Je ne comprends pas cet entêtement à vouloir emprunter gratuitement ou presque. Cela ne ferait que laisser le champ libre à encore plus de déficit, et donc encore plus de dette. Au final, nous perdrions ce que nous payons en intérêts sous forme de dévaluations ...
Moins d’enseignants pour plus d’élèves : FAUX. c’est le contraire. Remise en cause de la formation initiale : C’est plutôt une bonne chose ! ... et continue des enseignants : Ils pourraient utiliser 2 ou 3 de leurs 8 semaines estivales de congé. Disparition des
RASED : Enfin on arrête de se démener pour les enfants (et leurs parents) qui n’ont rien à foutre de l’école. ... au
profit d’un dispositif d’aide personnalisée inadapté et donc
inefficace : mais qui aide les élèves qui veulent vraiment travailler avec leur instit qui leur est proche et les connaît bien. Manque de places pour accueillir les enfants à partir de 2
ans en maternelle : Et puis quoi encore. À 1 an bientôt. Faut arrêter de prendre l’école pour une crèche gratuite. Création de jardins d’éveil : ben oui, vous voulez instruire des enfants de 2 ans vous ? Statuts précaires des
personnels EVS et AVS : Ils ont peur de pouvoir être virés, les pauvres ...
il nous faut nous donner les moyens de vivre correctement tout en consommant beaucoup moins d’énergie... C’est LA phrase de l’article. Et c’est celle qui est la moins réaliste. Enfin tout dépend de ce qu’on entend par correctement. S’il s’agit de continuer à avoir chacun à sa disposition 25 m2 chauffés et un véhicule d’1 tonne prềt à nous emmener à 100 km/h dès qu’on le souhaite, ce sera déjà très très dur. Si on veut en plus que toute l’humanité puisse en disposer, c’est impossible.
Tout dépendra du prix du pétrole. Et il ne va pas redescendre. Rendez-vous en 2030 pour un baril à plus de 1000 dollars. Les 14 euros par tonne de CO2 paraîtront bien ridicules à côté, (mềme 100).
La seule vertu de la taxe carbone peut s’obtenir en décidant cette taxe qui augmenterait de 20 ou 50 euros par tonne chaque année pendant 15 ans ! Oui, 2000 euros la tonne dans 15 ans, et le litre de carburant à 5 euros. C’est le seul moyen de faire intégrer cette logique économique d’un pétrole cher dans nos décisions d’aujourd’hui qui nous feront éviter les troubles liés à l’augmentation du prix de l’énergie.
Partant de cet objectif, le produit de cette taxe ne doit surtout pas être redistribué pour compenser ses effets. Ce serait contre-productif. Il doit servir en priorité à transférer la fiscalité qui pèse sur le travail vers une fiscalité qui porte sur l’énergie. Au final, c’est par la réduction des charges sociales que viendra la redistribution.