Le nazisme n’était pas athée, contrairement à ce que disait Jean-Paul II ; la référence à la foi apodictique figure bien dans « Mon Combat » :
Page 306 (MK, I, 11) :
« Son esprit [celui du Juif] est aussi profondément étranger au vrai christianisme que son caractère l’était, il y a deux mille ans, au grand fondateur de la nouvelle doctrine. Il faut reconnaître que celui-ci n’a jamais fait mystère de l’opinion qu’il avait du peuple juif, qu’il a usé, lorsqu’il le fallut, même du fouet pour chasser du temple du Seigneur cet adversaire de toute humanité, qui, alors comme il le fit toujours, ne voyait dans la religion qu’un moyen de faire des affaires. »
Page 378 (MK, II, 1) :
« Naturellement, dans la définition tout à fait générale du mot « religieux » sont incluses des notions ou des convictions fondamentales, par exemple celles de l’immortalité de l’âme, la vie éternelle, l’existence d’un être supérieur, etc. Mais toutes ces pensées, quelque persuasion qu’elles exercent sur l’individu, demeurent soumises à son examen critique et à des alternatives d’acceptations et de refus, jusqu’au jour où la foi apodictique prend force de loi sur le sentiment et sur la raison. La foi est l’instrument qui bat la brêche et fraie le chemin à la reconnaissance des conceptions religieuses fondamentales. »
Page 452 (MK, II, 5) :
« Le christianisme non plus [comme le marxisme] n’a pas pu se contenter d’élever ses propres autels, il lui fallait procéder à la destructions des autels païens. Seule, cette intolérance fanatique devait créer la foi apodictique ; elle en était une condition première absolue. [...] Une doctrine pleine de la plus infernale intolérance ne sera brisée que par la doctrine qui lui opposera le même esprit, qui luttera avec la même âpre volonté et qui, par surcroît, portera en elle-même une pensée nouvelle pure et absolument conforme à la vérité. »
Les SS avaient, gravé sur la bouche de leurs ceinturons, la devise « Gott mit uns », Dieu [est] avec nous.