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Commentaire de Rony

sur Le rêve européen et la gauche amnésique


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Rony (---.---.150.221) 30 septembre 2005 10:07

Didier : Avez vous oublié que nous sommes en Démocratie et que les élections nationales d’une part ont traité de la question européenne et que des élections au Parlement européen existent depuis 1979 !
— > Les enjeux ne ressortaient pas alors avec la même acuité.

A ma connaissance et au moins depuis 20 ans, pas une voie (sauf le PCF constant en la matière je le reconnais) ne s’est élevée contre la manière dont l’Europe se construisait. On peut même parler d’un certain consensus sur le sujet. Il ne faut pas l’oublier.
— > Consensus... des partis politiques !

Vous dites que le peuple s’est réveillé et que la gauche l’a entendu.
— > Je maintiens, lire la suite...

Franchement, pour moi cette manière de voir les choses s’apparente à une réécriture de l’histoire.
— > Tout au moins à une lecture différente de celle-ci.

Il est clair que si une partie du PS ne s’était tout soudainement pas mis à utiliser l’Europe à des fins de politique politicienne, le Peuple ne se serait pas « réveillé ».
— > Vous m’avez l’air bien sûr de vous. Ce n’est pas le PS qui a sorti des brumes d’un TCE opaque la portée libérale de la construction européenne pour la mettre en lumière sur la place publique. Le NON (minoritaire) au sein du PS n’a été que l’expression (avec une part d’opportunisme chez certains bien sûr) d’une contestation qui sourd de plus en plus fort et a d’abord été exprimée par la mouvance altermondialiste (Attac, Fondation Copernic, Urfig, etc.). Or l’altermondialisme (mouvance aux contours assez flous je l’admets) est une expression populaire.

A mesure que le traitement libéral de la société fait sentir ses effets dans le corps social, la prise de conscience prend forme. Et les partis politiques intégrent d’une façon ou d’une autre cette dimension. Certains au PS font semblant de ne pas voir et entendre. D’autres font écho au malaise.

Quoiqu’il advienne, il me semble important que le malaise trouve à s’exprimer. Ca s’appelle une crise... démocratique. Pas une crise de la démocratie, laquelle a bien fonctionné cette fois-ci.

Et à propos de démocratie, permettez-moi d’accorder la suprématie en terme de légitimité à l’expression du peuple par voie référendaire plutôt que par l’intermédiaire de la représentation nationale. J’espère que vous en conviendrez ?


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