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Commentaire de Emile Red

sur La fin de la mixité scolaire : le retour (en douce) du religieux


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Emile Red Emile Red 30 mai 2008 12:15

Deux choses :

Dabord, lorsque je dis "je n’admets pas" je m’appuie directement sur la loi que nombre de personne détourne en forçant portes et fenêtres, ce n’est pas une posture mais une parfaite adéquation avec notre constitution laïque et humaniste. La liberté, et l’égalité sont à ce prix là.

Ensuite, je ne vois absoluement pas où vous voyez dans mes propos que je veux gommer les différences, tout au contraire je suis persuadé que c’est en séparant les gens qu’on les gomme, il est facile de nier l’évidence lorsqu’on ne cotoie pas les personnes différentes et c’est cette situation qui génère le plus l’austracisme, un exemple simple : ce sont les gens qui vivent à côté des étrangers qui en ont peur pas ceux qui vivent avec, le peuple de La Réunion en est l’exacte démonstration, pas de racisme, pas de sectarisme parceque toutes les catégories de population sont mélangées.

Alors en revenant à nos chiottes, pouruoi faire des chiottes séparés quand on peut tous utiliser les mêmes bien sûrs adaptés à tous. Tenez un exemple simpliste mais plus parlant : selon vous on doit adapter, alors pour un liliputien vous devez admettre qu’on doit construire moins haut, et que se passe-t-il quand il doit recevoir le medecin ? Appeler un medecin de petite taille et ainsi se mettre en marge des gens de taille normale ?

Ma devise est "qui peut le plus peut le moins", et par principe je préfère faire un voyage avec tout type de gens que vingt escales pour éviter de me mélanger, il vaut parfois mieux trop que pas assez.

Par contre vous dites que je vois le mal partout, je suis simplement lucide et je ne considère pas l’homme comme bon a priori, c’est la reflexion et la confrontation d’idée avec des gens différents qui le rendent bon. Et dans une société évoluée dite civilisée, je pars du principe qu’il faut optimiser les atouts plutôt que les fragmenter ou les dissoudre, ce qui explique aussi mon anti-communautarisme viscéral, expérience personnelle aidant.


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