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Commentaire de geo63

sur Le CNRS se réforme, est-ce grave docteur ? I : de 1945 à 1990


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geo63 12 mars 2008 11:59

@ l’auteur. Pour le dernier paragraphe consacré aux laboratoires du CNRS, il me paraît nécessaire d’ajouter qu’il existe des laboratoires propres du CNRS (LP) dont la population est composé de chercheurs (CNRS et autres) généralement majoritaires en nombre mais également d’enseignants-chercheurs et d’ITA. Ces structures sont gérées par le CNRS. En faire la liste serait trop long.

Je souhaiterais surtout insister sur les unités mixtes de recherche (UMR) au sein des universités (et des Ecoles !!), majoritaires en nombre dans les structures globales. Elles accueillent une population de chercheurs, enseignants-chercheurs (souvent les plus nombreux) et d’ITA + IATOS. Cogérées par l’université et le CNRS, elles sont le véritable moteur de la recherche universitaire, car il est absolument faux de dire que l’université est coupée de la recherche. On peut citer des cas emblématiques comme Paris VI et Paris XI qui comptent un grand nombre d’UMR et sont "cotés" au "Shangaï".

Peut-être faut-il réformer le fonctionnement de ces UMR qui n’autorisent pas une autonomie suffisante des jeunes notamment, mais leur principe est bon.

Ce qui caractérise depuis toujours le CNRS c’est son Comité National (ensemble des commissions scientiques, une quarantaine) qui évalue périodiquement le travail des formations portant son sigle et des personnels impliqués. On en pense ce que l’on veut, parfois avec sévérité, surtout si l’on ignore le travail accompli ! Mais c’est son indépendance de réflexion scientifique que l’on cherche à "contrer" actuellement. J’ajouterai que les enseignants-chercheurs sont parfaitement représentés dans toutes les commissions.


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