On m’a appelé ?
Les maîtres auxilliaires, ce n’est pas nouveau, ça existe dans l’enseignement secondaire où il sont extrêmement nombreux.
Certains restent auxilliaires pendant 20 ans en étént considérés comme pas assez qualifiés pour être ni titularisés, mais trop pour être licenciés.
C’est un personnel qui n’est ni titulaire, ni contractuel, mal payé, pas formé, engagé et congédié du jour au lendemain, donc hyperflexible pour pallier à l’hyper rigidité statutaire des titulaires.
Les syndicats ont toujours fait semblant de protester cette entorse au statut de la fonction publique, mais ils ont en réalité toujours voulu les conserver parce que c’est indispensable au confort des agents titulaires : ça leur permet de soutraiter leur travail à des ilotes, et d’être en arrêt maladie ou en disponibilité sans perdre leur poste. Ils n’ont jamais voulu créer vraiment un corps de titulaires remplaçants, ce qui aurait nécessité de les payer 20 % de plus à ancienneté égale.
Le pire, c’est que les campagnes de titularisation des maîtres auxiliaires et des contractuels de l’universitaires ont fait recruter des gens qui n’ont pas le même niveau, mais qui avaient donné les preuves de leur soumission et de leur endurance.
La fonction publique est encore plus négrière que le privé.