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Vlad

Vlad

Français expatrié en Russie depuis bientôt 9 ans, j'observe avec tristesse l'évolution de mon pays

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  • Premier article le 10/03/2016
  • Modérateur depuis le 22/03/2016
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Derniers commentaires



  • Vlad Vlad 14 mars 2016 20:54

    @Nicole CHEVERNEY

    Je vous remercie pour ce brillant exposé. Je constate que vous connaissez fort bien le sujet, en tout cas bien mieux que moi s’agissant des évolutions.

    Mais ce n’est pas celui-là que j’avais l’ambition de traiter dans mon billet. Donc je vous réponds sur ce que je connais du fait de mon expérience professionnelle et d’usager..

    Vous écrivez « Les fonctionnaires, dans leur ensemble sont pour la plupart dévoués, compétents... » Je dirai qu’ils sont comme tous les autres, que si on devait établir des courbes de Gauss selon ces critères on n’aurait sans doute pas de différences significatives. Je ne critique pas les fonctionnaires à cause de leur statut car ce n’est pas celui-ci qui en fait ce qu’ils sont individuellement. Et après tout ceux qui leur reprochent les avantages qu’ils ont n’avaient qu’à, puisqu’ils sont si enviables, à passer et réussir les concours. 
    Par contre c’est le statut que je critique. Parce que ce statut, ainsi que les modes de gestion offrent la possibilité à ceux qui se situent du mauvais côté de la courbe de Gauss de s’y maintenir tandis qu’il est difficile de récompenser (traduire par booster la carrière) de ceux qui se trouvent du bon côté de cette courbe. C’est quand même à mon sens un problème majeur et qui nuit à l’efficacité de la fonction publique. parce que c’est un statut qui permet à la médiocrité des uns de se pérenniser, tandis que les autres peuvent légitimement ressentir du découragement et de la démotivation. Tout ça je l’ai constaté, et avec un triste sentiment d’impuissance tant mes marges de manœuvre étaient réduites et me voyant rappelé à l’ordre quand je tentais de passer outre.

    Vous expliquez le statut par « la pérennité du fonctionnement de l’État ». Là je me permets d’émettre des doutes. J’ai déjà écrit que des pays avaient recours à la contractualisation de leurs agents, totalement ou partiellement, mais dans ce cas à large échelle comme l’Allemagne par exemple. J’ai parlé de l’armée où les deux-tiers des personnels sont sous contrat. je ne pense pas que cette capacité qui est ainsi offerte de sélectionner ses agents nuise au fonctionnement des Etats ou des institutions qui fonctionnement ainsi. je pense au contraire, je peux m’exprimer pour ce qui est de l’armée, qu’ils y trouvent des avantages.
    Il y a par ailleurs, et c’est concomitant au terme de pérennité, de voir les fonctionnaires ou des fonctionnaires finalement se substituer au politique.

    Comme vous je crois à la fonction publique, mais je pense qu’il existe de large marges de progrès à réaliser pour qu’elle remplisse bien ses missions. Si vous saviez ô combien il m’arrive parfois de constater que dans le couple de mots service public, le premier me semble bien oublié.

    Cdt.


  • Vlad Vlad 14 mars 2016 14:44

    @tonimarus45


    Bonjour à vous
    Vous avez raison peut-être. Cette loi ne changera sans doute pas grand chose au chômage. Son objectif est avant tout d’améliorer notre compétitivité dans le contexte de la mondialisation. ça peut donc peut-être freiner le chômage, mais sans doute pas le réduire.
    Et vous en donnez pour partie les raisons en parlant de l’évolution des process de production.. On peut parler de la mondialisation et des délocalisations

    ça fait très longtemps que je pense que le chômage est une donnée désormais structurelle. Et qu’effectivement il faut réfléchir sérieusement à la façon de faire vivre tous ceux qui n’auront plus accès à l’emploi. Pour l’instant on traite ce problème par des allocations ou par des emplois publics qui ont tout de fictif. 
    La partage du travail, je n’y crois guère. En tout cas les 35 heures n’ont pas fait leurs preuves dans ce domaine.

    Alors tout est à repenser. Mais vraiment tout. On est entré dans une autre ère. Mais on s’engtête à garder un pied dans l’ancienne.
    Je n’ai pas la solution. Mais tant qu’on se refusera à admettre que le monde que nous avons connu est mort, nous ne risquons pas d’en trouver. Tout au plus poserons-nous des rustines comme peut apparaitre cette loi.


  • Vlad Vlad 14 mars 2016 14:27

    @leypanou


    Rassurez-vous ! Ce comportement n’est pas toléré. Ces gens sont évidemment virés.


  • Vlad Vlad 14 mars 2016 14:25

    @Nicole CHEVERNEY

    Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier pour vos deux intervenions et de vous donner un conseil : n’engagez surtout pas le « dialogue » avec l’individu que vous avez remis à sa place. Il ne supporte pas ça, et ensuite vous l’avez pour l’éternité accroché à vos basques. Nous sommes plusieurs à en avoir fait la triste expérience.

