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Vincent Perrier-Trudov

Vincent Perrier-Trudov

Engagé au sein du Nouveau Centre, je suis depuis mars 2008 Conseiller municipal délégué en charge des NTIC dans ma ville de La Madeleine. www.vincentperriertrudov.fr

Je crois en l’Europe, pour peu que nous réussissions à la rendre plus démocratique, plus parlementaire. Je crois également que le temps presse dans la lutte contre le réchauffement climatique, que nous ne prenons pas les décisions courageuses que nous devrions.
Il est urgent d’agir !

Tableau de bord

  • Premier article le 09/07/2008
  • Modérateur depuis le 18/08/2008
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Derniers commentaires



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 17 décembre 2008 18:22

    @ Apami,

    Vous pouvez vous réjouir de "taxer l’actionnaire" - encore que cela reste à démontrer - mais cette taxe est et reste une stupidité.

    D’abord et avant tout parce que on a 150.000 autres choses plus importantes et plus urgentes que de supprimer la publicité sur les chaînes publiques.

    Au moment même où les déficits vont exploser du fait de la crise économique, on se retire, comme ça, pour le plaisir, plusieurs centaines de millions de recettes !!!

    On nous a fait un foin pas possible pour nous expliquer que trouver de l’argent pour le RSA, c’est vachement compliqué, que l’avantage fiscal des parents isolés, c’est un scandale, et Paf (sans mauvais jeu de mot), on fait une croix sur les recettes publicitaires de la télé publique ????

    C’est une véritable erreur politique du Pdt de la République, et je le dis avec d’autant plus de liberté que je fais partie d’un mouvement politique qui le soutient depuis le début de sa législature. Mais là, sur le coup, c’est vraiment à côté de la plaque, ce n’est pas du niveau des autres réformes qu’il a faites et qu’il va continuer à faire (RGPP et autres).

    @ l’auteur,

    Vous avez une vision bien légère du travail parlementaire. Dans vos fonctions professionnelles, vous avez bien des groupes de travail restreints qui planchent sur tel ou tel sujet, vous avez des chefs de projet, etc. Eh bien à l’Assemblée, c’est pareil. Chaque parti à ses spécialistes de tel ou tel type de sujet, qui bossent en Commission, et qui votent des amendements au projet de loi.

    Dire que moins de 5% des députés ont voté favorablement à cet amendement n’a donc pas de sens.

    Cette incompréhension du travail parlementaire, qui se traduit souvent par le constat "peu de députés sur les bancs = ils ne foutent rien" nourrit d’ailleurs un antiparlementarisme aussi inutile qu’irrationnel.

    Les députés sont comme tout le monde, ils ont leurs domaines de compétences, mais ils ne sont pas omniscients. Pour se prononcer sur tel ou tel sujet, ils rencontrent des professionnels, ils les auditionnent, ils étudient des dossiers, bref, ils bossent. Et lorsqu’ils bossent, ils ne sont pas forcément dans l’hémicycle.

    Vous êtes toujours dans votre bureau, quand vous travaillez ? Ou vous avez des réunions dans d’autres salles, avec d’autres gens ? Si vous gérez les référentiels à la SNCF, et si vous avez des référentiels régionaux, cela ne vous arrive-t-il jamais d’aller en province, pour rencontrer les responsables locaux ? Est-ce à dire que vous ne travaillez pas ?

    Voilà pour mon correctif concernant le travail parlementaire. Si vous souhaitez des précisions à ce sujet, n’hésitez pas à me contacter - je suis Délégué départemental Nouveau Centre pour le Nord (www.le-nouveaucentre59.org). Le Nouveau Centre s’est d’ailleurs battu de toutes ses forces contre cette taxe.

