Bonjour Olivier,
Je suis un poil déçu du traitement de ce sujet mais je ne suis pas là pour t’accabler . (laisse un peu Hulot)
Pour ce qui est de la décroissance c’est le seul point sur lequel nous pourrions trouver terrain d’entente.
Notre modèle économique mondial repose sur la croissance : Emplois, fonctionnement de l’état, etc...
Par là même malheureusement y est intégré le financement des solidarités (santé, retraite, chômage).
Tout est très compliqué et imbriqué, la crise économique aurait été une super opportunité pour rendre possible l’adéquation écologie / économie .
Mais sur quel modèle économique se diriger faute de propositions .
La mutation du système économique, une consommation axée sur l’essentiel, les vraies valeurs, mettrai à coup sûr des millions de personnes sur le carreau . (publicité, luxe, nouvelles technologies futiles, éditeurs, sites internet etc...)
La liste est très longue, pour l’instant non seulement nous’avons aucun modèle de rechange mais en plus, nous ne saurions pas en assurer la transition .
Qu’est-ce que le bien ?
"C’est ce q’uil y a de mieux pour le maximum de personnes pendant un maximum de temps"
Sujet hyper compliqué, n’attendons pas un miracle, une trouvaille géniale issue de la tête de nos politiques, chacun prêche pour sa paroisse, leurs emplois sont menacés si nous allions vers une décroissance ... (ben oui, combien sont utiles et combien sont futiles dans notre démocratie ?)
Mon instinct primaire me dit d’aller vers une décroissance basée sur l’élimination du "trop futile" MAIS ma raison me dit de prendre garde à ce que les conséquences du remède ne soient pas plus dangereuses que le mal lui même.
ps : Jolie photo qui illustre l’article, souvenirs, souvenirs....