Je suis d’accord avec les trois-quart de votre article.
Il existe en France un trés mauvais état d’esprit, porté par la bien-pensance ambiante, qui définit notre mode de vie comme la référence absolue et indiscutable de ce qui est bien, qui considère qu’en vertu de cela les autres pays qui ne vivent pas pareil ne méritent pas leurs dirigeants et que le droit d’ingérence est de fait un devoir pour toute personne vertueuse. De la vie privée à la vie publique cette attitude conduit aux pires excès.
Les reportages montrent clairement des enfants en bonne santé et gais. Ils ne sont pas receuillis sur un champ de bataille avec une jambe en moins et déshydratés depuis trois jours. Je ne vois pas au nom de quelle morale on irait les enlever (c’est quoi ce terme « exfiltré », c’est pour masquer le crime ?) pour les déporter en France où en plus ils n’ont rien à faire.
Les politiques d’ingérence promues par les néocons américains, Madeleine Albright en tête, conduisent automatiquement à ces dérives.
Les bien-pensants ne comprennent pas qu’on puisse être heureux en étant privé du JT tous les soirs à 20h, des embouteillages et du RMI. Il y a pourtant d’autres modes de vie que le nôtre où la population s’épanouït.
Il est curieux que les familles d’accueil dont la plupart ont simplement acheté un petit nègre qu’on leur a vendu enrobé dans un langage humanitaire ne soient pas inculpées pour traite d’enfant. Peu importe les intentions, ce sont les actes qui comptes. Elles achètent un nègre comme d’autres achètent un chien ; avec amour bien-entendu et en ayant tout préparé à la maison pour sa venue.
Notre civilisation recule. Que ce soit par le droit d’ingérence ou par les techniques de fécondations, le commerce des enfants des autres devient une réalité. Les uns vont les enlever au Tchad, les autres vont louer des femmes californiennes prêtes à vendre leur progéniture. Il faut dire stop une fois pour toutes. Personne n’y gagne rien à par la petite satisfaction égoïste de quelques femmes psychopathes.
La charité n’est pas la mamelle du racisme ou en tout cas sûrement pas la mamelle déterminante. Les esclavagistes arabes sillonaient l’Afrique à la chasse aux esclaves pour les revendre aux commerçants européens. Pensez-vous que les arabes faisaient celà par charité ? Pourtant, le vrai racisme est bien là et non pas dans la condescendance que peut induire l’acte de charité.
Quand au vol des cerveau et des matières premières je ne vous suis pas du tout. C’est du commerce et plutôt bien payé pour les vendeurs.