« L’amour c’est l’infini à la portée des caniches »
est quand même assez cynique est méprisant mais en même temps un peu tendre, plus un sens de la formule lapidaire teintée de populisme, c’est tout Céline, c’est ce qu’on appelle le style.
Ne pas réussir socialement tel n’est la question, il n’a fait aucune concession suite à la grande boucherie de 14-18 (l’état major français n’était-il pas l’héritier des Versaillais ?) ou comment ne pas sombrer dans le pessimisme le plus noir, cette période Céline la vivait avec une lucidité exacerbée. Il l’a sublimée par la littérature ou l’on sent la rage (je ne parlerai pas de haine) de la catastrophe humaine récente (l’Ecole des cadavres, Guignol’s band) ...
« échec en tant que médecin (sa seule véritable vocation : on ne le rappellera jamais assez ! »
Je ne comprend pas ce qu’est l’échec du médecin, il a pratiqué non ?
« Céline n’a jamais vraiment quitté sa classe ni son milieu familial : il n’a jamais su s’en affranchir. »
ou
"Violence donc… bientôt étendue à toute la société ; et pour finir : à tout le genre humain.
3 - Encore une fois, attitude typique d’une classe et d’un milieu
(petits commerçants pauvres sinon modestes) privés de culture et de
conscience et politiques et historiques.«
Là aussi c’est incompréhensible, vous voulez dire que c’est de la littérature de petits commerçants, ou qu’il n’est pas devenu un grand intellectuel à la Camus ou Sartre ? Vous savez ce qu’il disait de Sartre ? »Je l’ai chié, qui se soucie de ses étrons ?"
Mais là n’était pas ses intentions et son stoïcisme touche au sublime...Mais ou sont les Sartre et les Camus actuellement ? Nulle part, les intellos actuels sont de mauvais écrivains et des imposteurs poseurs médiatiques à part quelques sociologues...