S’il y a bien une personne à laquelle beaucoup de détracteurs ne se sont pas intéressés du tout, c’est bien à la femme.
Les médias se sont jeté sur cet os qui leur a permis de faire de l’audience.
S’est-on posé la question sur le fait que la femme ait menti ou ait du mentir à cet homme. Quelles sont les conditions de cette union.
Je peux comprendre qu’un homme (s’il est très religieux et que cela fasse partie de ses dogmes) n’accepte pas ce mensonge à l’aube de leur union. S’il ne savait pas qu’elle était vierge ou non, c’est qu’il n’avait pas consommé... ?
Mais cette femme n’a-t-elle pas menti sous la pression des familles. N’aurait-elle pas été rejetée si elle avait avoué avoir "fauté" aux yeux d’une religion qu’elle-même ne partage peut-être pas ?
Bien des questions qui ne regardent qu’un couple et non pas les tribunes d’orateurs prêts à se distinguer sur des problèmes de société très sensibles.
Beaucoup de gens ont porté le jugement sur la virginité. Je crois qu’ils se trompent. L’avocat, donc la jurisprudence, a porté le débat sur le mensonge à propos d’un fait marquant quant à l’union du couple dans un contexte ou la virginité est importante.
Les médias portent sur la place publique des sujtes très sensibles et intimes dont ils retirent beaucoup d’aspects pour ne s’en tenir qu’au spectaculaire, ce qui choque, divise et fait vendre. Et la misnistre Dati qui plonge dans un sens puis dans l’autre, accuse la gauche en passant, pète un boulard à l’assemblée... triste spectacle.
Dominique