Les promesses electorales ? Un alibi.
Alibi de la pérénité de la "démocratie" parlementaire moderne : Ca passait pas trop mal avant l’explosion des médias, mais il me semble que voter est devenu plus un moyen d’empêcher l’election de tel ou tel candidat, qu’un moyen de vouer à l’un d’entre eux une pleine confiance. On élit le moins pire, en somme.
Alibi de la légitimité de l’élection : Reconnaître les promesses electorales comme les mensonges éhontés qu’elles sont est forcément impossible aux élus des parlements, sénats et ministères...seuls a pouvoir changer la donne constitutionnelle, qui donc ne changera pas.
Cette crise économique est bien sur une aubaine pour un Sarkozy désormais affranchi des objectifs devenu bien malgré lui impossible à atteindre... Les Français ne lui en voudront pas, il lui accorderont les circonstances atténuantes et le rééliront. Parole. Il en ressortira un héros, car on aime les gesticulations et les rolex.
D’ailleurs tout est une Aubaine pour Sarkozy qui manoeuvre comme un renard. Il occupe le devant de la scène par tous les moyens et s’agite désespéremment en espérant probablement que nous oublirons qu’il est depuis toujours le chantre du système libéral qui nous a foutu le pays et le monde dans l’état où il sont. Le pompier pyromane, quoi...
Ah les 17 milliards du paquet fiscal... On n’en parle plus de ceux-là. Les vacances en yacht "présidentiel", le Fouquet’s, de ça aussi on ne parle plus. Ca ferait tache.
Pantin, va. Comment faut-il faire pour mériter un gouvernement ? je vous le demande, personnellement je sèche.