"Que pensez-vous de Ségolène Royal qui accuse Nicolas Sarkozy de faire pression sur le Syndicat national de la presse quotidienne régionale (SNQPR) pour empêcher le débat ?
Que nous avons maintenant la preuve formelle que ce n’est qu’une menteuse.
Et dire que cette sainte-nitouche avait commencé la campagne en déclarant qu’elle ne voulait pas entrer dans le jeu des attaques personnelles. Voila pourtant ce qu’elle se permet de déclarer gratuitement :
« Ce n’est pas le président de la PQR qui, paraît-il, a été reçu ce matin par Nicolas Sarkozy, qui va empêcher le moindre débat »
La PQR dément immédiatement avoir été l’objet de pression de la part de l’entourage de NS. Voila ce que lui répond le Président de la PQR, propos rapporté par le NouvelObs :
« Le président du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), Michel Comboul, a déclaré jeudi 26 avril que les déclarations de Ségolène Royal accusant la presse régionale d’avoir subi des »pressions« pour ne pas organiser un débat Royal-Bayrou étaient »inacceptables" et il a démenti formellement avoir rencontré dans la matinée Nicolas Sarkozy, comme l’a affirmé la candidate socialiste.
« Nicolas Sarkozy ne m’a pas reçu. J’étais toute la matinée au congrès de l’Inma (International Newspaper Marketing Association, à Paris). J’y ai pris la parole. Il y a 500 personnes qui étaient présentes au congrès et qui peuvent en témoigner », a déclaré à l’AFP Michel Comboul, président du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR).
« Je déments formellement toute pression. Il y a des choses qui sont inacceptables. La presse régionale n’est sous aucune influence » partisane, a déclaré Michel Comboul, qui est également président du groupe Nice-Matin. "
Pourtant « le SPQR, compte tenu de l’actualité, était plutôt disposé à accepter ces nouvelles conditions : »même si ça favorisait Ségolène Royal, nous étions plutôt prêts à le faire. L’intervention de Ségolène Royal, en mettant en cause notre honnêteté professionnelle, a jeté un trouble dans l’esprit des éditeurs« , a observé Michel Comboul. »Nous sommes pris dans la tourmente électorale. Il n’y a pas eu la moindre pression« , a-t-il insisté. »
Nous voila revenu aux pires magouilles politiciennes de l’époque Mitterrandienne de triste mémoire et dont SR et TOUS les éléphants qui l’entourent sont les (in)dignes héritiers.