    Cordialement,

    Vincent Perrier-Trudov

    PS : A titre personnel, j’aime assez les prises de position de Renaissance Numérique smiley



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 11 décembre 2008 16:18

    Cher Voltaire,

    Ne faites pas comme si vous n’aviez pas compris. La comparaison avec le fonctionnement du Modem n’était pas sur la question des Droits de l’Homme, mais sur la toute-puissance du Chef et l’obéissance absolue qu’on lui doit. Et de ce point de vue là, Sarkozy n’a rien à envier à Bayrou...



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 11 décembre 2008 10:58

    Vous avez raison Spartacus, même si la France est loin d’être le pire pays en la matière, nous avons beaucoup de progrès à faire sur le sujet des Droits de l’Homme.

    Nos lieux privatifs de liberté (prisons et centres de rétention administrative) sont indignes de notre pays. Il faudrait d’urgence construire de nouvelles prisons afin que les personnes déjà incarcérées puissent enfin avoir droit à une cellule individuelle - les cellules collectives étant à la source de nombreux abus.

    Quant aux cellules de garde à vue, je n’en parle même pas tellement c’est honteux.

    Quant à vous, Imhotep, le suspense était à son comble : alliez-vous sauter sur l’occasion pour déverser une fois de plus votre bile contre Sarkozy. Eh oui ! Gagné ! (En même temps c’était facile, vous êtes tellement prévisible...)

    Je disais que Spartacus avait raison sur le fait de "balayer devant sa porte". En l’occurrence, au Modem, le pouvoir absolu du chef on sait ce que c’est. Votes à main levée, main mise sur les investitures, dikdat des alliances même contre l’avis des responsables locaux (voyez ce que cela a donné dans le département du Nord).

    En politique, il ne faut pas se voiler la face : quel qu’en soit le niveau, il n’y a que deux chemins pour arriver aux responsabilités : la nomination ou l’élection. Dans le premier cas, la légitimité vient de celui qui vous nomme, et dans le second cas, elle vient des électeurs.

    Rama Yade doit sa légitimité au Président qui l’a nommée, puisqu’elle n’a pas été élue avant de devenir Secrétaire d’Etat. Il n’y a donc pas d’étonnement à avoir quant à sa dépendance vis-à-vis de lui. Et, avec toute l’admiration que je peux avoir pour sa franchise et sa liberté de parole, elle a tout de même fait une grossière et double erreur politique en refusant publiquement la tête de liste aux européennes.

    Et s’est opposée à la source de sa légitimité, et elle a écarté un leadership sur une élection qui aurait pu lui donner une autre légitimité que celle de la nomination.

    Quant à la réaction de Kouchner, elle est à son image : fayot avec les puissants, odieux avec les faibles. Pitoyable, donc.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 5 novembre 2008 12:47

    Bonjour,

    Vous admettrez que cela fait beaucoup de questions, et que chacune d’entre elles pourraient faire l’objet d’un article. Je vais essayer d’y répondre de manière brève mais claire.

    Tout d’abord, ma réponse ne traite pas de la question de l’humanisme, mais de la confusion de Bayrou entre capitalisme et libéralisme, et de la conclusion contradictoire à laquelle il parvient.

    C’est un peu comme si on disait, "les chênes, ce sont des roches, il y a trop de chênes en France, la solution, ce serait d’avoir plus d’arbres".

    Et lorsque je fais remarquer l’énormité de la contradiction dans ce discours, qui est du même niveau pour un économiste que de parler de "frontière irako-pakistanaise" pour un géographe, la seule réponse que j’obtiens est "Si vous préférez : "Le capitalisme, dans sa forme d’avatar du libéralisme, a échoué".

    C’est ce qui s’appelle s’enfoncer.

    Le libéralisme est une des formes d’organisation du capitalisme, et non pas l’inverse.

    Je faisais remarquer qu’il s’agit là des limites de la répétition bête et méchante des phrases venues d’un leader consacré infaillible, en l’absence de tout esprit critique.

    Sur la manière de sortir de la situation où nous a mis l’absence totale de régulation des marchés financiers, la répartition des profits toujours plus à l’avantage du capital qu’au travail et à l’investissement, il y a beaucoup à faire.

