Je pense qu’une rispote nucléaire est malheureusement la plus envisagée. Ne serait-ce que par le fait que le gros des troupes sont embourbés en Irak et que le temps compte pour legitimer et déplacer l’ensemble.
Cela leur rendrait le champ libre. D’autant plus que s’ils arrivent à accuser de tous les tords l’Iran pour l’« echec Irakien » (ça les arrange beaucoup d’une certaine façon pour destabiliser le moyen-orient), ils n’ont plus besoin de passer par le sénat pour rentrer en Guerre. Car le sénat leur a déjà depuis longtemps donner l’aval pour sécuriser et protéger l’Irak par tous les moyens et donc eventuellement riposter aux attaques d’agresseurs exterieurs.
C’est d’ailleurs ce qui a inquiété Hillary Clinton dernièrement, mettant en garde l’administration Bush qu’elle se doit de passer par le Senat pour déclarer une guerre.
L’hypothèse d’une attaque simulée non pas sur le sol Etats-Uniens mais sur Israël est pertinente.
La suspicion dans le monde entier sur les vraies causes du 11 Septembre est forte n’en doutez pas. Deriver l’attentat sur Israel permet de retirer en apparence l’administration Américaine des regards, déjà suspecte pour beaucoup.
Un Casus Belli idéal pour Israël pour attaquer l’Iran qui n’a pas autant besoin d’aval publique que les EU (sénat etc...) pour se montrer va-t’en-guerre. L’administration Israelienne ne serait pas victime mais partie prenante dans cette simulation. Un attentat suffisamment plus choquant par rapport aux attentats suicides de kamikazes. Une attaque nucléaire me parait délicate pour ses dirigeants complotistes pour se mettre hors de la zone. On peut envisager un mini-nuke.
De toute façon beaucoup d’hypothèses sont envisageables du moment que les cibles font office de symboles dans la tête des gens. Celui-ci peut très bien être hors Etats-Unis : pays ami, pays tiers etc...
Par contre la risposte malheureusement me semble plus nucléaire à une certaine echelle. Il leur faudra agir vite avant que le doute ne s’installe dans l’opinion publique de réagir ou non dans une escalade. Tant que le public est dans l’emotion, ils ont les mains libres.
Je repète c’est du champ des possibles. Personne ici n’affirme que c’est effectivement ce qui va se passer. Je cherche pas à faire peur mais à communiquer là-dessus.
A mon avis, ne pas avoir peur parce que ça ne sert à rien. Au contraire même. Souhaiter un monde de paix et de sagesse (Je sais ça fait vieux jeu) et essayer d’informer dans la mesure du possible ceux qui peuvent entendre et prendre en compte ce genre d’information.
Dick Cheney est ainsi intervenu auprès de George W. Bush afin qu’il lève le secret-défense sur un rapport des services de renseignements, contre l’avis du directeur de la CIA d’alors. Il a ensuite chargé son chef de cabinet d’en révéler la teneur à des journalistes choisis par lui. Il a présidé plusieurs réunions sur la question et a écrit de sa main des éléments de réponse destinés au porte-parole de la Maison-Blanche.
Cette image d’un vice-président acharné à détruire la réputation d’un homme qui mettait en doute ses arguments guerriers a remis Dick Cheney sur la sellette. « Sa réaction disproportionnée constitue une pièce à conviction qu’il cachait quelque chose d’autre, écrit Frank Rich dans le New York Times. La Maison-Blanche était terrifiée qu’on la découvre coupable d’un crime bien plus grave que d’avoir brûlé la couverture d’un agent de la CIA : celui d’avoir menti à la nation. » Le Washington Post a décrit le vice-président comme « l’équivalent politique d’un trou noir ». The Economist a brossé de lui un portrait au vitriol, le qualifiant « d’universitaire raté » à la tête d’une administration parallèle avec 14 conseillers de sécurité. Selon le Wall Street Journal, même les « républicains conservateurs » trouvent Cheney sulfureux : ils ne sont que 26 % à avoir un avis « très favorable », contre 9 % de l’opinion américaine en général.