    Mais revenons donc à la partie intéressante que vous développez et à laquelle je n’aurai as la prétention de vous répondre de manière exhaustive.

    Je crois qu’il est important de distinguer deux choses : les structures et le statut des fonctionnaires car les deux ne sont pas liées.
    S’agissant des structures et plus largement l’esprit sur ce que doit être le service public et son importance, je pense que nous pouvons tomber plus ou moins d’accord. Je suis comme vous hostile à son démantèlement. Et je suis attaché au fait qu’il fonctionne bien. ce qui n’est pas toujours le cas, hélas, et je pourrais autant vous en parler en tant qu’usager (je le suis encore en tant qu’expatrié et je vous assure que pour moi c’est une calamité) et aussi en tant que partie prenant du système puisque j’ai eu à commander, diriger ou manager (rayez les mentions qui ne vous conviennent pas) des fonctionnaires.
    Et ces deux expériences, d’un côté et de l’autre du guichet, s je peux me permettre une image m’ont convaincu qu’une part importante des dysfonctionnements que j’ai pu constater ressortissent beaucoup du statut.

    Le statut est protecteur. Ce n’est pas critiquable en soi sauf quand il permet l’irresponsabilité. En tant qu’usager, c’est l’administration qui est fautive si vous n’êtes as satisfait et non le fonctionnaire qui a mal fait son boulot. En tant que manager vous vous trouvez facilement devant ce double écueil qui est de ne pas pouvoir récompenser ceux qui le méritent et de ne pas pouvoir sanctionner ceux qui le méritent aussi. Je parle là en termes de carrière. C’est un point que je pourrais développer ou que j’aurais volontiers développé s’il ne me conduisait pas à évoquer ma carrière, ce que j’évite tant que rôdent dans les parages de tristes individus, vous avez saisi à qui je fais allusion, prêts à faire feu de tout bois.

    Je pense sincèrement qu’on pourrait adapter ce statut en mixant contractualisation et titularisation, c’est-à-dire se donner le temps de vérifier les qualités de ceux qui aspirent à faire carrière au sein du service public. C’est ainsi que fonctionne l’armée par exemple sauf à la marge pour les officiers issus des écoles de recrutement direct.

    Par ailleurs il existe des pays, la Suède par exemple, où tous les agents de l’Etat sont contractuels. Je ne peux guère me prononcer sur la qualité des services publics de ce pays, mais il ne me semble pas que ça fonctionne plus mal que chez nous.

    Je pense que votre principe d’exigence à l’égard de la fonction publique peut être satisfait, et peut-être même amélioré en repensant le statut. Mais évidemment en ayant le souci d’efficacité (pas de rentabilité, ça c’est une absurdité) comme fondement de cette réflexion.

    Cdt.



  • Vlad Vlad 14 mars 2016 13:45

    @Ronny

    Tous les jeunes ne sont pas des nunuches. C’est évident. D’ailleurs ce n’est pas la majorité qui manifeste.
    Mais vous avez raison. Etre jeune à notre époque n’est pas facile et les perspectives qu’ils peuvent entrevoir ont toutes les raisons de les inquiéter. Mais le problème c’est qu’on a changé et cela volontairement de modèle. La mondialisation « heureuse » (selon Attali), ne se conçoit pas sans nomadisme. Or on est à cette époque charnière où le modèle change tandis qu’on veut s’arcbouter sur ce qui constituait un pan de l’ancien, disons pour faire vite l’héritage du CNR.
    Contrairement à ce que certains ont pensé en lisant ce billet, je ne porte pas de jugement de valeur, ni positif, ni négatif sur cette loi, qui de toute façon va changer, je dis juste que c’est une fatalité, la suite logique d’un choix d’organisation des échanges, du supranationalisme lequel va trouver sa consécration avec la signature du TAFTA... Et tout ça je suis contre. Mais c’est aussi la voie que nous avons collectivement choisie en n’écoutant pas les Séguin, ou les Chevènement quand il était encore temps de dire non à ce modèle.Pour ma art je n’ai pas ce reproche à me faire, ce qui n’est sans doute pas le cas de ceux qui aujourd’hui critiquent une loi qui n’est que la conséquence inéluctable de ce qu’ils ont approuvé il y a presque 25 ans.

    Alors que voulez-vous que je vous dise ? Que cette loi n’est pas bonne ? Je peux me prononcer sur son article 6 qui mène à la communautarisation au sein de l’entreprise, enfin émettre un jugement de valeur. Pour le reste, je pense qu’elle n’est ni bonne, ni mauvaise (ces notons sont d’ailleurs tellement relatives qu’elles sont absurdes), mais juste la suite logique d’un système que pour ma part je réprouve.
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