Ceux qui "vendent" du logement (propriétaires et bailleurs), de l’énergie ou des télécoms (grandes compagnies quasi monopolistiques) voient eux, leurs revenus augmenter avec vigueur et constance.
Leur point commun : la concurrence ne joue pas en leur cas.
Rareté des acteurs de l’offre, caractère "incontournable" des offres, ententes instinctives...
Vous imaginez : "Ah, chez vous le gazole est à 1,27 alors que chez X il est à 1,24. Si vous me le faites à 1,15, je fais le plein de suite ! Impossible.
Ou bien : votre forfait WebTéléphoneTV est à 29,90 €/mois, chez Y il est à 26,90 si vous faites un effort, je le prends chez vous. Pure fiction. Idem pour les n° 118xxx, concurrence bidon, entente béton !
Ou encore discuter le bout de gras sur chaque article du caddie, vu ici à tel prix, et là à tel autre ? Absurde. Des comptes d’apothicaires doublés d’une dépense en temps et trajets.
Alors, de grâce, arrêtons le dogmatisme libéral qui voit de la concurrence "libre et non faussée" partout. C’est faux dans les cas précités, et bien d’autres qui affectent durement le pouvoir d’achat du fait de la captivité objective du "client" (couillon serait plus juste), bien obligé de rouler, loger, se chauffer et d’avoir l’eau, l’électricité, le téléphone, internet en plus pourquoi pas.
Pour qu’une telle concurrence existe, il faut 1/ la pluralité d’offreurs 2/la comparaison des offres AVANT de choisir, 3/une fenêtre de discussion des tarifs 4/la liberté volage du client et non sa signature pour 24 mois.
Bref, une inversion -à minima un rééquilibrage- du rapport de force qui est aujourd’hui clairement favorable aux grandes entreprises profitables.
Il faut envisager un boycott massif et prolongé pour inverser de telles tendances, lourdes à tous points de vue ! Oui à une économie de respect, de pluralisme et de commerce à visage humain, encadré par des lois, seuls remparts à la voracité d’une oligarchie méprisante à 1000 lieue de nos préoccupations !