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Thierry LEITZ

42 ans, travailleur indépendant épris de liberté, s’intéresse à tout mais n’est fan de personne en particulier. Aime la lecture, l’écriture, le sports, l’économie à visage humain, la nature. Pense qu’il faut savoir critiquer les faits et pensées deshumanisantes, ne pas avaliser l’injustice au prétexte qu’elle abonde.

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  • Thierry LEITZ 30 avril 2010 11:45

    Véronique,

    Si je peux me permettre un conseil, cessez de vous référer à C. Allègre ou un autre, fiez-vous à votre bon sens, je pense que vous, comme la majorité d’entre nous, en sommes pourvus.

    Enoncez votre propre réflexion, vos doutes et vos constats. L’avenir est une page dont nul ne connait le contenu exact. Il est donc, non seulement permis, mais INDISPENSABLE de réfléchir hors des conflits de personnes ou de groupes.

    Il y en a qui affirment leur vision du problème avec assurance et chiffres tirés de simulateurs... Ce sont des prétentieux ou des crédules comme ceux qui croient que l’homme descend du singe avec défense d’en douter.

    Un peu de modestie ferait le plus grand bien. Et ces milliards dépensés en « études climatiques » sont plutôt des armes d’influence et seraient bien mieux utilisés à des actions concrètes pour le bien humain immédiat, la lutte contre l’injustice, la corruption et la violence d’Etat auxquelles participent les nations les plus en vue (via le trafic d’armes).

    « L’avenir n’est que du présent mis en ordre ». (A. de St Exupéry)

    Mais non, on préfère pérorer sur le CO², des demis degrés ou le boson de Higgs sans parler d’ITER, autant de gouffres à ressources dont le bon usage attendra....

    Je me fiche d’Allègre tout autant que du lobby pétrolier ; le capitalisme est gangréné, la finance avilit l’homme, le commerce des armes et stupéfiants est une honte absolue, je déplore toute addiction consumériste et pleure sur le manque de réflexion et de critique instruite des peuples, manques qui font la force de nos (très) mauvais dirigeants.

    Bonne journée à tous, T. Leitz.



  • Thierry LEITZ 22 avril 2010 13:52

    Si Voltaire voyait notre époque, il en serait attristé : l’intolérance, 250 ans après lui, se porte bien. Elle vient surtout de ceux qui, se figurant détenir la vérité sur tout, se permettent de juger leurs semblables et les condamner à l’indignité, les placer hors du corps social par des lois sur-mesure qui elles-mêmes violent les principes essentiel de la Constitution.

    La notion d’ordre public est suffisante pour limiter l’exercice des libertés individuelles. Mais si on a en soi une haine, un mépris ou une aversion injustifiée (toujours le cas), cette notion même d’ordre public sera brandie sans raison pour bâtir une république intolérante.

    Je suis contre la burqa, mais plus encore contre une Loi qui l’interdira.

    S’il faut lutter contre l’excès de zèle de certains croyants, qu’on le fasse par le questionnement, l’analyse des fondements même d’une position, le dialogue et l’argument. Et qu’on regarde objectivement l’impact d’une pratique sur la bonne marche de la vie publique. 

    Quand un boeuf n’a pas soif, on ne peut le forcer à boire.
     
    De quoi calmer les esprits en évitant qu’un désaccord sur une pratique marginale ne dégénère en gue-guerre médiatique quand d’autres (vrais) problèmes sont occultés. smiley



  • Thierry LEITZ 12 avril 2010 16:06

    La croissance a ses limites propres sans doute, et il serait intéressant de se pencher la dessus. Qu’en pensez-vous, Mr Santi ?

     Si la croissance démographique et l’existence de nombreux BESOINS non satisfaits en sont les principaux ressorts naturels, on comprend qu’elle se tarisse en nos pays riches et à faible fécondité.

    Si une voiture plafonne à 170 et que vous roulez à 160, accélerer à fond ne produira pas beaucoup d’effet.

    Il ne s’agit pas d’être pour ou contre, d’être productiviste ou décroissant.

    La question essentielle qu’il devient de plus en plus difficile d’éluder, c’est la répartition OPTIMALE du gateau annuel (la VA) entre TOUS les citoyens-producteurs-consommateurs, chacun remplissant forcément à l’une ou plusieurs de ces fonctions.



  • Thierry LEITZ 12 avril 2010 15:49

    Bonne analyse en l’état des connaissances de cet accident.

    Quand le pilotage à vue (VFR) n’est pas possible en finale on s’appuie entièrement sur les instruments (IFR) jusqu’au moment haletant d’une vision de la piste retrouvée.

    Si la TC de Smolensk leur a demandé par 3 fois d’aller atterrir ailleurs, c’est sans doute en raison de risques liés à la visi et à l’insuffisance d’instruments de finale (ILS ou DME)
    A environ 250 km/h, vitesse mini en finale pour ce genre de zinc, une visi de 500m c’est peu, 6 ou 7 seconde d’anticipation...stress maximum !

    Quand on y voit rien, la tendance du pilote est d’aller trop « court » vers le seuil de piste, de peur d’être trop « long » précisément.
    Le pilote savait-il la présence d’arbres hauts dans la zone de finale ?
    Si oui, il y avait risque d’être trop « long » en cherchant à les éviter.

    En atterrissage, la vue est ce qui vous rattache à la réalité, le sol, qui s’il est mal évalué, ne pardonne pas, contrairement aux évolutions en altitude...

    L’obstination, cette volonté de faire contre la prudence, d’arriver contre se détourner, de réussir contre l’impression d’échec est la cause de nombreux accidents d’avion.
    Mettre l’orgueil dans sa poche, résister aux injonctions quand le risque est avéré, renoncer à l’héroïsme sont des défis pour tout pilote, et dans le cas de l’avion présidentiel, il est possible que ces facteurs aient parasité le jugement du pilote. smiley

    Dommage en tous cas, et deux leçons à méditer : « avant l’écroulement, il y a l’orgueil, avant le faux pas, l’esprit hautain » (Proverbes 16:18) « Il n’y a pas de bons pilotes, il n’y a que de vieux pilotes ». (dicton d’aéro-club)



  • Thierry LEITZ 2 avril 2010 14:47

    Arminius,

    Sehr interessant !

    Revisiter l’histoire européenne avec ses voisins est un exercice salutaire. Merci pour cet article.

    Si on se cantonne à la lecture française, on reste dans la légende du génie militaire, du réformateur survolté, du conquérant des droits de l’homme ou que sais-je encore ? Mais dans la légende.

    L’alternance victoires-humiliation entre la France et l’Allemagne a coûté cher en vies et a culminé avec la furie d’Hitler.

    Maintenant qu’est-ce qui a permis la paix entre les deux nations ? Déjà d’avoir évité un Traité de Versailles bis. Ensuite l’Europe, le plan Marshall, le commerce, la quête de la prospérité, la volonté de vivre et ne plus revivre les drames passés, aussi sans doute.

    Qu’il serait triste de retomber dans un nationalisme guerrier alors, qu’ensemble, aucun défi ne peut être relevé. Vive l’amitié Franco Allemande. smiley

    Un alsacien d’origine vous salue.

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