Oui en 2009 l’UPR a appelé à l’abstention, ce qui est logique vue qu’il n’y avait aucun parti pour la sortie de l’union européenne, mais aujourd’hui il y en a un qui le dit clairement. Donc c’est normal pour vous qu’un parti qui souhaite la sortie de l’UE appelle a voter front de gauche qui est pour une illusoire autre Europe en 2009 et appelle au boycott quand il y a un parti qui se déclare sans ambiguïté pour la sortie de l’UE ?
Bonjour Chalot. Vous ne faites pas parti du M’PEP mais vous reprenez ses analyses, ils nous ressortent les prises de positions de l’UPR en 2009 (époque où il y avait moins de cent adhérents). Faisons donc pareil reprenons leur position pour les élections de 2009 : Un appel à voter pour le front de gauche, pour pouvoir changer d’Europe.
Si l’UPR n’a pas appelé à voter pour un parti à cette époque c’est principalement car il n’y avait aucune formation en lice qui appelait clairement à la sorti de l’union européenne. Aujourd’hui il y en a une.
On pourrait épiloguer sur les différentes prise de positions du M’PEP, soutient du front de gauche pour changer d’Europe, au soutient du boycott qui doit délégitimer les élections européennes. Outre qu’avec plus de 60% d’abstention en France et 80% en Croatie ces élections n’ont jamais été invalidées, c’est contreproductif, ça laisse le champs libre au FNUMPS et tous les autres partis appelant à une autre Europe.
L’UPR et le M’PEP, notamment son président Nikonoff ont souvent participé à de nombreuses manifestations ensemble, Asselineau a souvent appelé publiquement à un rapprochement sur la base du programme du CNR. Dernièrement ils se sont associés avec le PRCF pour proposer un programme commun en excluant l’UPR de ces négociations, une fois fait ils se sont insurgés du refus de l’UPR d’en faire parti, alors que cet accord ne laisse pas de place à l’utilisation de l’article 50, argument principal de l’UPR que le M’PEP ne pouvait pas ignorer, c’était donc une manœuvre pour exclure l’UPR de cette alliance.
Ce parti a participé à une réunion de différents partis en Europe appelant à la fin de l’euro et la sortie de l’union européenne. Il a signé un communiqué de presse commun, on aurait pu s’attendre à ce qu’après avoir participé à une réunion commune et ayant des objectifs très proches, le M’PEP ne pouvant se présenter à ces élections ait soutenu les candidats UPR.
Manifestement les dirigeants de ce parti ne sont pas à une basse manœuvre politique près. C’est bien dommage pour une formation proche de la notre et qui pourrait sans remettre en cause ses positions participer à une sortie de l’union européenne. J’espère vraiment que les militants et sympathisants de ce parti sauront peser le pour et le contre en toute impartialité.
Bonjour Alinéa Je suis un ancien sympathisant du parti de gauche, mais même pour les présidentielles ils ne m’ont jamais convaincu au point d’adhérer. Leur analyse pourrait être bonne si elle prenait en compte l’impossibilité de réformer l’UE, et donc la nécessité d’en sortir.
Si comme le PG l’annonce il compte menacer de violer les traités pour forcer les autres pays à le suivre, je ne pense pas que tous suivront, il en suffit d’un seul pour que ça ne marche pas. Dans ce cas si on viole les traités, l’UE ou un pays portera plainte contre nous et nous serons soumis à des sanctions jusqu’à ce qu’on respecte les traités. C’est un mécanisme autobloquant qui garanti le statu-quo.
Si vous y arrivez et que vous forcez toute l’Union à vous suivre, certain seront lésés et le ressentiment de ces populations contre la France montera jusqu’à devenir intenable. C’est actuellement ce qui se passe avec l’Allemagne.
La seule solution crédible à mon sens est de sortir de l’UE et de faire des accords bilatéraux avec tous les pays, y compris hors-UE, qui ont les mêmes intérêts que nous. Ce ne sera pas un repli nationaliste qui rejette le reste du monde loin de là. Dans ce cadre là la France aura un poids bien plus important qu’elle n’en a actuellement dans le cadre des institutions européennes. En premier lieu car nous avons délégué toutes les politiques décisives à une commission non élue.
Refuser par dogmatisme, la possibilité de sortir de l’union est pour moi le meilleur moyen de rester dans cet empire ultra-libéral. Merci d’éviter de dire que la possibilité de sortir de l’union est infantile et infantilisant, j’éviterais de dire que refuser d’en sortir c’est la même chose. Il faut envisager les solutions et essayer d’imaginer objectivement quels sont les possibilités et les forces en présence.
@ L’auteur, merci pour cet article qui correspond aussi à mes analyses. Le concept de souveraineté alimentaire a été le premier pas pour comprendre que l’UPR pouvait être intéressant. Le deuxième a été la notion de souveraineté populaire, concept bafoué par l’UE où les peuples décident très peu.
Après quelques conférences, je suis passé au programme de libération nationale, il dure 5h, je l’ai regardé par petit bout et j’ai été vraiment conquis. Enfin un programme qui correspond à mes attentes en matières d’écologie et de démocratie. Il m’a fallu encore quelques semaines à étudier les anciennes prises de position, voir le parti dans son ensemble et ça a suffi pour que je devienne adhérent, pour la première fois de ma vie, à ce parti qui m’a rendu une partie de mon optimisme ,vu la situation il est dur de dire qu’on est confiant mais là je vois vraiment dans quel sens pousser.
Pour ceux qui pensent que ce parti se limite à Asselineau, les européennes ont été l’occasion de voir que de nombreux autres candidats, pas forcément tête de liste, avaient eux aussi des discours très intéressants, à commencer par Régis Chamagne et il est loin d’être le seul.