Que dire ?
-Il n’y a pas l’ombre d’une pensée et d’un raisonnement dans cet article.
-Comment démontrer les contradictions d’un esprit qui se veut libre et qui s’adapte à un monde changeant (je croyais que c’était une qualité d’anti-fascisme..) en se contentant d’agglomérer des grumeaux de phrases ? Quelle bouillie...
-Sous-fascisme ? Sous-chien ? Néo-fascisme ? Para-fascisme ? Extrême-droite ou sport-extrême ? Attention, monsieur a sorti son étiqueteuse à rafale !
-La particularité de ce genre d’article à la sauce « journal-ouaf-ouaf » revient à critiquer un mode de pensée et d’expression par le néant. Que voilà donc un brillant..rien tentant de convaincre de la force de sa non-théorie de non-intellectuel.
-Quand une pensée est trop complexe, soit on l’étudie avant de la critiquer et cela peut donner quelque chose de digérable, ou cet article ne cherche qu’ à monter sur les épaules -trop grandes ou trop petites ?- d’Alain Soral pour tenter de s’élever plus haut que le raz des pâquerettes.
-L’argumentation en creux sensée révéler pas moins qu’une imposture et la preuve qu’Alain Soral duppe son monde consiste elle-même en une duperie (faites ce que je dis pas ce que je fais) laisse volontairement de côté la démarche du bonhomme et ses explications pour mieux l’enfoncer. L’honnêteté aurait voulu au moins qu’un débat contradictoire, ou la description, même succinte, de ses arguments dans leur globalité, qui articulent le fond de la pensée de Soral et ses motivations profondes, soit exposée. Ce n’est malheureusement pas le cas.
Je pourrais continuer comme çà pendant des lustres. Dernier exemple : la soit-disant admiration d’Alain pour le côté repressif de certain régime. Ce monsieur confond autorité et autoritarisme. Et en quoi cautionner l’un impliquirait automatiquement le cautionnement des dérives de ces régimes ? Les amalgames sont fulgurants dans la tête de l’auteur...
Il est vrai que la Révolution Française fut une véritable kermesse pour petites vieilles...
Le seul point intéressant qui ressort : l’auteur montre plus ou moins bien que « Stalinisme » et « ultra-libéral » sont parfaitement compatible.
Pas de bol, tout de même. C’est précisément ce que Alain Soral s’attache à démontrer et dénoncer.
Cible ratée...