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Thierry LEITZ

42 ans, travailleur indépendant épris de liberté, s’intéresse à tout mais n’est fan de personne en particulier. Aime la lecture, l’écriture, le sports, l’économie à visage humain, la nature. Pense qu’il faut savoir critiquer les faits et pensées deshumanisantes, ne pas avaliser l’injustice au prétexte qu’elle abonde.

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  • Thierry LEITZ 16 septembre 2010 14:54

    En effet Pilhaouer,

    Les retraites, comme bien d’autres sujets de société nous renvoient à la question de la répartition de la VA (valeur ajoutée, ou profit brut), d’où est tirée le volume des cotisations.

    Or cette VA qui vient des entreprises vient en fait de TOUS ceux qui font tourner les entreprises : dirigeants, salariés, clients et prestataires. Ca fait du monde. Une erreur majeure de ce pouvoir est de ne voir que les dirigeants commes créateurs de la VA, créateur d’emploi, de cotisation et d’impots, bref, dieux vivants d’aujourd’hui, sources de VIE sans lesquels... RIEN.

    Je caricature un peu, mais c’est le fonds idéologique de la droite libérale qui divise le monde en deux : locomotives et wagons. Les premiers étant parés des plus grandes vertus d’utilité, les seconds n’étant que des agents interchangeables ou des parasites.

    Cette vision est injuste et fausse. La richesse est produite PAR la collectivité en y incluant les investisseurs et dirigeants. Mais certains d’entre eux se voient SEULS en producteurs de richesse et donc en excluent facilement les autres, qui « n’ont que ce qu’ils méritent », cad pas grand chose.

    Je suis moi-même entrepreneur et j’aime l’entreprise. Mais je suis sûr que dans l’inégalité criante, aucune société ne peut prospérer.

    Ces inégalités se sont renforcées depuis le triomphe d’un capitalisme mondialisé (années 80), elles existent à la naissance, dans la scolarité, la carrière et perdure dans la retraite, alors qu’à ce moment-là au moins, le mérité lié au travail est EGAL pour tous.

    Faire cotiser les retraités aisés pour secourir -car on en est là- leur frères d’âge qui sont dans l’indigence en dépit d’une vie de labeur est une piste peu entendue... On comprend pourquoi quand on sait que les privilégiés d’aujourd’hui seront ceux de demain et qu’ils ont une solidarité de classe qui défend ses intérêts avec discrétion et efficacité. 

    Voire au mépris de la morale. 



  • Thierry LEITZ 9 septembre 2010 11:17

    Trop de gens sont piégés, et consentents, par un système où ils sont OBLIGES d’aller bosser (en voiture) pour être OBLIGES de payer leurs crédits et OBLIGES d’aller à l’hyper pour consommer (trop en général).

    Pour ma part, je n’ai aucun crédit (c’est une chance) et je suis prêt à rouler à vélo ou à 70km/h en voiturette....

    Mais que dire des méga-dépenses énergétiques et financières que constituent les manoeuvres militaires lointaines ou proches ? De l’expédition d’engins spatiaux rarement utiles ? Des mégas- chantiers à dépassement de devis extravagants (LHC, ITER et EPR...) ? smiley

    Notre dépendance au pétrole est proportionnelle à nos gaspillages. Dans ce domaines, les E-U ont la première place mondiale, surtout rapportée aux habitants, ce qui laisse une marge de « regression » considérable aux Chinois !



  • Thierry LEITZ 9 septembre 2010 10:56

    Peu importe la date. Nous ne savons pas précisément ce qu’il y a sous terre et encore moins dans l’avenir.

    Mais tout s’accélère et se dessinent peu à peu les limites humaines en matière de gestion des affaires du monde.

    L’homme n’est pas à la hauteur des problèmes qu’il s’est lui-même créés au nom du Progrès. L’injustice et les gaspillages (armement, spéculation, hyperrichesse et méga-projets scientistes) auront la peau du système.

    Cà n’est pas une mauvaise nouvelle au fond... smiley



  • Thierry LEITZ 7 septembre 2010 13:11

    La croissance est plus facile quand on part de bas que lorsqu’on atteint le plafond. Le constat de l’auteur est logique.

    Nous pays riches en sommes au plafond voire davantage si on considère que tout humain devrait acceder à une prospérité suffisante et sensiblement égale sur Terre.

    Que l’argent, à lui seul ne fasse pas le bonheur s’impose à toute personne qui réfléchit un peu. La croissance n’est pas le remède à tout. Par contre elle est un moyen commode d’apaiser les revendications sociales par du saupoudrage financier pendant que les profits sont concentrés dans de rares poches ou paradis fiscaux...

    Le vrai problème est la répartition de la valeur ajoutée (constituant du PIB censé « croître » sans cesse) qui doit répondre à des impératifs de solidarité et d’humanité, en tout cas si on veut une société viable et apaisée, c’est ce vers quoi il faudrait tendre.

    Mais, non, on prend plutot le chemin inverse du conflit perpétuel, de la concurrence exclusive, sorte de sélection « naturelle » appliquée à la société. Que le meilleur « gagne » et que les autres crèvent. Merveilleux, et surtout terriblement humain !



  • Thierry LEITZ 7 septembre 2010 10:45

    Cela fait un moment que je lisais la partie accessible de Mediapart et l’affaire Bettencourt m’a décidé de m’y abonner. Je salue le courage et la volonté d’indépendance de Mr Plenel et son équipe qui me semble être dévoués à la cause de la seule vérité, principe de base du métier de journaliste.

    Or vu l’imbrication d’industriels puissants (et riches) à l’idéologie marquée engagés à fond dans la défense de leurs intérêts, vivant de commandes publiques, sans parler du poids des annonceurs dans la viabilité économique, on peut douter de l’indépendance de la presse dite classique.

    Le problème du pouvoir actuel, c’est son centre de gravité idéologique avec ses réflexes inconscients comme :
    - la supériorité de certains sur d’autres qui expliquerait et légitimerait leur position et leur richesse sans limites
    - la concentration de pouvoir et d’argent sur ces individus serait légitime et acceptable, même souhaitable pour la bonne « marche » du reste de la société
    - qu’il faut imiter ces « leaders », les admirer et non les critiquer car eux font avancer le tout et que si on les ennuyait avec des lois, ils « partiraient » ailleurs...
    - que le pouvoir doit être visiblement fort et répresssif sans quoi c’est le chaos, par exemple l’insoummission des « faibles »...
    - la validation des inégalités SANS limites par le fait des constatations précédentes...
    - il n’y a d’intérêt que celui des élites, (les « autres » à défaut de réussir à s’y faire une place par leur efforts, n’ont qu’à se taire) et donc AUCUN conflit d’intérêt au sein de l’élite.

    Partant de là, tout ce qui est vraiment démocratique, égalitaire ou solidaire représente une menace à l’ordre établi et doit être combattu. La loi, comme le peuple doivent être soumis au Pouvoir des élites, les « meilleurs ». Un arrière-goût d’Ancien Régime !

    Merci à Mediapart d’apporter ce contre pouvoir essentiel, avec déontologie et persévérance.

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