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Steini

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  • Steini 3 mai 2014 16:51

    N’est-il pas honteux qu’en plein 21ème siècle, au soi-disant « Pays des Droits de l’Homme », les locuteurs Bretons, Corses, Basques ou Alsaciens en soient toujours encore réduits à devoir batailler bec et ongles pour le respect de leurs droits linguistiques les plus fondamentaux !!!
    « Une langue que l’on n’enseigne pas est une langue que l’on tue, tuer une langue est un crime » releva fort justement l’historien Jullian.
    Comme pratiquement tous les Alsaciens, j’ai subi une scolarité complète sans jamais y avoir rencontré une seule fois notre propre langue ostracisée et pourchassée jusque dans les cours de récréation. De la Maternelle à l’Université, de la salle de lecture à la cour de récréation, les jeunes Alsaciens doivent baigner dans un univers exclusivement francophone destiné à les couper définitivement de leur propre langue maternelle.

    Imaginez l’indignation de nos ultra-nationalistes jacobins (pléonasme) s’il en était de même au Québec, en Wallonie ou en Romandie !

    En France, défendre ses droits linguistiques les plus fondamentaux est considéré comme une magnifique vertu lorsqu’il s’agit des patoisants ’Acadiens’, des dialectophones Québécois, des Wallons, des Romands ou des Valdotains, et comme un horrible vice lorsqu’il s’agit des des Bretons, des Corses, des Basques, des Catalans, des Occitans, des Flamands, ou des Alsaciens-Mosellans. Ainsi va la morale au pays de l’impérialisme panfrancophone érigé en religion d’état.

    Aujourd’hui, toutes les langues régionales de France sont menacées d’éradication pure et simple par l’assimilation scolaire obligatoire des enfants. Ce qui n’empêche nullement le pays des belles déclarations de donner des leçons de savoir-vivre au monde entier, notamment sur la manière dont les Canadiens anglophones ont impérativement à respecter et à officialiser le « droit inaliénable » des dialectophones Québécois, - et même des patoisants Acadiens ! -, à je cite « une société distincte du reste du Canada anglophone », basée sur le particularisme régional de « l’exception culturelle francophone » !

    Lorsque la France n’y attise pas carrément le séparatisme ethno-linguistique : « Vive le Québec libre ! »

    La France tient un discours ici, et son exact contraire là-bas, en fonction des lubies de l’impérialisme pan-francophone et du chauvinisme Grand-Gaulois.



  • Steini 3 mai 2014 15:49

    Il n’y a strictement aucun rapport entre le droit du travail et la Charte Européenne des Langues Régionale. Quelle piteuse diversion de la part des ennemis des langues régionales que de vouloir le faire croire...

    Le français est une langue ethnique comme toutes les autres langues de la terre, et non un volapuk surgi de nulle part et qui cristalliserait miraculeusement sur son nom toutes les vertus républicaines...

    La République n’a pas à avoir de langue unique, elle doit parler toutes celles de ses citoyens. Lorsqu’un groupe culturel dominant abuse de sa supériorité numérique pour imposer l’usage et l’hégémonie de sa langue aux autres groupes linguistiques d’un pays, cela porte un nom : l’impérialisme et le colonialisme !

    Lorsque ce viol linguistique se fait au nom d’une pseudo « égalité républicaine », cela porte un autre nom : l’imposture !
    Lequel de nos ultra-nationalistes jacobins (pléonasme) oserait affirmer qu’imposer l’usage et l’hégémonie de la langue anglaise à tous les ressortissants Canadiens, y compris aux dialectophones Québécois et aux patoisants Acadiens, serait de nature à favoriser « l’égalité républicaine » au Canada ???

    Au contraire, ces mêmes pharisiens nous expliqueraient alors qu’il s’agirait plutôt d’impérialisme anglo-saxon, et que « l’égalité républicaine » au Canada implique obligatoirement l’égalité des langues minoritaires et majoritaires (anglais/français) et non la suprématie d’une langue sur l’autre. Quelle duplicité idéologique !

