Je ne pense pas qu’il y ait risque que ça pète... globalement...
Je le vois plutôt comme l’histoire des grenouilles, dans une bassine où l’on fait chauffer l’eau progressivement... à force, on n’a plus la force de réagir...
Quelques chasses aux boucs émissaires, oui ; un renforcement sécuritaire, un flicage général encore plus serré....
Les solutions ; on en connait ; dont, l’urgente et vitale réforme monétaire , qui permettrait d’arr^ter le pillage et la privatisation de la planète par les mafias financières ; mais il y a tant de collusions entre les gouvernants et les puissances financières, qu’elle ne viendra certainement pas de ceux là...
Résistance civile, civique, passive et active ; oui : avec regroupement au sein d’associations de citoyens, de « consommateurs », en dehors des partis politiques ; campagnes de boycott, grèves générales, constitution de circuits parallèlles, de coopératives, de troc, les SEL, de banques « équitables » ; court-circuiter les réseaux par lesquels ils s’engraissent, les toucher sur leur arme principale ; le fric...
...mais comment FEDERER tout ça ? Comment regrouper tous ces mouvements épars, à l’échelle, évidemment, internationale ?
Déjà, enclencher des grèves, pour refuser les restrictions liées au remboursement de la dette ; demander l’annulation de cette dette, définitive, et repartir, comme l’a fait l’Argentine de Kirchner, de 2003 à 2007 :
Néstor Kirchner exerce la fonction de président de la République argentine de 2003 à 2007. Il renégocie la dette du pays en 2005 (en fait, il refuse le remboursement de trois quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure). Il gèle les tarifs énergétiques et du transport, et taxe très fortement les importations, il relance l’activité économique (+ 50 % en cinq ans) soutenue par les dépenses publiques, et double la masse salariale (de 2003 à 2007)
Refuser, par la résistance civile, les directives du FMI, contraindre, par les grèves, la mobilisation, les campagnes de boycott, les actions en justice, le gouvernement (quel qu’il soit) à renégocier la dette, et résister au démantèlement des protections sociales, exiger une plus juste redistribution des richesses (en taxant lourdement l’argent de la spéculation, les revenus du capîtal...)
Ben ouais ; vaste programme ; on n’est pas rendus... mais c’est ça ou l’étouffoir....
Bien pire que le pétage.......