Cher Guiteuze (le vrai),
Mon article vous semble « faiblard », votre commentaire me semble lui « hors-sujet ». Vous n’avez semble-t-il pas été sensible à l’ironie proposée par ces visions du futur de l’homme, et n’avez pas perçu l’objetif de divertissement de mon article. J’essaierai de faire mieux.
Malgré tout, pour vous répondre :
Mon intention est, premièrement, de démontrer que la théorie de l’évolution ne pourra jamais être une inspiration satisfaisante pour les amis de la sagesse, car elle s’absout de toute finalité (c’est-à-dire de répondre à la question : pouquoi survivre ?).
Deuxièmement, sur la théorie de l’Intelligent Design : qu’elle soit soutenu par des nostalgiques du Moyen-Age n’est pas une raison suffisante pour ne pas s’y intéresser. D’ailleurs il serait idiot de rejeter et la théorie de l’évolution, et la théorie de l’Intelligent Design, pour la simple raison que leurs représentants s’affrontent. Je trouve que ni Richard Dawkins ni Billy Graham ne méritent d’être des guides, et leur absence d’objectivité sont pour moi sur un pied d’égalité (il suffit pour s’en convaincre de regarder la série de documentaires que Richard Dawkins a produit pour Channel 4 sur les religions et la haine qu’elles lui inspirent).
Je préfère bien plus quelqu’un comme le professeur Robin Dunbar de University of Liverpool qui utilise ses connaissances en psychologie et biologie de l’évolution pour comprendre le rôle que jouent les croyances dans l’évolution humaine. Il a publié un article très intéressant dans l’un des derniers numéros du New Scientist que je vous conseille (pre-view dans le lien ci-dessous) :
http://www.newscientist.com/channel/being-human/mg18925361.100
Les études sur le lobe temporal droit et sur l’endorphine se multiplient en effet, et on aurait tors de les ignorer sous le pretexte que leurs conclusions secouent notre confort matérialiste. Vouloir cacher ce qui nous échappe sous le tapis du ’hasard’ est une solution de facilité qui franchement ne peut que décevoir. Je veux bien qu’on ait 2 jambes (ou des taches de rousseur) ’par hasard’, mais je ne comprends pas quel ’hasard’ aurait pu créer l’oeil ou le cerveau, et par quel hasard on retrouverait ces organes de manière semblable au sein de nombreuses espèces.
Enfin, où nous ménerait la liberté avec laquelle nous naissons, si le hasard était le seul facteur de notre finalité ? Les hommes seraient comme ces robots mécaniques qui se cognent contre les murs ou tournent en rond.
Vous remerciant encore de vos encouragements.
F.C. Bachellerie