bonjour barnabu
tu ne crois pas si bien dire.
je te copie un article qui n’est pas sorti sur le sujet.
Le musulman remplacera t-il le juif,
Les propos populistes vont bon train et ceux fascisants ou xénophobes
suivent, mais beaucoup d’hommes politiques en vue de leur réélection surfent
sur la vague porteuse et ils y glisseront dedans comme y glisse notre pays. Les
citoyens allemands n’étaient pas tous nazis, (je ne vise pas de ses opposants),
ils l’ont démontré après son effondrement. Tous les citoyens français n’étaient
pas collaborateurs, ils l’ont aussi démontré.
C’est pour cela qu’un jour j’ai écrit un article expliquant que l’on ne
choisit pas de devenir fasciste, c’est lui qui ce glisse en nous. Il
s’installe aussi au travers de remarques négatives qui nous paraissent être de
la critique mais qui n’en est pas, comme celle que l’on a attribué à Hortefeu Frêche
et d’autres
C’est ainsi que les éléments qui péjorent les diversités, et qui ne sont pas
de la critique, (il faut faire cette distinction subtile) en sont bien, même si
ceux qui les prononcent ne s’y reconnaissent pas.
S’il était facile de montrer que le fascisme se caractérise par une
politique d’élimination de l’ennemi intérieur, il serait aisé de déterminer la
politique qui conduit à cette élimination des individus et les autres ne
l’accepterait pas, et il serait facile de démontrer que la critique formulée
est une analyse fascisante.
A Marseille les melons se ramassent en secouant les échafaudages. Ce n’est
qu’une histoire, mais pas forcément drôle si elle permet de maintenir un climat
délétère propice à la xénophobie. Tous les pays ont de telles histoires les uns
envers les autres, elles ne sont pas xénophobe pour autant, et elles ne sont
pas forcément dangereuses, et même parfois plaisantes, elles ne servent pas
toujours à définir l’ennemi. C’est ainsi que devant cette difficulté nous
n’allons pas pouvoir jouer les inquisiteurs et rechercher qui émet une
plaisanterie et qui déverse sa xénophobie, et cette impossibilité
(heureusement) offrira l’espace indispensable à son développement
(malheureusement).
Mais c’est seulement le temps qui le dira, quand d’autres événements
viendront s’ajouter a ceux là et composer l’effet qui en ressortira, ces
plaisanteries (puisque ce sont elles que j’ai prise en exemples) auront alors
permis de maintenir un état d’esprit. C’est aussi difficile que cela
Alors comment se fait il que la plus grande masse de la population dénie
comme tels, les éléments de la fascisation qui se mettent en place, comme les
allemands déniaient leur camps de la mort, avec au moins une excuse c’est que
l’appareil d’information était plus rustique que le notre.
Si ceci est difficile à comprendre, c’est parce qu’eux mêmes, qui sont
des citoyens respectables, en sont porteurs, et donc à partir de là, ils
élisent ceux en qui, ils retrouvent leurs perceptions.
Dans le même temps, démocratie oblige, certains de ceux qui veulent leurs
votes s’inscriront dans l’instrumentalisation de leurs perceptions, et
deviendront porteurs et créateurs des éléments à orientations fascisantes au
travers de leurs fonctions et attributions, (souvent le populisme est avancé
comme signe avant coureur, et lui même est le fruit de l’ignorance). Il ne faut
donc pas croire que parce que nous allons éliminer l’un ou l’autre de ces élus,
(qui ne sont que les effets), nous éliminerons la cause que nous tous pouvons
porter.
C’est en cela que les médias, (qui ont un rôle et une responsabilité
d’acteurs déterminantes), se trouvent être les propagateurs de ce
glissements vers la « fascisation ». Rares sont ceux parmi les faiseurs
d’opinions qui ont la lucidité d’une analyse sociologique, puisqu’ils ne visent
que l’audimat que peut induire l’instrumentalisation de l’émotion sans savoir
qu’ils font le lit du fascisme, ou que ce n’est pas leur souci si cela rapporte
du profit.
Comment y contribuent ils, lorsque un individu est sollicité par les médias
pour compatir à un événement émotionnel, à l’écoute du fait, son cerveau
recherche une référence comparative dans sa base de données cérébrale (la
mémoire analogique), s’il ne trouve pas un élément comparatif (parce que sa vie
n’en comporte pas), il va adopter et mémoriser celle que lui propose les
médias, et quand sur un fait similaire ou d’émotion égale il sera sollicité à
nouveau, son cerveau fera un copier coller. c’est ainsi que la
compassion sert à déterminer des comportements.
M. Sarkozy sera réélu en 2012, parce qu’il utilise cette technique, à
chaque événement émotionnel il y associe son nom, que ce soit pour des crimes
et délits pour des faits sociaux pour des événements internationaux ou autres,
il pose sa marque (il marque son territoire) et au moment du vote il fera
tinter la clochette pavlovienne au son de son nom et chacun ira chercher dans
sa mémoire ce à quoi cette sonnerie correspond et le cerveau dira Sarkozy.
Le responsable de tout cela est la presse journalistique et la téloche
à pensé unique, l’absence de pluralisme idéologique de porté nationale, rend le
mode de pensé qui y a accès tyrannique. C’est ainsi que la télé et la presse
furent à l’origine d’un drame dans l’affaire Grégory, comme elle furent à
l’origine de l’affaire Outreau (c’est elle qui devrait répondre des suicides et
non les magistrats, de plus notre président se sert de cet événement pour
contrôler la magistrature) et comme elle sera à l’origine du développement du
fascisme qui s’installe lentement jusqu’à en trouver les moyens d’expression
que lui donnera la science dans la recherche de l’homme parfait grâce à la
génétique finissant dans l’eugénisme.