Approbation pleine et entière du comité scientifique Antidote Europe. Un spécialiste qui croit avoir la science infuse est un ignorant qui s’ignore !
Les connaissance acquises à la faculté, pour toutes disciplines ceci dit, ne sont pas définitivement établies, systématiquement immuables .
La formation continue, la mise à jour des connaissances sont indispensables.
En effet, les progrès de la science viennent relativiser le bagage professionnel d’un spécialiste en exercice qui ne chercherait pas à s’informer sur les nouvelles techniques et inovations médicales de pointes.
Exemple d’actualité :
Le comité scientifique Antidote Europe réagit défavorablement à l’annonce d’un nouveau programme de recherches - PharmaCOG - qui doit faire appel à l’utilisation de lémuriens pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer. Situé à Marseille, ce projet dirigé par le Pr Olivier Blin, a reçu un financement de la Commission européenne.
« Nous souhaiterions que l’entreprise du laboratoire du Pr Blin et des autres équipes européennes collaborant au projet Alzheimer réussisse, déclare Claude Reiss, président d’Antidote Europe et ancien directeur de recherche au CNRS. Nous devons malheureusement mettre en garde et ces scientifiques et les patients qui attendent toujours un médicament efficace pour stopper l’évolution de la maladie, sur leur peu de chances de succès en étudiant des modèles animaux comme »le lémurien qui en vieillissant présente des lésions cérébrales similaires à celles de l’homme« souffrant d’Alzheimer. »
Depuis plus d’un siècle, des milliers de projets de recherche de ce genre ont été lancés. Ils se sont tous toujours soldés par des échecs cuisants, que l’espèce « modèle » soit une souris ou le chimpanzé, pour la simple raison qu’aucune espèce animale n’est un modèle biologique fiable pour une autre, notamment pour des maladies neurodégénératives.
Avec plus de 800 000 malades en France et les méthodes non invasives (IRM fonctionnelle, tomographie à positrons, etc.), les données humaines sont abondantes. Alzheimer est une des nombreuses maladies conformationnelles (due au mauvais repliement de protéines qui de ce fait s’accumulent dans ou autour de la cellule), c’est donc une maladie d’origine cellulaire. C’est donc au niveau de cellules humaines qu’il faut en chercher le mécanisme, très probablement lié à une déficience durant ou suivant l’étape de synthèse de ces protéines. Il n’y a aucune raison que ce mécanisme soit le même chez le microcèbe, la souris ou toute autre espèce. Il faudrait de même comprendre comment ce mécanisme est enclenché, notamment sous l’effet de facteurs chimiques environnementaux capables de déclencher certaines maladies conformationnelles chez des personnes prédisposées.