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William7

Sociologue et intervenant social.

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  • Premier article le 15/05/2009
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Derniers commentaires



  • William7 16 juin 2009 17:12

    Sinon, vous avez bien raison, l’opposition est un exemple sans fin de « l’esprit démocratique ».

    http://www.venezuelanalysis.com/news/4521



  • William7 16 juin 2009 17:03

    Depuis 2007, le Venezuela connaît une grave crise alimentaire. Divers produits comme le café (deuxième production nationale), le sucre, le lait, l’huile et le riz viennent à manquer sur les étals des marchés et supermarchés. A Caracas, les prix ont augmenté de 50% en un an. Par exemple, le prix d’un kilo d’oignons frôle les 4 euros. C’est encore plus cher qu’aux Etats-Unis ou en Europe.

    Cette situation intolérable provoque un fort mécontentement et a largement contribué à la défaite du référendum sur la réforme constitutionnelle, en décembre 2007. Près de 3 millions d’électeurs chavistes se sont alors abstenus. C’est à la suite de ce revers que Chavez a lancé une campagne de lutte contre le sabotage économique. La Garde Nationale vénézuélienne a été mobilisée et a mis la main sur des stocks importants de produits alimentaires qui allaient être détournés vers la Colombie, où les prix des produits alimentaires ne sont pas régulés.

    Les autorités ont multiplié les contrôles et découvert de nombreuses irrégularités. Ainsi, l’usine de riz de Guarrico, propriété de la grande entreprise agro-alimentaire POLAR, ne produisait qu’à 50% de ses capacités. En outre, pour contourner la loi sur la régulation des prix, cette usine produisait 90% de riz parfumé (dont le prix n’est pas régulé), contre à peine 10% de riz nature (prix régulé). La majorité des usines de riz du pays ont recours à ce subterfuge pour maintenir des prix élevés. Or le riz est l’aliment de base des Vénézuéliens.

    En réaction, le 28 février dernier, Chavez a ordonné l’intervention de l’Etat dans cette usine. Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par les travailleurs de POLAR. Immédiatement, des mesures ont été prises pour que l’usine tourne à plein régime et produise 100 % de riz nature.

    De même, le 6 mars dernier, une usine de la multinationale américaine Cargill a été expropriée. Là encore, Cargill ne produisait que du riz aromatisé afin d’échapper au système de prix régulés. 18 000 tonnes de riz attendaient ainsi d’être transformées. Ces nationalisations ont l’appui des masses vénézuéliennes, mais suscitent la panique dans les rangs des capitalistes. Chavez a publiquement prévenu que « si le sabotage continue, nous exproprierons toutes les usines et nous les transformerons en propriété sociale ». Nous soutenons ces déclarations. Mais elles doivent se traduire dans la réalité.



  • William7 20 mai 2009 20:38

    De la Commune, il faut retenir selon Marx qu’elle est « une reprise par le peuple et pour le peuple de sa propre vie sociale ». Elle correspond à l’auto-émancipation des producteurs , et a dû se donner les moyens politiques de contrôle des institutions par la multitude de producteurs associés. C’est pourquoi les Communards ont mis en place un système de représentation fondé sur le suffrage universel et le principe de révocabilité des mandataires et leur responsabilité devant leurs mandants. On peut y voir la critique en acte de tout ce que le libéral Sieyès a voulu instituer. Bien plus, la Constitution communale devait permettre de recréer l’unité de la nation par fédération de communes



  • William7 20 mai 2009 14:45

    http://netx.u-paris10.fr/actuelmarx/alp0029.htm#fin%20nota

    Au contraire, le projet de Sieyès est de faire correspondre l’hégémonie sociale montante de la bourgeoisie avec le pouvoir politique : seul le Tiers peut s’auto-administrer, mais nous l’avons vu au sein du Tiers seule une fraction éclairée, les « classes les plus disponibles », est capable de représenter les besoins de la société et par conséquent de former la volonté de la Nation. Donner au pays une constitution formelle en accord avec sa constitution matérielle qui voit la montée du pouvoir de la bourgeoisie implique d’édicter des normes de participation et de mettre en place des mécanismes d’exclusion. Le résultat, nous le connaissons : une distinction entre des droits politiques qui contribuent à la formation et au maintien de la société politique et des droits civils dont doivent jouir tous les membres de la société qu’on peut dire « civile ». Cette distinction s’accomplit à travers celle entre citoyen actif et citoyen passif.

    (...)

    Il est alors difficile de nier que la constitution du gouvernement représentatif de Sieyès soit la superstructure de la société commerçante du premier essor capitaliste : les salariés exploités par le capital sont exclus par le régime représentatif à tel point qu’on peut se demander si le projet de ce régime n’est pas de doubler l’exploitation économique d’une impuissance politique



  • William7 18 mai 2009 16:05

    Visiblement, c’est un sujet qui intéresse peu de monde. :D

    Sinon, j’ai un petit faible pour la citation de Reagan qui est un idéal-type splendide.

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