Pas sur que les auteurs aient besoin de représentant pour dire oui ou non à la publication numérique. Je n’ai aucune idée de la manière de se procurer la liste des oeuvres reprises mais j’ai trouvé deux passages de la loi sur les droits qui donnent ça :
« L’auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d’exploiter son oeuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profit pécuniaire.
Au décès de l’auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l’année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent. » Article L123-1
« L’auteur d’une oeuvre de l’esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous » Article L111-1
Mais ces articles datent... Et j’arrive plus à trouver ce qui a été modifié le 24 mars —’
Je ne suis pas contre le fait que la musique, les films et les livres passent dans le domaine numérique, mais pas que des gens (ceux qui géreront les sites) s’en mettent plein les poches. Si cela doit être fait, je pense que ce doit être pour des raisons écologiques (pas de papier, ni d’encre, ni transport) et dans des soucis d’accès plus facile à la culture (baisse du prix des oeuvres). Mais les auteurs doivent continuer à recevoir le même gain que pour une version papier. Du coup ça favoriserait l’accès à la culture par des prix moindres (pardon accès des oeuvres ’récentes’, c’est pas Gargantua de Rabelais qui est cher à acheter en librairie !)
Toute façon rien ne vaudra jamais un bon livre papier qui sent bon l’neuf ou l’vieux au coin du feu l’hiver ou sous la couette !
100% d’accord sur le fait que l’auteur ne touche pas ses droits d’auteurs parce que le livre n’est plus publié, mais que ce n’est pas une raison pour les lui sucrer si il est édité (pardon réédité) numériquement.
Les artiste galèrent bien souvent à joindre les deux bouts (et je ne parle pas de ceux dont le succès arrivent une fois qu’ils sont morts...) alors faut pas leur ajouter des bâtons dans les roues !
Je voudrais réagir à cet article en disant que le terme « plus disponible » est explicité dans un des articles de la loi : "
On entend par livre indisponible au sens du présent chapitre un livre publié en France avant le 1er janvier 2001 qui ne fait plus l’objet d’une diffusion commerciale par un éditeur et qui ne fait pas actuellement l’objet d’une publication sous une forme imprimée ou numérique.« Article L134-1
Et je voudrais ajouter que l’auteur et ou l’éditeur concerné peuvent »s’opposer" à cette publication numérique. Certes dans un délai de 6mois après la mise de l’oeuvre sur ces listes... Article L-134-4
Je suis loin d’avoir tout lu (j’ai ouvert quatre liens que j’ai lu en diagonale) mais cette loi n’est pas aussi catastrophique qu’elle m’a parut au premier abord !
C’est pas pour ça que je suis spécialement pour ! Je pense qu’il faudrait d’abord consulter les auteurs avant que leur livre soit publié numériquement. Et les droits d’auteurs ne doivent pas être supprimés pour autant !