    Ce qui est valable pour les minorités régionales francophones à l’étranger (Acadiens, Québécois, Wallons, Romands, Valdotains), à savoir la reconnaissance publique et la coofficialité de leur langue spécifique, l’est également pour les minorités régionales allophones de France : Bretons, Corses, Basques, Catalans, Occitans, Flamands, Alsaciens-Mosellans ! Tous le reste n’est qu’hypocrisie, double-langage, impérialisme panfrancophone et chauvinisme grand-gaulois !



  • Steini 20 mars 2014 14:53

    Le problème avec les ultra-nationalistes jacobins (pléonasme) hostiles à la Charte Européenne des langues régionales, qu’ils soient de droite ou de gauche, ou plus exactement du Grand Orient de France (Guaino, Mélenchon etc), c’est qu’ils tiennent un discours totalitaire ici, et son exact contraire là-bas (un discours émancipateur voire séparatiste en faveur des minorités régionales francophones à l’étranger), le tout en fonction des lubies du chauvinisme panfrancophone.

    A les entendre, imposer l’usage et l’hégémonie de la langue anglaise aux locuteurs Acadiens ou Québécois relèverait de « l’impérialisme Anglo-Saxon », tandis qu’imposer l’usage et l’hégémonie de la langue française aux locuteurs Bretons, Corses, Basques, Catalans, Occitans, Flamands ou Alsaciens-Mosellans relèverait de « l’intégration républicaine ». Dans le genre foutage de G... on fait difficilement pire !

    La « République » est honteusement dévoyée pour servir de faux-nez à l’impérialisme et au colonialisme pan-francophone.

    Curieusement, ces ultra-nationalistes jacobins (pléonasme) sont tous ultra-favorables à la co-officialité des langues régionales lorsqu’il s’agit de défendre les droits linguistiques spécifiques et collectifs des minorités régionales francophones à l’étranger (dialectophones Québécois, patoisants Acadiens, Wallons, Romands, Valdotains etc) et ils y sont hyper-hostiles lorsqu’il s’agit de s’opposer à ceux des Bretons, des Corses, des Basques, des Occitans, des Catalans, des Flamands ou des Alsaciens-Mosellans. Quelle hypocrisie, quelle duplicité idéologique !

    Ils soutiennent tous en choeur le séparatisme ethno-linguistique au Québec (« vive le Québec libre ! ») et même le rattachisme Wallon (« la Wallonie manque à la France ! ») tout en condamnant avec véhémence ce même séparatisme lorsqu’il est Catalan, Corse ou Breton etc.

    M. Mélenchon s’oppose à la réunification de la Bretagne au nom de « la lutte contre les communautarismes », tout en appelant de ses voeux le rattachement de la Wallonie à la France page 118 de son dernier livre intitulé « Qu’ils s’en aillent tous ! », ...au nom de ce qu’il ’oublie’ complétement d’appeler le communautarisme panfrancophone et l’irrédentisme Grand-Gaulois !

    Cette duplicité idéologique est intolérable. La France doit d’abord donner elle-même l’exemple du respect de la pluralité linguistique sur son propre sol avant de l’exiger du Canada, de la Belgique, de la Suisse et de l’Italie en faveur des minorités régionales francophones qui s’y trouvent. Il faut un minimum de cohérence et d’honnêteté intellectuelle ! Les relations internationales sont basées sur la réciprocité, sinon c’est du chauvinisme et de l’impérialisme panfrancophone...



