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Commentaire de Pierre R. - Montréal

sur Le boulet libyen à la cheville de Nicolas Sarkozy


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Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 3 août 2007 09:00

@ Philippe

AFP résume assez bien les faits. Je prends connaissance ce matin d’un article dans Libération qui y va de quelques révélations supplémentaires.

Libération, ce matin, est allée un peu plus loin dans certaines révélations de l’affaire Libye. À la question : « Pourquoi Saïf al-Islam fait-il ses révélations ? », Jean-Pierre Perrin et Marc Semo avec Karine Le Loët répondent : « En révélant l’existence d’un accord militaire franco libyen, cet architecte raté, qui n’a jamais pu être accepté dans une école française, qui a triché pour obtenir sa thèse dans une université autrichienne, et dont les frasques sont souvent à la limite du fait-divers, rappelle qu’il est lui aussi partie prenante dans le jeu compliqué qui se joue entre Tripoli et Paris et qu’il ne faut pas l’oublier. On ne connaît évidemment pas ses arrière-pensées ». Le tuteur de Saïf al-Islam sur la scène libyenne fut Abdallah Senoussi, le beau-frère de Kadhafi et le numéro 2 des services secrets extérieurs, condamné à la prison à perpétuité dans l’attentat du DC 10 d’UTA, en septembre 1989.

A la question : « L’affaire des infirmières est-elle aussi une affaire intérieure libyenne ?  », Jean-Pierre Perrin et Marc Semo avec Karine Le Loët répondent de Libération révèlent certains détails importants : « L’affaire des infirmières a été confiée à l’impitoyable Moussa Koussa, chef des services de sécurité et des renseignements extérieurs (depuis 1994) et fidèle du Guide. Il incarne à la fois le côté le plus sanguinaire du régime libyen et sa récente « ouverture ». Il a ainsi supervisé la traque et l’assassinat des opposants libyens à l’étranger, ce qui a valu d’être expulsé de Londres où il dirigeait la mission diplomatique de son pays. La justice le suspecte aussi d’être le cerveau de l’attentat de Lockerbie, en 1988, et, peut-être aussi, de celui contre le DC 10 d’UTA. C’est pourtant lui, l’ultra radical, qui a incarné la rupture, provisoire ou définitive, de la Libye avec le terrorisme d’État. En 2005, cet anglophone parfait est à Paris pour rencontrer Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. Il fait pourtant l’objet d’une note de recherche internationale, émise par le juge Bruguière, pour sa participation présumée à l’attentat contre le DC 10. Il reviendra en France à plusieurs reprises. Puis, les deux hommes s’entendant bien, les contacts se poursuivront à Tripoli ».

Pierre R.


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