Non.
Mais je n’en fais pas, moi, le pilier de ma ligne de pensée, le référent suprême, comme tous les pingouins ici, à qui il suffit que n’importe quelle merde (et Soral en est une) soit estampillée « anti-sioniste » pour lui trouver un fumet délicieux, et la parer de toutes les qualités gustatives.
Par ailleurs, ça ne constitue pas, pour moi, non plus, une obsession constante qui ne fait juger chaque chose qu’à l’aune de sa référence, comme tous ceux qui se servent de ce paravent pour essayer de nous fourguer, dans le même paquet-cadeau, l’apologie de l’islam : une religion aussi et peut-être encore plus con que toutes les autres.
La politique fasciste, militaire, génocidaire, de l’état d’Israël est une chose à dénoncer et à combattre sans relâche : elle n’est pas, pour autant, l’élément essentiel de ma pensée politique, ni le danger principal que fait peser sur les citoyens de la planète le système politico-économico-financier de l‘ultralibéralisme acharné.
Enfin, dans les combats que j’estime justes et nécessaires à mener, pour paraphraser Pierre Desproges, je ne suis pas prêt à m’allier à n’importe quel abruti : se battre contre l’injustice, oui, mais certainement pas avec n’importe qui : il est de douteuses proximités beaucoup plus compromettantes pour l’esprit, la probité et la dignité, que de saines divergences.
D’autres questions ?