« Une communauté représente, par définition, un groupe de personnes partageant un certain nombre de points communs. »
Bien. Si on posait la question « pourquoi aimez-vous le chocolat » à la « communauté française », trouvez vous que cette question à un sens ?
Je ne le pense pas car nous sommes des INDIVIDUS. Les français ont pour point commun d’habiter en France, de parler français, etc... point barre, aucun rapport avec le chocolat. J’aime le chocolat mais pas mon voisin et pas pour les mêmes raisons que mon cousin.
Votre question « qu’ai-je fait pour qu’il en soit autrement ? » est pernitieux car elle sous entend qu’une communauté entière serait responsable des actes de quelques un de ses membres.
De plus, si vous avez défini vaguement ce qu’est une communauté, vous n’avez pas défini précisément ce qu’est LA communauté de l’auteur, sur quels critères vous classez des personnes dans cette communauté. La langue ? Le pays de naissance ? Le pays qu’il aime ? µVos critères sont ils artitraires ? Ont il un rapport avec la question posée ?
De plus, l’auteur de cet article est peut être irréprochable sur la question d’intégration, il n’est pas responsable des actes de ses compatriotes et encore moins des immigrés.
Oui, il peut réfléchir à la question de stigmatisation mais autant que n’importe qui, français ou non. Je dirais même que votre question semble sous entendre qu’une « communauté » (qui reste à être définie) serait forcément responsable de la stigmatisation dont elle est victime. Est ce que les juifs doivent se poser plus de questions les non juifs sur l’antisémitisme ?
Je ne le pense pas car quand il y a des gens qui sont stigmatisés, il y a aussi des gens qui stigmatisent. C’est peut être plutôt à eux qu’il faut d’abord poser la question du pourquoi.