    La première chose, c’est d’être "plus forts que les marchés". Vu les sommes en jeu, ce n’est pas forcément évident, on le voit bien avec les diverses interventions des banques centrales, et les sommes colossales de crédit à court terme qui ont été accordées afin que l’économie mondiale ne s’écroule pas.

    Il s’agit bien là de crédits - de prêts accordés aux banques - et non de subventions. La distinction est d’importance, pour éviter de tomber dans les travers de raccourcis faciles et démagogiques.

    "Etre plus forts que les marchés", c’est en premier lieu renforcer l’Europe. Il y a de cela un an, lorsque je participais à différents débats, on me disait "c’est la faute de l’euro, il faut sortir de l’euro". Ce à quoi je répondais que si on était en dehors de l’euro, on serait beaucoup plus faibles et fragiles.

    Je vous invite à interroger les hongrois et les islandais sur ce qu’ils pensent de la non-participation de leur pays à l’Union Monétaire. La preuve est aujourd’hui faite que les marchés ne sont pas en mesure de faire "tomber" les pays qui sont dans la zone euro, contrairement à ce qui a pu se passer en France en 1992 et aujourd’hui en Hongrie ou en Islande.

    Etre plus forts, c’est imposer les règles au marché. Et seule l’Europe est en mesure de le faire. Il faudrait une agence européenne de notation, pour éviter que la notation des titres soit faite par des entreprises privées, qui parallèlement facturent des prestations à ceux qu’ils notent. Le bon vieux principe de séparation des juges et des parties.

    Enfin, la prise de participation que le Royaume-Uni a mené au sein des banques et que la France n’a pas choisi me semble la meilleure solution pour influer directement sur le mode de management des banques. Encore faut-il avoir la volonté réelle d’influer ce management pour qu’il soit plus juste.

    En ce qui concerne la meilleure manière de faire entendre la voix du Nouveau Centre au sein de la majorité actuelle, il n’y a pas 36 solutions. Il n’y en a qu’une seule. Se présenter face aux électeurs, avec un programme qui soit le nôtre, avec des candidats qui soient les nôtres, et convaincre les français que notre courant de pensée est celui qui doit le peser le plus possible en France.

    Et après on fera les comptes. Plus nous aurons de voix, plus nous pourront peser, au sein de la majorité présidentielle, pour que les réformes soient plus justes socialement, que les aides soient moins tournées vers les grosses entreprises et plus vers les PME, que l’on fasse des efforts encore plus grands pour réduire le déficit public qui menace notre Etat de faillite - alors même que les prélèvements obligatoires sont parmi les plus élevés d’Europe.

    Alors, bien sûr, aujourd’hui nous ne pesons pas énormément. Mais nous avons quand même réussi à obtenir un certain nombre de choses. Je trouve même que, compte tenu du poids électoral que nous avons actuellement, nous avons obtenu beaucoup beaucoup de choses.

    Sur les niches fiscales, par exemple. Cela fait des années que Charles de Courson se bat contre ces niches, et cherche à faire passer un amendement de plafonnement global. Nous n’avons pas été entendu l’année dernière - il n’était question que de plafonnement de certaines niches, sans exclure l’accumulation des avantages fiscaux. Cette année, nous avons été entendus. Certes, l’UMP et Daubresse se sont empressés de s’octroyer cette idée, mais la vérité, c’est que c’est nous qui avons imposé cette idée.

    Si nous n’avions pas eu notre propre groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, je peux vous assurer qu’il ne serait même pas question de règle d’or budgétaire dans la Constitution. Bien entendu, cette règle n’est pas aussi ambitieuse que nous l’aurions souhaité, mais elle existe, et c’est déjà un premier pas.