  • Steini 19 mars 2014 17:47

    N’est-il pas honteux qu’en plein 21ème siècle, au soi-disant « Pays des Droits de l’Homme », les locuteurs Bretons, Corses, Basques ou Alsaciens en soient toujours encore réduits à devoir batailler bec et ongles pour le respect de leurs droits linguistiques les plus fondamentaux !!!
    « Une langue que l’on n’enseigne pas est une langue que l’on tue, tuer une langue est un crime » releva fort justement l’historien Jullian.
    Comme pratiquement tous les Alsaciens, j’ai subi une scolarité complète sans jamais y avoir rencontré une seule fois notre propre langue ostracisée et pourchassée jusque dans les cours de récréation. De la Maternelle à l’Université, de la salle de lecture à la cour de récréation, les jeunes doivent baigner dans un univers exclusivement francophone destiné à les couper définitivement de leur propre langue maternelle.

    Imaginez l’indignation de nos ultra-nationalistes jacobins (pléonasme) s’il en était de même au Québec, en Wallonie ou en Romandie !

    En France, défendre ses droits linguistiques les plus fondamentaux est considéré comme une magnifique vertu lorsqu’il s’agit des patoisants ’Acadiens’, des dialectophones Québécois, des Wallons, des Romands ou des Valdotains, et comme un horrible vice lorsqu’il s’agit des des Bretons, des Corses, des Basques, des Catalans, des Occitans, des Flamands, ou des Alsaciens-Mosellans. Ainsi va la morale au pays de l’impérialisme panfrancophone érigé en religion d’état.

    Aujourd’hui, toutes les langues régionales de France sont menacées d’éradication pure et simple par l’assimilation scolaire obligatoire des enfants. Ce qui n’empêche nullement le pays des belles déclarations de donner des leçons de savoir-vivre au monde entier, notamment sur la manière dont les Canadiens anglophones ont impérativement à respecter et à officialiser le « droit inaliénable » des dialectophones Québécois, - et même des patoisants Acadiens ! -, à je cite « une société distincte du reste du Canada anglophone », basée sur le particularisme régional de « l’exception culturelle francophone » !

    Lorsque la France n’y attise pas carrément le séparatisme ethno-linguistique : « Vive le Québec libre ! »

    La France tient un discours ici, et son exact contraire là-bas, en fonction des lubies de l’impérialisme pan-francophone et du chauvinisme Grand-Gaulois.



  • Steini 19 mars 2014 13:45

    Le français est une langue ethnique comme toutes les autres langues de la terre, et non un volapuk surgi de nulle part et qui cristalliserait miraculeusement sur son nom toutes les vertus républicaines... 

    La République n’a pas à avoir de langue unique, elle parle toutes celles de ses citoyens. Lorsqu’un groupe culturel dominant abuse de sa supériorité numérique pour imposer l’usage et l’hégémonie de sa langue aux autres groupes linguistiques d’un pays, cela porte un nom : l’impérialisme et le colonialisme !

    Lorsque ce viol linguistique se fait au nom d’une pseudo « égalité républicaine », cela porte un autre nom : l’imposture !
    Lequel de nos ultra-nationalistes jacobins (pléonasme) oserait affirmer qu’imposer l’usage et l’hégémonie de la langue anglaise à tous les ressortissants Canadiens, y compris aux dialectophones Québécois et aux patoisants Acadiens, serait de nature à favoriser « l’égalité républicaine » au Canada ??? 

    Au contraire, ces mêmes pharisiens nous expliqueraient alors qu’il s’agirait plutôt d’impérialisme anglo-saxon, et que « l’égalité républicaine » au Canada implique obligatoirement l’égalité des langues (anglais/français) et non la suprématie d’une langue sur l’autre. Quelle duplicité idéologique !

    Ce qui est valable pour les minorités régionales francophones à l’étranger (Acadiens, Québécois, Wallons, Romands, Valdotains), à savoir la reconnaissance publique et la coofficialité de leur langue spécifique, l’est également pour les minorités régionales allophones de France : Bretons, Corses, Basques, Catalans, Occitans, Flamands, Alsaciens-Mosellans ! Tous le reste n’est qu’hypocrisie, double-langage, impérialisme panfrancophone et chauvinisme grand-gaulois ! 

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