Comme d’habitude, Mme Bollmann confond causes et conséquences, et place son propre nationalisme jacobin (pléonasme) au-dessus de tout, notamment des Droits de l’Homme les plus primordiaux des minorités linguistiques régionales dont elle nie jusqu’à l’existence en France !
Ce n’est pas le respect scrupuleux de ces droits spécifiques et collectifs des minorités régionales allophones qui « disloque les états », mais le fait qu’ils sont (ou qu’ils ont longtemps été) sauvagement bafoués et piétinés par les dictatures linguistiques. Les peuples heureux ne se rebellent pas. Il n’y a pas de séparatisme en Suisse, car les droits fondamentaux des minorités régionales francophones, italophones et romanches y sont parfaitement respectées, la France par contre est de loin le pays occidental qui a, à très juste titre ! , le plus de mouvements séparatistes sur son sol, et ce n’est pas du tout du fait de son trop grand respect des droits linguistiques de ses propres minorités régionales allophones (Bretons, Corses, Basques, Occitans, Catalans, Flamands, Alsaciens-Mosellans), dont elle nie jusqu’à l’existence, bien au contraire !!!
Enfin, pourquoi Mme Bollmann ne condamne-t-elle jamais les droits linguistiques, culturels et politiques spécifiques et collectifs des minorités régionales francophones à l’étranger (dialectophones Québécois, patoisants ’Acadiens’, Wallons, Romands, Valdotains) ?
Ne faudrait-il pas commencer par là !
Ce qui est valable pour les minorités régionales allophones de France, ne devrait-il pas l’être également poules minorités régionales francophones à l’étranger !
La France ne peut pas continuer de défendre hypocritement les droits linguistiques, culturels et politiques spécifiques et collectifs des minorités régionales francophones à l’étranger, notamment le « droit inaliénable’ des dialectophones Québécois à, je cite : »une société distincte du reste du Canada anglophone« , basée sur le particularisme régional de »l’exception culturelle francophone« , lorsqu’elle n’y soutient pas carrément le séparatisme ethno-linguistique : »Vive le Québec libre !« »la Wallonie manque à la France !", tout en niant ces mêmes droits linguistiques et culturels à ses propres minorités régionales allophone, ainsi que tout droit à l’autodétermination. Quelle imposture, quelle duplicité !
La Position française est basée sur l’imposture, la duplicité et la mauvaise foi. Elle consiste à exiger le bilinguisme et la co-officialité des langues régionales chez les autres (Canada, Belgique, Suisse, Italie), en fait partout où existent des minorités régionales francophones (dialectophones Québécois, patoisants Acadiens, Wallons, Romands, Valdotains), tout en s’opposant mordicus à ces mêmes droits fondamentaux lorsqu’il s’agit des Bretons, des Corses, des Basques, des Catalans, des Occitans, des Flamands et des Alsaciens-Mosellans. Faites ce que je dis, mais ne faites surtout pas ce que je fais chez moi ! Les minorités régionales francophones à l’étranger ne doivent pas subir la même politique de non-reconnaissance publique et d’ostracisme que celle que la France inflige à ses minorités régionales allophones, pour les éradiquer.
La France ne peut pas continuer à tenir un discours ici, et son exact contraire la-bas, en fonction des lubies du chauvinisme pan-francophone. Un discours totalitaire lorsqu’il s’agit de s’opposer aux droits linguistiques les plus fondamentaux des minorités linguistiques régionale de France (le français est la « langue de la république » unique et obligatoire pour tous) et un discours émancipateur lorsqu’il s’agit de promouvoir les droits linguistiques spécifiques des minorités régionales francophones à l’étranger (dialectophones Québécois, patoisants Acadiens, Wallons, Romands, Valdotain). Cette duplicité et cette fourberie est indigne d’un pays qui prétend être le ...Pays des Droits de l’Homme
çà, on l’a bien remarqué qu’on n’était ni au Canada, ni en Suisse, ni en Belgique, ni dans aucun autre pays respectueux des droits de l’Homme des minorités linguistiques régionales, mais en France, pays de dictature panfrancophone qui s’asseoit sans vergogne sur les droits fondamentaux des locuteurs d’autres langues...
« et permettre à la langue anglaise de surpasser notre langue ».
Et çà visiblement, ce serait un drame pour vous...
Et pourquoi les Français seraient-ils habilités à instaurer la dictature de leur langue à tout le monde, et pas les anglais ? Au Québec par exemple ?
l’anglais pour tous, çà permettrait « à chacun de se comprendre », comme vous dites !
Ah, j’oubliais, il y a les langues de Sahibs, dont fait partie la vôtre, et puis il y a les sous-langues des sous-races... c’est à dire toutes les autres langues ! Cocorico !
Cher M. Chalot, peut-être l’ignorez-vous, mais le temps des colonies est révolu, même en France.
C’est à l’administration qu’il incombe de parler la langue des administrés et non l’inverse. L’administration est au service des citoyens et non l’inverse.
D’ailleurs que repondrieriez-vous à un fonctionaire Canadien anglophone qui s’établirait au Québec, qui exigerait cranement de tous ses administrés Québécois l’usage exclusif de la langue anglaise, une langue arbitrairement décrétée « langue unique et obligatoire de la royauté britannique et du Canada un et indivisible » et qui refuserait catégoriquement d’apprendre et d’utiliser le dialecte francophone local ?
Un comportement de goujat et d’impérialiste anglo-saxon ?
Que répondrierez-vous à un fonctionnaire Suisse alémanique qui s’établirait à Lausanne ou à Genève, tout en refusant d’apprendre le français local mais en exigeant au contraire des autochtones Romands l’usage de la langue allemande, arbitrairement décrétée « langue unique et obligatoire de toute la Confédération helvétique »...
Un comportement indigne de ’race supérieure’ germanique ?
Même les nazis en France vaincue ne se comportaient pas ainsi, c’est dire !
Eh bien le comportement de sahib de certains fonctionnaires grands-gaulois qui s’établissent en Bretagne, en Corse, au Pays Basque ou en Alsace tout en refusant hautainement de s’intégrer dans leur région d’accueil en apprennant la langue autochtone est tout aussi condamnable.
Le devoir d’intégration ne s’adresse pas uniquement aux non-francophones et aux immigrés, les francophones sont eux aussi concernés. Vous n’appartenez pas à une race supérieure !
Si un Canadien anglophone qui s’établit au Québec est obligé d’apprendre le dialecte français local, - et ce avec votre bénédiction ! -, je ne verrai pas pourquoi un francophone qui s’établit dans une région allophone de France ne serait pas lui aussi obligé d’apprendre la langue de sa région d’accueil.
Oui aux immigrants francophones qui font l’effort de s’intégrer dans leur région d’accueil, non aux colons grands-gaulois qui abusent de leur supériorité numérique en France pour imposer l’hégémonie et la dictature de leur langue à tout le monde.
L’impérialisme panfrancophone est tout aussi condamnable que l’impérialisme anglo-saxon.