Rafraîchissant voyage au pays d’utopie...
Il y aurait beaucoup à dire
Une remarque seulement :
Les modes d’appropriation sont évidemment culturels et historiques et dépendent des modes de production (eux-mêmes dépendants des forces productives à un moment donné)
C’est ainsi que les peuples chasseurs-cueilleurs n’ont aucun intérêt à développer la propriété (mis à part les objets et outils usuels). Au Moyen-Age , beaucoup de terres étaient communes,..
Le développement de l’accumulation primitive et des premières formes de capitalisme ont contribué à détruire ce qu’il restait de communautaire , considéré comme un frein aux affaires naissantes
Mais au 19° S, des expériences singulières ont tenté une restauration de formes communautaires de travail et de partage (les phalanstères , inspirés de Fourrier , les expériences de Godin, Owen,etc...)
Aujourd’hui , on peut retrouver des traces d’ organisations communautaires efficaces dans certaines entreprises autogérées, dans des associations paysannes ou le matériel est cogéré, etc...
Jusqu’où peut-on pousser ces formes d’organisation et de répartition.. ?.L’avenir le dira et je fais l’hypothèse que le capitalisme financier moribond,qui a poussé très loin la marchandisation de la vie jusqu’à la destruction de formes essentielles de solidarité, donnera naissance à des modes de vie collective que nous n’imaginons sans doute pas aujourd’hui...