionales francophones à l’étranger !
Si Mme Bollmann condamne la reconnaissance publique et la coofficialisation des langues régionales en Bretagne, en Corse, au Pays Basque, en Catalogne du Nord, en Occitanie, en Flandre et en Alsace-Moselle, pour être crédible Mme Bollmann doit condamner dans la même phrase la reconnaissance publique et la coofficialisation des langues régionales dans les provinces du Québec, ’d’Acadie’, de Wallonie, de Romandie et du val d’Aoste.
Tout le reste n’est qu’imposture et double-standard !