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Marco007,
les deux sujets ne sont pas concurrents, ils sont juste différents.Pour le radon à part rayer la bretagne de la carte on ne peut pas faire grand chose d’autres que d’informer et protéger.A Fukushima il s’agit d’évaluer les risques et les dégâts auxquels les Japonais sont exposés.Personne n’affirme que parce que c’est naturel c’est bon ! Sinon on mangerait des amanites phalloïdes, du cyanure, on jouerait avec la foudre, ect...Si il y a des lacunes scandaleuses ou une négligence de l’état dans la gestion de l’exposition du radon en France, rien ne vous empeche d’écrire un article pour dénoncer cet état de fait.Enfin une centrale nucléaire n’a rien de naturelle et les éléments radioactifs produits par le réacteur n’existent pas dans la nature. Ils sont de purs déchets artificiels et hautement radioactifs avec pour certains un pouvoir de contamination extrêmement long (100.000 ans). -
Hé Joe,
on dirait que ça fume et pas qu’à Fukushima.Vous me direz qu’à 10 Sievert/h ca ne fume plus, ça fond !Bon je sais que le nucléaire n’est confié qu’à des gens compétents, sérieux et digne de confiance. Plein de certitudes aussi, comme celle du Titanic, ou celle d’Airbus avec son léitmotif « un airbus ça ne décroche jamais » (pas de chance pour le Paris-Rio).Le truc c’est que oui, les accidents ça arrive, et même si la technologie n’y est pour rien (comme pour le Titanic ou le vol AF447), la nature, les erreurs humaines (accidentelles, criminelles, ect...) se chargent de nous ramener à un peu plus de modestie.Or quand on voit la fréquence à laquelle les incidents, accidents et catastrophes se produisent dans le nucléaire on peut légitimement s’interroger sur l’avenir de cette technologie à très large échelle... technologie qu’on nous vend comme la plus sure...Déjà qu’on arrive pas a démanteler les centrales en fin de vie (mêmes celles qui ont explosé...), on comprend pourquoi EDF en remet une couche à Fessenheim !Nos ingénieurs sont surement sérieux mais multiplier par 4 la durée de vie de la cuve du réacteur tient « un peu » du déraisonnable. Et ce n’est pas en coulant un peu plus de béton dessous que l’on va « rajeunir » l’acier de la cuve. Acier soumit à de grosses contraintes de température et de pression et prévu pour fonctionner en toute sécurité 10 ans (prévision réalisées par les ingénieurs de l’époque mais peut-être qu’ils étaient moins sérieux que ceux d’aujourd’hui ?)Quant aux déchets, leur gestion n’est pas simple. Aux problèmes technologiques et géologiques viennent se greffer des problèmes plus humain comme par exemple : comment on prévient les générations futures ne de pas ouvrir la boite de Pandore sur 100.000 ans ? C’est long 100.000 ans. Quelle langue parleront nos descendants, quels logos ou idéogrammes pourront symboliser à leurs yeux le danger. Quand on voit l’histoire des civilisations humaines sur quelques milliers d’années ça laisse songeur !Et oui, tout ça va nous couter beaucoup de sous, il suffit de voir les dérives du chantier EPR sur le plan financier pour s’en convaincre (le budget vient de doubler ! Une paille ! Bon les mettreurs ont du se tromper dans les mesures. Pourtant ils ont eu le temps de se faire la main en Finlande !!!) -
Bonjour Marco07,
il ne s’agit pas de comparer et d’attribuer des échelles de valeurs à deux sujets différents. Le radon est clairement un problème de santé publique notamment en Bretagne. Mais il me semble qu’ici le sujet est la contamination nucléaire suite à un accident « industriel ». La contamination est sans commune mesure avec une contamination au radon. Les japonais ne vont pas s’en sortir en aérant leur chambre 20 à 30 mn par jour.Maintenant oui, le radon tue, oui c’est un phénomène totalement naturel, et non ce n’est pas bien. Mais le vent tue, les courants marins tuent, le soleil aussi , le froid, bon on peut continuer la liste longtemps.Là, je crois que l’enjeu c’est justement de prendre conscience des limites et des dangers que le nucléaire représente. Et la multiplication des centrales dans l’avenir n’est malheureusement pas une perspective rassurante. Par exemple la Turquie s’apprête à construire deux centrales, chacune sur des failles sismiques. Or la terre tremble aussi en Turquie (et plutôt fort). Que se passera t il en cas d’accident ? -
Bonjour Olivier,
[mode jetage de fleurs ON]bravo pour votre article qui à le mérite d’être clair, sourcé et synthétique. [mode jetage de fleurs OFF]Je mets le lien d’un très bon blog où l’on trouve une mine d’informations « dépassionnées » et pédagogiques sur Fukushima. Vous le connaissez peut-être déjà mais cela ne peut faire de mal !Il est quand même navrant de voir que les vraies premières info concernant la situation à Fukushima soient sorties d’ONG et ce dès le début de la crise. Quand on les compare aujourd’hui aux déclarations de nos officielles ça laisse pour le moins songeur....En même temps une catastrophe nucléaire tout les 25 ans (a peu près), ça finit forcement par interpeller un peu ! -
Quant à la photo qui illustre l’article, je trouve que l’explosion du réacteur n°3 ressemble fortement à un « petit » champignon nucléaire.
D’ailleurs la communauté scientifique s’interroge toujours sur la vraie nature de cette explosion qui ne ressemble en rien à celle du réacteur numéro 1. Il n’est pas impossible que celle ci soit le produit d’une réaction nucléaire...Mais peu importe sa nature, le problème reste le même... beaucoup trop de radioactivité et de contamination sont relachés dans l’environnement.
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