    Dites vous bien qu’il vaut mieux une petite avancée, un petit progrès, que pas de progrès du tout. Forcément, cela ne fait pas rêver les gens, les batailles sur des amendements techniques, les petites victoires qu’il faut longtemps pour expliquer lorsqu’on n’est pas dans le bain de la politique, mais ces choses là ne sont pas neutres. C’est pour cela qu’on se bat, et on se dit qu’un jour, les français finiront bien par savoir ce qu’on a fait, et ce qu’on défend. Ce n’est qu’une question de temps et de travail.

    Quant à votre dernière question, je vais vous y répondre beaucoup plus rapidement : si les français ont été moins protégés qu’ils n’auraient pu l’être, c’est à la fois à cause des bêtises faites depuis 1981 par tous les gouvernements sans exception, et qui fait que nous nous retrouvons avec un endettement considérable, un déficit public récurrent monstrueux, qui nous enlève toute marge de manoeuvre par rapport à la crise actuelle.



  • Vincent Perrier-Trudov Vincent Perrier-Trudov 4 novembre 2008 13:06

    Navré que le message précédent soit sous la forme d’un "bloc de texte". Le système n’a apparamment aps voulu prendre en compte les sauts de page. Le revoici :

    Une fois de plus, vous êtes à côté de la plaque. Mais c’est probablement une conséquence inévitable du suivisme dont vous faites preuve vis-à-vis de votre leader, et ce, sans aucune forme d’esprit critique. Et quand cette absence d’esprit critique se mêle à une profonde ignorance d’un sujet théorique, cela donne des contresens tout bonnement ahurissants.

    Vous écrivez : "Le capitalisme a échoué. Bayrou ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme : "L’idée fondamentale que le capitalisme portait, celle qui a échoué aussi, son postulat fondamental était que la somme des intérêts particuliers faisait l’intérêt général. Ce postulat s’est révélé faux."

    Voilà, de la part de Bayrou, une erreur particulièrement grossière en terme d’économie politique. C’en est même un contresens. Le postulat fondamental selon lequel la somme des intérêts particuliers fait l’intérêt général n’est pas la définition du capitalisme, mais du libéralisme.

    La meilleure preuve, c’est que le capitalisme est possible - et on en a un bel exemple en Chine, comme on a pu en avoir auparavant en Amérique Latine - dans une dictature. Le capitalisme n’a pas besoin de liberté pour exister, le libéralisme, si.

    Mais le plus fort dans votre texte, c’est que, loin de relever ce qu’un étudiant en première année à l’Université peut trouver dans ses livres de cours, vous vous enfoncez !

    En effet, vous écrivez : "Néanmoins, sans attendre le diagnostic, le retour à quelques fondamentaux du libéralisme, dont nous nous sommes éloignés ces dernières décennies, s’impose."

    Et également : "La révolution consisterait à appliquer les fondamentaux des libéraux Smith, Malthus, Ricardo" Je passe rapidement sur le fait que caser Malthus parmi les libéraux ferait s’étrangler bon nombre d’économistes.

    Le plus fort dans tout cela, c’est que c’est justement Smith qui a énoncé le principe selon lequel la somme des intérêts particuliers fait l’intérêt général !!!

    Donc, en résumant,

    1) Vous ne relevez pas l’erreur matérielle dans le discours de Bayrou, qui se trompe en donnant au capitalisme la définition du libéralisme

    2) Il explique que c’est cette définition qui a échoué

    3) Vous appuyez son analyse

    4) Vous défendez - comme solution à nos problèmes - la mise en application des théories libérales de Smith et Ricardo, en rajoutant au passage un passager clandestin qui n’a rien à voir, Malthus

    5) Vous passez complètement à côté du fait que Smith et Ricardo se sont justement appuyés sur le principe de l’intérêt général comme somme des intérêts particuliers, principe dont vous dites qu’il a échoué...

    D’où ma question : comment allez-vous vous sortir de la belle contradiction dans laquelle vous vous êtes conscieusement enfermé ? ?

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