Je double-poste pour réagir au titre : le CO2 n’est pas une énergie ou une source d’énergie. Les deux seules sources d’énergie dont dispose notre planète sont le rayonnement solaire et la chaleur du noyau terrestre. Les énergies renouvelables (éolien, marémotrice, géothermique...) découlent directement de ces deux sources, et le CO2 est une batterie qui, avec de l’eau, va stocker cette énergie sous forme de liaisons inter-atomiques et former du combustible (bois, biocarburant...)
L’idée est donc de capter la lumière du soleil par photosynthèse sur une grande surface pour transformer le CO2 en combustible. Brillant, sauf que la nature y a déjà pensé depuis des milliards d’années : ça s’appelle une forêt.
Vous commencez par poser la question « le métier de footballeur est-il surpayé ? », avant de l’éluder avec une autre question « est-ce scandaleux ? ». La réponse à la première question est bien évidemment « oui », aucun effort d’entraînement ne peut justifier de gagner chaque année ce qu’un smicard gagnerait en plusieurs millénaires. Quand à l’excuse « le football est un business rentable », il ne l’est que parce que les sommes énormes nécessaires pour la construction et l’entretien des stades sont payées par le contribuable - l’Afrique du Sud ne s’est toujours pas remise des dépenses de la dernière Coupe du Monde. N’importe quel business est lucratif quand on nationalise les coûts et privatise les bénéfices. La réponse à votre deuxième question est donc également « oui ».
Merci pour ce rappel de la distinction élémentaire, et pourtant trop ignorée entre gauche et droite : la gauche veut le plus d’Etat possible, la droite veut le moins d’Etat possible. En sachant cela, il devient facile de connaître l’inclination politique d’un pays, non pas en regardant l’étiquette politique des élus, mais en vérifiant quelle proportion du PIB est gérée par l’Etat. Si elle est supérieure à 20-30%, nous sommes dans un pays de gauche. En France, nous sommes à 56%.
Sinon, je vous conseille de rajouter à votre glossaire le fascisme, que Mussolini définissait comme la collusion entre un Etat fort et des entreprises privées, difficile à placer sur votre diagramme - une sorte « d’extrême-centre gauche ».
« Viktor Orban et sa majorité ont pris le pouvoir total sur la Banque centrale. Ils tiennent en main l’économie du pays. »
Vous tenez là la raison principale pour laquelle la Hongrie est mise au pilori depuis plusieurs jours : elle a retrouvé sa souveraineté économique en nationalisant sa banque centrale, comme l’avait fait la France jusqu’en 1991. Nous étions des fascistes jusqu’à cette époque et nous l’ignorions, quel choc !
Désormais la banque centrale de Hongrie ne peut plus spéculer contre son propre pays sous l’influence de Goldman Sachs ou Standard and Poor’s, Catastrophe, il faut vite crier à la bête immonde avant que cela ne donne des idées aux Italiens ou aux Grecs, qui eux se sont retrouvés avec un financier non élu par le peuple et choisi par les banques à la tête du pays. Ne serait-il pas là, ce « fascisme » qui vous fait tant peur ?