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Commentaire de jacques Roux

sur Sur « La Route »


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MICHEL GERMAIN jacques Roux 21 décembre 2009 17:29

Bonjour à tous,

je suis allé voir ce film influencé par les « bonnes » critiques émises à son endroit. J’aime voir des films qui me déplacent l’esprit, la manière de voir la vie, les hommes...S’il s’y ajoute un peu de technique, ma foi, pourquoi pas, mais point trop n’en faut.

J’ai été fort déçu. Tout ce qui aurait pu être dit où fait sur ce thème a été évité. L’apocalypse pouvant permettre la volonté de renaissance, de lien humain, de nouvelles règles pour ne pas dire éthique, d’une nouvelle pensée...rien. Je pensais que Camus aurait pu prêter une lumière dans cette nuit de dictature, rien. Qu’un enfant aurait pu s’opposer à son père plus radicalement dans un œdipe créateur et critique de l’attitude d’un homme qui a visiblement sombré dans le chacun-pour-soi du vieux monde, même pas.

Certes il en fallait du talent pour éviter un remake de « Mad Max ». Éviter la gonflette technologique de « Matrix » et autres « Avatar » n’était pas sans risques, mais de là à faire tomber des arbres uniquement pour sauver provisoirement les héros d’un groupe de cannibales, voila qui manque de classe et présume un brin la main invisible du... du Divin (ah ! ces Américains !).

Rencontrer un vieillard pour une fade discussion de 4 mots autour d’un feu aurait pu, au contraire, faire jaillir la mémoire, l’Histoire (ces gens devaient avoir fait une terminale S en 2010) l’expérience, et leur critique, rien non plus.

Le père meurt mais aussitôt la famille de Babas-cool, qui n’avait pas une chance de survie si l’on en croit ce qui advient aux autres dans ce monde, récupère l’enfant sur le mot « Fin ». Peut être fallait il que l’enfant soit débarrassé du « père » pour trouver, grandir et s’élever dans un monde nouveau ? Ce pourrait être cela ? Mais je me demande si je ne cherche pas des excuses pour sauver le soldat Hillcoat...

La passion amoureuse, le désir d’essentiel, au moins, traversaient « les derniers jours du monde »...

Désolé Vincent, ce coup ci, nous n’avons pas la même approche.

A bientôt. 

 


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